À Avignon, on embroche des bébés blancs sur scène : tout va bien !

On se souvient, évidemment, des paroles magnifiques de l'artiste Nick Conrad qui, dans sa chanson « PLB » (« Pendez les Blancs »), disait : « Je rentre dans des crèches, je tue des bébés blancs/Attrapez-les vite et pendez leurs parents. » Face à Charlotte d'Ornellas puis à la justice de notre pays, il avait invoqué le second degré, la liberté artistique et toutes ces sortes de choses. Il avait d'ailleurs été condamné à une amende symbolique, avant de récidiver avec « Doux Pays », avec des paroles tout aussi explicites : « J'ai baisé la France, brûlé la France/Doux pays de mon enfance. » Paroles qui lui avaient, cette fois, valu un classement sans suite.

Au festival d'Avignon, on a pris l'habitude de la subversion subventionnée, de la rébellion à la mode. Les « mutins de Panurge » moqués par le grand Philippe Muray n'ont jamais eu pignon sur rue à ce point. Quel courage de dénoncer le colonialisme, le sexisme ou le racisme, en France, en 2023 ! Quel courage, en ouverture du festival et dans la cour du palais des Papes, que de faire une minute de silence pour Nahel ! Si vous vous pensez rebelle ou subversif, mais que le pouvoir vous subventionne par millions, il est peut-être temps de vous poser les bonnes questions. Ainsi du spectacle Carte noire nommée désir, dans lequel huit artistes noires alternent les acrobaties et la danse - dont l'incontournable twerk, évidemment - pour faire « voler en éclats l'imaginaire colonial et son cortège de clichés » afin de « faire sororité ». Derrière ce charabia bien-pensant et à la mode, il s'agit, comme toujours, de faire honte à l'Occident et aux méchants Blancs.

Parmi les choix de mise en scène audacieux de Rebecca Chaillon, on relève une femme qui se déplace sur scène avec une longue brochette de poupées, de la taille d'un bébé - des bébés blancs, évidemment. Embrocher symboliquement des bébés blancs, en voilà une idée originale ! Personne ne dira rien, car non seulement les Blancs sont méchants, mais en plus, ils sont lâches. On peut s'essuyer les pieds dessus : ce n'est pas l'électeur moyen qui fera brûler la France quand on tue un Blanc. Il semble que cette fois, le 24 juillet au soir précisément, les « performeuses » aient été « agressées » (peut-être pas physiquement, car on aurait eu les photos) par des Blancs, si l'on en croit une certaine « Doctorante, membre #MeTooTheatre, Torquemada en jupon, inquisitrice, procureure autoproclamée sectaire en chef, intermittente sans capital askip » qui nous rapporte ça sur Twitter. Cette fois, on a le droit de connaître la couleur de peau des agresseurs, ce n'est pas raciste. Mettre en scène des massacres de bébés en raison de leur seule couleur de peau non plus, apparemment.

Il faudra peut-être, un jour, s'interroger sur ce que de tels spectacles apportent au monde de la culture, désormais totalement hermétique au souhait initial de Jean Vilar pour Avignon, celui de rendre le théâtre vraiment populaire. Laideur, haine, violence, bêtise ne sont pas les armes les plus efficaces, quel que soit le message que l'on porte. Privilégier le discours - quel qu'il soit d'ailleurs - à la forme, préférer l'idée à l'objet, c'est la définition du non-art. Gavés de subventions étatiques, encensés par la presse mais boudés par les spectateurs, ces « œuvres » qui ne savent que propager la haine de la France, la haine des Blancs, la haine de l'Occident, ont encore de beaux jours devant elles. Même si l'on considère - à tort - que le seul rôle de l'art est de dénoncer on ne sait quoi, on peut se demander en quoi il est original, audacieux, inédit, artistique, de hurler avec les loups et de toujours taper sur les mêmes : ceux qui baissent la tête en silence. Jusqu'à quand, d'ailleurs ?

 

Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

61 commentaires

  1. C’est la France d’aujourd’hui, celle qui creuse doucement sa tombe !
    Quand au dit « festival d’Avignon » si vous ne connaissez pas, que vous êtes dans la région, ou y résidez, je vous conseille d’y faire un tour, cela vaut vraiment le détour pour se rendre compte de la connerie humaine qui s’en dégage.
    Connerie qui se généralise dans tout le pays. Je ne sais pas ce que sera la France dans 20 ans, mais avec ce genre d’ânerie pas besoin d’être devin pour en deviner les contours. Une religion va se charger d’y remettre de l’ordre, cela sera un bien ou un mal, je ne serais plus là pour le voir, peut-être est-ce un bien ? Pour certains tout au moins !

  2. Tous ces artistes (chanteurs, acteurs, comédiens etc…) me dégoûte ! Tous ces donneurs de leçons me donne envie de vomir ! Il y a longtemps que je ne vais plus au cinéma, ni voir un spectacle ou concert ! Les Français doivent se réveiller en boycottant tous ce monde vivant de subventions publiques donc nos impôts ! Il faut les toucher là où ça fait mal (l’argent!)
    Nous vivons dans une société qui marche à l’envers , c’est le « décricotage » !

  3. Festival d’Avignon, festival de la culture, non, festival de l’ordure. Evidemment pas de réaction à part BV ou CNEW

  4. Pas de réaction des associations anti-raciste? C’est normal chez eux raciste s’écrit au singulier et est à sens unique. Pas de réaction de Rousseau, Mélanchon, M’Bapé, Sy et consort. Pas de réaction de la part des associations bien pensantes donneuses de leçons.

  5. Il est bien évident que ce festival d’Avignon comme d’autres n’accueillent que des raclures de la culture socialo communiste wokiste des beaux quartiers. Spectateurs s’imaginant intellectuels d’un soir que rien ne choque sauf une rayure sur la limousine. Beau spectacle à n’en pas douter. Cette indigène et sa brochette de nouveaux nés préfigure notre avenir si la faiblesse du blanc européen se maintient au niveau actuel. Autoriser pareil spectacle en dit long sur ce pays pourri et dans une ville qui de toutes les façons à perdu son âme depuis bien longtemps.

  6. Quel esprit torturé peut considérer ce genre de spectacle comme de la distraction. Ça a des relents d’une époque sous l’occupation mais à y penser ce n’est vraiment pas trop différent car il s’agit bien d’une occupation qui mène petit à petit au remplacement de notre peuple et de notre culture où l’embrochement de bébés est signe d’une barbarie indigne d’un monde civilisé.

  7. Essayez d’imaginer le contraire…..

    Les levées de bouclier, les indignations et tout le b….tremblement médiatico-bobo-wokiste.

    On leur délivre un blanc-seing, pourquoi s’arrêteraient-ils ?

  8. Je suis prêt à parier que les spectateurs blancs ont trouvé ça génial et que les spectateurs noirs ont du être génés de voir les blancs si lâches. Quelle durée de survie donnez-vous à un peuple qui consacre sa disparition en payant pour assister à de telle bêtise et un tel affront? Les français traditionnel seront remplacés fissa car ils le veulent bien. La nature ne fait pas dans le sentiment ; elle accompagne le plus fort et le plus volontaire.

  9. Quelle honte que des français puissent regarder cela sans renverser la table, et certains doivent même applaudir. Quelle lâcheté !

  10. Je vais poser une question saugrenue (vous êtes avertis). Il y a des « spectateurs » pour aller voir ce genre de « spectacle » ?

  11. Quel scandale , quel outrage , quelle ignominie d’avoir laissé faire une « chose » pareille  » !!! Seuls les NAZIS étaient
    capables d’actes pareils .J’espère que des plaintes seront déposées et que la justice sanctionnera « sévèrement » cet appel à la haine , cet acte raciste anti blanc . Si ces Africains ne se plaisent pas en FRANCE ,qu’ils retournent d’ou ils viennent , c’est a dire l’Afrique .

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