À Lyon, une chorale de rue remet Noël à l’honneur
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Les 18, 20 et 22 décembre, des chants traditionnels de Noël se sont envolés des rues de la capitale des Gaules. Un projet monté par quelques amis, avec un objectif : retrouver la fraternité et la chaleur de Noël.
Une quinzaine de chanteurs, une violoniste et des passants émus : il en a fallu peu pour que le Chœur de Lyon réussisse à égayer la ville. À quelques jours de Noël, la morosité de la crise sanitaire ajoutée à l’écologisme ambiant de la mairie lyonnaise ont plongé la ville dans une triste monotonie. Seul un sapin en verre et en acier, imaginé par le designer Arnaud Lapierre, accompagné de quelques guirlandes, vient rappeler les traditions oubliées.
Alors, pour contrer ce triste climat, quelques amis ont monté un projet : une chorale de rue pour chanter des chants traditionnels. Chacun a communiqué autour de l’événement centralisé sur un simple groupe de la messagerie en ligne Telegram. Est bienvenu qui veut !
🔴 « Il est né le divin Enfant » par une chorale de rue à #Lyon. Sapin ici, cantiques là… dans les villes dirigées par des maires écologistes, l’esprit de #Noël fait de la résistance. pic.twitter.com/WhRKJxHvpN
— Boulevard Voltaire (@BVoltaire) December 18, 2021
Françoise, une des responsables du projet, nous a fait part de son enthousiasme : « L’idée n’est pas d’être en spectacle mais de se rassembler comme autour d’un feu, pour retrouver les valeurs de la fraternité. Avec le Covid, les gens ne savent plus être fraternels. Notre simple objectif est de tisser à nouveau du lien social, un peu de chaleur, grâce à la beauté des traditions chrétiennes. » Et c’est mission accomplie pour le groupe de choristes. Si certains passants se sont montrés méprisants, beaucoup se sont arrêtés devant le spectacle, réjouis.
Plus encore, les fonds collectés lors du concert du 20 décembre ont permis à un sans-abri de dormir à l’hôtel une nuit et de financer son billet de train pour qu’il puisse rejoindre sa tante pour les fêtes. Le reste de l’argent sera reversé aux orphelins de guerre.
« Nous ne produisons rien d’extraordinaire, rien que le fait de chanter à quatre voix est très chaleureux, et c’est ce qui plaît aux gens. » Au programme, pourtant, l'Alma Redemptoris de Palestrina, le O magnum mysterium de Victoria et le Cantique de Jean Racine, entre autres chants traditionnels. De quoi réjouir des passants conquis par ces airs majestueux !
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