À l’université Paris Cité, bienvenue au wokistan !

« Initiation à l’histoire du genre », « Identités de sexe et sexualité (18-21e siècle) », « Genre, individu, société (19 - 20e siècles) », « Paris vu d’en bas. La capitale au prisme du genre et des classes populaires (19 - 20e siècles) »…
À éplucher la liste des cours proposés par le département d’histoire de l’université Paris Cité, on constate qu’il faut avoir le cœur bien accroché, ou alors une appétence très forte pour les études de genre, si on veut y faire ses études. Surreprésentée dans le programme des cours, l’histoire du genre y rivalise avec celle de l’Afrique et des « Amériques noires » ou celle de l’esclavage, au détriment de l’histoire européenne et institutionnelle.
Adieu l'Histoire de France
Une orientation profondément ancrée à gauche, donc, et totalement assumée par la faculté issue de la fusion des universités parisiennes Diderot et Descartes, et qui se vante d’être « l’une des premières universités à promouvoir la recherche sur les études féministes ». Le département d’histoire se targue, en outre, « d’avoir dépassé le découpage traditionnel en quatre périodes historiques, qui concernaient surtout les sociétés occidentales, pour mettre l’accent sur des clivages plus forts, telle la découverte d’autres aires géographiques et linguistiques ».
Bref, tout un verbiage pour justifier la très faible représentation des cours fondamentaux sur l’Histoire de France, remplacés par quatre « spécialités » parmi lesquelles figurent l’« histoire des mondes extra-européens », l’histoire économique et sociale, définie notamment comme l’histoire de « l’immigration, des minorités, des déviances et de l’exclusion », et enfin l’histoire des femmes, du genre et « des sexualités ».
S’il apparaît normal que les universités aient des spécialités sur lesquelles elles concentrent leurs recherches et certains cours, il est surprenant de voir la place qu’elles prennent à l’université Paris Cité.
Dès la première année de licence, en effet, les programmes orientent les étudiants vers ces thèmes secondaires, écrasant au passage les fondamentaux de l’histoire. Pas de préférence française pour le choix des cours. Adieu l’Histoire de France et ses grandes figures, adieu les cours sur le règne de Philippe le Bel, Louis XIV et Clemenceau. Ils seront abordés au hasard d’un cours aux thématiques « transversales », comme celui qui explore les « besoins, ressources et sociétés au XIe-XVe siècles » et qui « montre l’importance de cette période pour construire un mode durable de développement à partir d’un ensemble de ressources renouvelables ». Adieu les cours sur le temps des cathédrale et le règne de Saint Louis. On abordera le Moyen Âge au prisme des inégalités, dans un cours sur les « inégalités de genre, de fortune, de statut ou de pouvoir » ou sur les disparités de genre devant la justice.
Dès la deuxième année de licence, un cours d’initiation à l’histoire du genre est imposé aux étudiants, et occupe autant d’heures qu’un cours d’histoire médiévale ou contemporaine.
Au fondement de tous ces cours, un présupposé demeure : le genre est une construction sociale et il s’agit d’en comprendre la formation au fil des siècles. C’est sans doute la seule vérité dont il n’est pas permis de douter, au risque d’alerter la vigilance de la Cité du Genre, qui soutient ces cours.
Promouvoir les études de genre
Destinée à « promouvoir les études de genre » au sein de l’université et de ses partenaires, la Cité du Genre soutient aussi les chercheurs et attribue des bourses de 15.000 euros pour favoriser les recherches sur le sujet. Une offre alléchante pour les jeunes chercheurs, qui pourront aussi bénéficier d’une bourse de la mairie de Paris allant de 10 à 20.000 euros, la seule bourse allouée à la recherche par la municipalité, avec celle pour la recherche sur l’antisémitisme et la xénophobie. Tout un programme !
Il n’est, dès lors, pas étonnant de croiser sur les bancs de l’université de nombreux étudiants transgenres. La faculté les autorise à « utiliser leurs noms et prénoms d’usage ». Et sur les groupes de discussion en ligne, ceux-ci bénéficient d’un canal particulier pour échanger sur leurs expériences et leurs difficultés et partager les adresses de médecins « bienveillants ».
Bienvenue au Wokistan, donc, c’est tout ce qu’on peut dire au jeune étudiant qui entre en licence d’histoire à l’université Paris Cité. Que le futur historien s’arme d’une sacrée dose de culture, s’il veut obtenir son diplôme avec un bagage historique qui ne se réduise pas à l’histoire de la sexualité, du genre ou des minorités.
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30 commentaires
Et cela donnera quoi avec ces étudiants devenus plus tard enseignants en « Nouvelle Histoire de France » ?
Le « futur historien » sérieux ferait mieux de passer par Normal sup’ , les écoles des Chartes ou du Louvre, ou d’aller étudier à la catho d’Angers ou de Lille..
Dans environ 10 ans, compte tenu de la natalité majoritairement maghrébine, si la France ne stoppe pas immédiatement la submersion migratoire islamique, nos universités et donc notre civilisation vont mourir.
« Moins ils ont de talent plus ils sont fiers, vaniteux et arrogants. De toute façon ces idiots [fools en anglais] en trouveront toujours d’autres qui les applaudiront. » Erasme, 1509.