À la foire du Trône, la diversité s’en donne à cœur joie

©ManoSolo13241324/Wikimédia
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Autos-tamponneuses, grandes roues, train fantôme, pêche aux canards… Du 22 mars au 21 avril 2024, la traditionnelle foire du Trône investit la pelouse de Reuilly, dans le XIIe arrondissement de Paris. Près de 300 attractions et manèges sont répartis sur plus de 10 hectares et des pics de fréquentation à 180.000 personnes sont enregistrés pendant le week-end. Une ambiance qui devrait être familiale et festive, mais qui est gâchée, de plus en plus, par des incidents fâcheux. Sur les réseaux sociaux, on ne compte plus les vidéos montrant les exactions de certains « jeunes » en roue libre. Vols à la tire, harcèlements, agressions, bagarres générales… Au jeu du chamboule-tout, la diversité décroche la queue du Mickey !

Barbe à papa, churros et coups de couteau

Le maintien de l’ordre à la foire du Trône n’est pas une mince affaire. Ce n’est pas la municipalité qui nous dira le contraire. Si l’adjoint d’Anne Hidalgo en charge de la sécurité n’a pas encore donné suite à nos sollicitations, la mairie de Paris indique, sur son site officiel, qu’il est désormais nécessaire de mobiliser les services de la police municipale et ceux de la préfecture de police afin de « garantir à toutes et tous une expérience agréable et en toute sécurité ».

En 2007, un agent de la paix y était mort après être intervenu dans une rixe entre « jeunes ». En 2010, la préfecture de police de Paris avait dû lancer un nouveau dispositif de lutte contre la violence, avec interdiction de casques de moto (utilisés comme projectiles lors de bagarres), un système de vidéosurveillance doté de dix caméras et le déploiement de 250 policiers les jours de forte affluence. En 2019, un jeune homme avait été poignardé et laissé pour mort par un groupe qui tentait de lui dérober son téléphone portable. En 2023, une violente bagarre avait éclaté, forçant un policier à faire usage de son taser et à sortir son arme de service au milieu de la foule.

Sur X, certains riverains font part de leur colère. « J'habite non loin de ce zoo. C'est vraiment la pire invention du siècle, le quartier est catastrophique jusqu'à tard la nuit », dénonce un twittos. Un autre ajoute : « J'habite pas loin non plus, c'est vrai que c'est la pire période de l'année. Déjà que Porte dorée, passé une certaine heure, c'est pas hyper secure, mais avec la foire du Trône, c'est 100 fois pire ! »

Une raréfaction des lieux préservés

Comment ne pas voir que cette hausse de la violence consécutive à l’arrivée de populations nouvelles se généralise en France ? La plupart des lieux de loisirs sont désormais touchés : salles de sport, piscines, cinémas, fêtes foraines… Abandonnés à cette insécurité par des autorités démissionnaires et dépassées, certains ont mis en place des stratégies d’évitement. Ils échappent au « vivre ensemble » en privilégiant les derniers espaces préservés que sont les châteaux et les musées ou en se repliant sur des clubs privés aux tarifs prohibitifs. C’est plus compliqué, en revanche, pour les Français aux revenus modestes. Ne pouvant pas fuir, ceux-là sont condamnés à subir.

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Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

27 commentaires

  1. Toutes ces réunions festives et , comme autrefois ,bon enfant, sont open bar pour tous ces délinquants qui n’ont même plus à se déplacer pour trouver une victime

  2. Monsieur Laborde,c’est faut de dire cela,les forrains ne sont pas des gents du voyage,c’est leur métier,ils achètent des manèges qui valent une fortune,j’ai des amis forrains de père en fils depuis plusieurs années et qui n’ont rien à voir avec les gents du voyage,surtout pas d’amalgame.

  3. Après il n’y a plus qu’à se barrer de ce pays décadent, ce que je suis en train de préparer au cas où la vraie Droite n’arriverait pas au pouvoir rapidement. Marre que mes impôts financent cette diversité et de ne plus pouvoir se balader dans des lieux publics sans y être interpellé, agressé… je préfère les payer dans un pays plus soucieux de l’ordre.

  4. La nature ayant horreur du vide, et en matière de répression de la délinquance et criminalité, il y a un vide sidéral. Si vous avez un jardin, essayez de laisser faire la nature, et il ne poussera que les végétaux adventices, non comestibles, il en est de même dans la société multiculturelle Française, dont la gouvernance est la lâcheté.

    • Il y a également ce que l’on appelle les plantes invasives qui finissent pas tuer tout le reste, pour continuer dans le comparatif

  5. Seule solution : la loi immémorielle du talion.! Les forains doivent faire régner l’ordre eux-même (et d’une manière radicale)

  6. ce n’est pas de la faute des mattéo. Ce sont des pauvres jeunes qui s’ennuient. C’est de la faute des inégalités sociales…… On fera encore une marche blanche s’il y a une victime. On entendra encore macrotte 1er dire « plus jamais ça ». Gaby dira qu’il va faire ce qu’il faut. La France court à sa perte, mais …………. jusqu’ici tout va bien.

  7. Pourquoi quand le président sort de sa tour d’ivoire le service de sécurité ressemble à une division blindée ?

  8. Ah, toute cette diversité qui nous enrichit paraît-il. Il suffit de voir l’état de nos finances publiques nous qui sommes les champions du monde de l’immigration sub-saharienne et africaine …

  9. Les forains subissent cette « diversité » malfaisante , que l’état laisse carte blanche aux forains pour faire régner l’ordre dans l’enceinte des fêtes foraines , on verra bien si la « diversité » continue ses exactions.

    • Bof, les forains ne sont pas des exemples de respect des lois, ils sont issus de la communauté des gens du voyage, et je ne suis pas sur que s’ils remplaçaient les racailles actuelles, que la France irait mieux, on le voit dans leurs comportements au quotidien.. Hélas. Mais à qui la faute?

  10. Les problèmes à la foire du trône, ça ne date pas d’hier, mais aujourd’hui c’est carrément devenu « Game of Thrones ». La plupart des lieux publics et des attractions envahis par la « diversité » sont devenus des « no go zones » pour le Français moyen, il devient dangereux, sinon impossible, de s’y rendre en famille. Les espaces disponibles pour les loisirs deviennent de plus en plus rares, quand on y ajoute les transports en commun et les rues, il ne reste plus beaucoup de place pour les Français dans leur pays. Il reste heureusement quelques lieux de culture, et les espaces naturels qui ne sont pas encore occupés … mais pour combien de temps ?

    • Tout le monde n’est pas le bienvenu, comme on le dit souvent, « ce sont les plus gênés qui s’en vont ». Les lieux épargnés sont de plus en plus rares.

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