À Nantes, pour la Journée des femmes, on promeut le… hijab !

C’est Florence Bergeaud-Blackler, fondatrice du Centre européen de recherche et d’information sur le frérisme, connue pour ses travaux et son livre (Le Frérisme et ses réseaux), qui publie cette affiche sur son compte X.
Le 8 mars prochain reviendra, comme chaque année, la Journée internationale des droits des femmes, et la ville de Nantes s’y prépare, mettant au programme maintes manifestations qui s’étaleront sur tout ce mois printanier. On découvre donc, à cette occasion, une affiche illustrée par le portrait d’une ravissante jeune femme, maquillage soigné, sourcils parfaitement dessinés, faux-cils épais et bouche pulpeuse mais… la tête ceinte du hijab blanc. C’est - attraction parmi d’autres - l’affiche d’un défilé de mode sponsorisé par la ville de Nantes, portant ce slogan : « Elles nous inspirent, femmes de talents et de luttes ».
Nantes municipalité charia-compatible ? pic.twitter.com/o9KhcOqQM5
— Florence Bergeaud-Blackler (@FBBlackler) February 16, 2025
Ce qui pose au moins deux questions : qui cette jeune femme est-elle censée inspirer ? Et contre qui ou quoi lutte-t-elle, en ce mois des droits des femmes ?
Et pour la jeunesse, de la bouillie militante
Ces questions sont fondamentales et l’étude des diverses manifestations organisées autour de cette journée montre à quel point Nantes, ville phare de l’inclusion et de la diversité, fait figure de laboratoire du wokisme, mais aussi le département de Loire-Atlantique lui-même.
C’est encore Florence Bergeaud-Blackler qui interroge, sur son post : « Nantes, municipalité charia compatible ? » On dira qu’à l’évidence c’est une ville perdue dans ses bons sentiments, mûre en effet pour la « soumission » telle que l’a décrite Houellebecq dans son roman éponyme.
C’est ce qui ressort d’une plongée dans le détail de toutes ces expositions, débats, ateliers, spectacles, etc., censés entraîner et accompagner les femmes sur les chemins de la libération. La libération du mâle, puis du couple hétérosexuel, bien sûr.
Puisqu’il faut être ludique, l’entraînement démarre par un quiz à l'attention des collégiens : « Les clichés sexistes traversent les époques : "femme au volant, mort au tournant", "c'est une vraie fée du logis", "c'est elle qui porte la culotte"... Mais ces expressions sexistes sont-elles vraiment fondées ? À vous de jouer pour le vérifier ! » On notera, au passage, que l’expression « fée du logis » est plus valorisante que méprisante, et que relever que c’est madame qui porte la culotte est plutôt dégradant pour monsieur, mais passons…
Pour les générations adolescentes, l’accent est mis sur les règles avec ce thème : « Précarité menstruelle, galère mensuelle ». La question économique est mise en avant alors qu’il semble que les jeunes filles sont pour une bonne part d’entre elles totalement ignorantes du fonctionnement de leur corps : c’est quoi, les règles, c’est quand, ça sert à quoi ? Mystère. Leur dire que cela va faire d’elles des femmes et les préparer à la maternité ? Sûrement pas ! Globalement, c’est dégoûtant, c’est cher et c’est discriminant. Et puis, c’est un esclavage. Un calcul savant est fourni aux adolescent(e)s : « Tous les 28 jours pendant environ 39 ans, soit environ 500 fois dans une vie. 500 fois où il faut se protéger. »
Des podcasts donnent l’ambiance, permettant de mesurer la bouillie militante servie à cette jeunesse. Ainsi, une jeune fille explique : « Dans les toilettes, [les protections sont] libres d’accès. Avant l’installation des distributeurs dans les collèges, il fallait aller à l’infirmerie. Après, il y a toute la problématique aussi des personnes qui sont identifiées filles mais qui n’ont pas d’utérus (sic) et du coup se retrouvent avec cette problématique là. » On s’étonnera, après cela, qu’un jeune homme en rêve de transition exige d’être traité par un gynécologue…
Tout le monde est concerné, sauf les femmes et les hétéros
Autre jeu de questions-réponses, « le Violentomètre », soit une évaluation de « ce qui relève ou non des violences à travers une graduation colorée par 23 exemples de comportements types qu’un partenaire peut avoir ». Attention, hein, pas de sexisme là-dedans, car « bien qu’il ait été conçu au départ pour les adolescentes et les jeunes femmes, le violentomètre s’adresse à toutes et tous, femmes et hommes quel que soit leur âge ». Pourquoi, alors, les questions sont-elles toutes ainsi formulées : « PROFITE – Ta relation est saine quand il… » ; « VIGILANCE, DIS STOP - Il y a violence quand il… » ; « PROTÈGE-TOI, DEMANDE DE L’AIDE, tu es en danger quand il… »
De même, une conférence débat a pour mission d’« apporter un éclairage sur les inégalités économiques dans le couple hétérosexuel ». Son titre : « Quand on aime, on ne compte pas ? Quand le couple hétéro (sic) appauvrit les femmes » D’où il faudrait déduire qu’il n’y a pas de problèmes d’argent dans les couples homosexuels ? Tout comme il n’y a pas de violence, sans doute, ni de divorces ? Rien que du bonheur et des enfants PMA ou GPA ?
On le voit, il n’y a dans tout cela que de belles intentions. La preuve, on a emmené les collégiens en rangs par deux voir l’exposition « Sans gêne » consacrée aux règles. Eh bien, figurez-vous qu’ils étaient tous très gênés, justement, surtout les filles, qui auraient bien voulu qu’on restât entre filles. Mais la pudeur, hein, c’est une affreuse survivance du patriarcat blanc !
Fort de ses avancées, le département de Loire-Atlantique a obtenu, au mois de février 2021, la « double labellisation AFNOR : égalité et diversité ». Il apporte, paraît-il, « une vigilance particulière sur l’intégration des enjeux d’égalité et de diversité à travers toutes ses actions et ses politiques publiques ». C’est comme cela qu’au nom de la lutte contre le patriarcat, on fait la promotion des jeunes filles voilées. Alors, oui, on peut se le demander : Nantes est-elle une municipalité charia-compatible ?

Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR

39 commentaires
Si j’ai bien compris, il vaut mieux pour une femme qu’elle porte un voile plutôt qu’une culotte ? Tout un programme !
Bien sûr. Tout comme Rennes, au pays des Bretonskons qui votent à gauche.
L’intérêt est beaucoup plus grand pour les femmes voilées que violées …
vous avez entièrement raison ; J’adhère !
Avec le hidjab, les 500 règles sont moins pénalisantes ?
Ou alors je n’ai rien compris au message nantais…
Et ils veulent nous faire croire que le foulard est une question de pudeur ? A voir cette bonne femme sur l’affiche, hyper maquillée, on se dit qu’ils nous prennent vraiment pour des imbéciles…..
Quand la Bretagne s’éveillera, on mettra tout ça dehors, à commencer par les municipalités:
Avant on avait les Barons corrompus de droite et on a maintenant les Imams de gauche, c’est merveilleux.
Enfin, c’est pas partout!
Ben heureusement !
La stratégie de la multiplication des provocations bat son plein !… Tout est bon pour saturer l’espace public. Le sujet fera la Une pendant un certain temps. On en débattra sur les plateaux TV jusqu’à la prochaine provocation qui viendra la remplacer, et qui occupera encore et encore le temps précieux et les énergies aussi précieuses au lieu d’avancer afin de relancer ce pays qui sombre sous ces provocations.
La France dort. Les parisiens, les nantais, les bordelais, les lyonnais, les grenoblois n’ont qu’à s’en prendre qu’à eux-mêmes. Chut, ils sont dans leur bulle..
Combien de musulmans à Nantes ?
On pourrait espérer que l’absurde reste pour ce qu’il est, mais non, et Nantes est toujours en figure de proue.
Cette affiche racoleuse, est si bien faite. Pourquoi les jeunes se laissent-elles influencer à ce point ?
Par provoc.
Devinez qui seront les premiers a cracher sur cette affiche ?
VRAI ! (rire)
Nous sommes en France, marre des élites qui décident contre le peuple
Mais qu’ont ils fait de cette magnifique ville qu’était Nantes dans le passé. Quelle bonheur de faire ces 80 Km de Noirmoutier à Nantes pour y passer la journée., même la contourner c’est de côtoyer avec l’enfer.
Comme pour l’insécurité , Juste un sentiment de Grand Remplacement …..