Aix-en-Provence : vol dans une librairie, un individu sous OQTF arrêté. Encore !

« Un jour, un délit. » Voici les mots choisis par Martine Vassal, présidente LR du département des Bouches-du-Rhône et présidente de la métropole Aix-Marseille-Provence, pour commenter un énième délit impliquant une personne sous OQTF.
Un jour, un délit. Les jours se suivent et se ressemblent. L’automobiliste est encore visé par une #OQTF. Il venait de voler le tiroir-caisse d’une librairie.
LFI ne cesse de répéter qu’immigration irrégulière et délinquance n’ont pas de lien. Encore un triste exemple qui prouve… https://t.co/5Wa1lWwnNy
— Martine Vassal (@MartineVassal) March 20, 2025
Les faits se sont produits à Aix-en-Provence, le mercredi 19 mars dernier, comme le rapportent nos confrères de La Provence. Aux alentours de 17 heures, un libraire du cours Mirabeau appelle la police pour signaler un vol dans son magasin. Le tiroir-caisse de la boutique, contenant près de 6.000 euros, lui a été subtilisé par un homme qui a pris la fuite à pied. Le signalement est envoyé aux policiers du centre de supervision urbain, qui visionnent alors les images de vidéosurveillance pour retracer le parcours de l’individu. Il est rapidement repéré à bord d’une Citroën C3 grise se dirigeant vers le boulevard périphérique de la ville thermale. Une patrouille de la BAC, en surveillance non loin de là, le prend en chasse. À la vue du gyrophare, le voleur de 36 ans fait mine de s’arrêter. Les policiers approchent et lui demandent de couper le moteur. Il va faire tout le contraire et accélérer pour s'enfuir à nouveau. Malgré ce démarrage rapide et surprise, un agent de la BAC parvient à ouvrir la portière passager, se jette dans le véhicule, freine et coupe le contact.
Refus d'obtempérer
À l’intérieur de la voiture, les forces de l’ordre trouvent bien le tiroir-caisse de la librairie, mais aussi un individu sans permis et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF). Il a été placé en garde à vue. Du côté de la police, un blessé est à déplorer à l’issue de cette opération périlleuse.
En cause, encore une personne qui n’a rien à faire sur le sol de France. Martine Vassal, interrogée par BV, partage ce constat : « Il faut arrêter de se voiler la face. Très souvent, les actes de délinquance sont faits par des OQTF. Il faut que ça s’arrête. »
Refus de collaborer
Comment faire ? « Il faut encadrer la politique migratoire », réclame-t-elle. La présidente du département dénonce le « n’importe quoi » actuel et se positionne en faveur d’une « immigration choisie ». Elle ajoute : « Il y a aussi des accords avec certains pays qui devraient être remis au goût du jour. Depuis 1968, le monde a changé. » Martine Vassal vise expressément l’Algérie, qui refuse de reprendre ses ressortissants délinquants. Elle milite pour que les relations entre les deux pays soient plus « équitables ». « La France est une terre d’accueil, pas une terre d’abus. »
Elle exige aussi une politique globale européenne de l’immigration et une « uniformisation » des systèmes sociaux vis-à-vis des clandestins et préconise la mise en place d’une aide médicale d’urgence à la place de l’aide médicale de l’État, sur tout le continent, comme cela a déjà été fait au Portugal.
La ligne de la figure de proue de la droite locale est claire. Elle est la même que celle de Bruno Retailleau, dont elle soutient la candidature à la présidence des Républicains. Sous l’impulsion du ministre de l’Intérieur et grâce à ses positions engagées, Martine Vassal, comme nombre de LR provençaux, semble avoir donné un tour de vis à droite. Dans un département comme les Bouches-du-Rhône, où les chiffres de la délinquance sont toujours très élevés, cela ne peut pas être un mal. Les paroles doivent désormais être suivies d’actes.

Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR

25 commentaires
Et moi qui croyais qu’il était rentré pour voler …des livres…