À Noyen-sur-Sarthe, des néo-ruraux lancent une pétition contre le bruit et les odeurs des animaux
![vache vache](https://media.bvoltaire.fr/file/Bvoltaire/2024/04/IL20240409192714-cow-1495509_960_720-929x522.jpg)
Le tintement des cloches, le chant du coq, le vrombissement des tracteurs, le meuglement des vaches qui vont à la traite… Tels sont les charmes de la vie de nos campagnes françaises qui résistent encore tant bien que mal à la mondialisation.
Mais les néo-ruraux (ceux qui habitaient dans les villes et sont venus chercher le calme de la campagne) ne l’entendent pas de cette oreille. Ils trouvent le moyen de se plaindre, au point même de lancer une pétition à Noyen-sur-Sarthe contre la mairie, rapporte Europe 1. L’objet de cette pétition ? C’est « par rapport au coq, aux animaux, aux odeurs », explique le maire Jean-Louis Cousin, décontenancé... À quand les pétitions de nos citadins par rapport à l’eau qui mouille ou au feu qui brûle ? Une telle déconnection de la réalité est pour le moins étonnante.
Les habitants de Noyen-sur-Sarthe ne se laissent pas avoir pour si peu. Ils ripostent avec les mêmes armes que les nouveaux venus des villes : sur le bureau du maire attendent d’être collées des dizaines d’affiches sur lesquelles on peut lire : « Le clocher rythme la vie du village » ou encore « Si vous appréciez tout ça, vous êtes les bienvenus. En cas d’allergie, bonne route ! »
Les citadins veulent vivre dans une campagne qui n’existe pas
Cela n’est pas sans rappeler le confinement, pendant lequel les « élites » urbaines (ou du moins ceux qui se considèrent comme tels) ont fui leur appartement trop petit pour rechercher l’espace d'une campagne qu’elles méprisent allègrement le reste du temps. Elles avaient trouvé le moyen de se plaindre du bruit. Cela peut aller très loin, d’ailleurs !
En mars 2022, Boulevard Voltaire évoquait le cas de Vincent Verschuere, cet agriculteur condamné par la cour d’appel d’Amiens à payer 102.000 euros de dommages et intérêts à des voisins, et à remédier dans un délai de trois mois « aux troubles anormaux du voisinage ». Il était condamné pour le bruit et l’odeur de ses vaches. Ces citadins veulent vivre dans une campagne qui n’existe pas : la campagne des vacances éternelles, sans les odeurs de fumier, sans les bruits « parasites »… Trop habitués au canapé et à Netflix, ils oublient que les habitants des campagnes travaillent ! Que les vaches constituent le salaire de certains et que les tracteurs sont leur outil indispensable. Sans ces agriculteurs, les rayons alimentaires du supermarché favori de nos citadins seront vides et nos paysages ne seront plus entretenus par leurs animaux et leur travail ! Alors, remercions les, d’autant plus qu’ils sont bien souvent payés une misère pour un acharnement exemplaire au labeur !
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62 commentaires
Doublement piqués et masochistes ces citadins qui veulent s’installer chez les partisans de Marine Le Pen ! On voit hélas nos petites communes changer avec ces « no-where », farouchement individualistes, qui ne daignent même pas aller à la cérémonie de voeux du maire ou à celle du 11 novembre au monument aux morts…mais râlent si la distribution des oeufs de Pâques à leurs rejetons ne les satisfait pas ! Les premiers à nous emmerder, comme Macron… qu’ils fichent le camp ailleurs!
ce commentaire sent le vécu! Bon courage , si vous devez supporter ces « parigots » qui m’ont amenée à quitter Paris, il y a déjà longtemps!
Que ces fâcheux cessent définitivement de venir à la campagne ….Ca nous débarrassera tous …
La justice n’a rien d’autre à faire que de traiter des plaintes aussi débiles ?
Et en plus de leur donner raison. La justice n’a pas plus de bon sens que les plaignants.
Pauvre agriculteur contraint a dépendre de ces envahisseurs incapables de s’adapter. Faudrait il donc toujours ce soumettre à la volonté des envahisseurs de nos jours, et ceci sans broncher.
La justice devrait les condamner à une semaine dans une étable, jour et nuit. Après, ils partiraient en courant pour ne plus revenir.
Ces citadins sont d’ une bêtise qui n’ a d’égal que leur suffisance!
Qu’ils restent dans la ville s’ils ne veulent pas entendre le coq chanter ou les vaches meugler.
Ne vous laissez pas faire,les amis!
Dans leurs plaintes, ces néo-ruraux oublient les mouches, les guêpes, les taons et les piaillements des moineaux qui se lèvent tôt…
Tout ce petit monde est très gênant…Mais alors, il reste quoi pour habiter tranquilles?
Seuls les cimetières sont silencieux…
Excellent !
Très simple il ne faut plus leur vendre de nourriture venant du travail des agriculteurs même transformés. Quelle nouvelle société de mer-de. En parlant de mer le poisson sent aussi et doit également les déranger. Tant qu’on laissera la parole ou simplement des lignes à tous ces extrémiste ils sortiront de tous côtés. C’est comme les écolos retirez leur tout ce qui est industriel en commençant par les téléphones et ne les limitez qu’aux nourritures bio.
Non, c’est trop gentil, du pain et de l’eau, c’est tout.
Et ces nés-ruraux vont défendre la planète , donner des leçons , cela en devient insupportable mais comment peut-on garder notre calme face à des imbéciles ! Je soutiens nos paysans sans eux ce serait la famine
Ces gens se conduisent comme les immigrés : ils veulent nous imposer leurs façons de vivre! Qu’ils restent en ville, continuent à voter pour le caporal président et nous fichent la paix
Si les bobos préfèrent le bruit des discothèques l’odeur du métro et l’air pollué qu’ils restent chez eux ! La campagne appartient aux ruraux et aux animaux et tous ceux qui en acceptent les règles sont bienvenus . Comme partout si vous n’êtes pas satisfaits vous allez ailleurs personne n’est prisonnier d’un village où d’un pays . Aimez la campagne ou quittez là , idem pour la France.
Les bobogochos devraient s’installer dans le 93 chez leurs chers migrants pour profiter du vivre ensemble multiculturel au lieu de s’installer chez les ploucs attardés de Gaulois de souche.
il n’y a pas que la seine-st-denis, mais c’est une école de la vie, certes moins attirante et plus difficile que nos vertes campagnes, sûrement qu’il y aurait beaucoup à y apprendre pour des bobos gâtés et capricieux.
Ils veulent contester, s’imposer par tous les moyens. Il leur faut autre chose que des paroles, des actes de façon à leur faire comprendre qu’ils ne sont pas les bienvenus. Prenez votre manche à balai, un bâton, des coups de pieds, chassez-les de là et dites-leur de dégager.
Et si ce maire déposait plainte contre la c*nnerie de certains de ses administrés ?
« les c*ns, ça ose tout. c’est même à cela qu’on les reconnaît ».
Personne ne les a obligés à venir vivre à la campagne et ils sont libres d’en repartir manu militari. Ils veulent les avantages du monde rural mais pas les inconvénients. Ces citadins n’ont pas d’âme par contre la campagne en a une.
Les vaches n’ont plus qu’à serrer les fesses … les électeurs d’Anne Hidalgo et d’Emmanuel Macron débarquent à la campagne.
Ça ressemble à un canular du 1er avril tant c’est gros. Si ces gens ne se sentent pas bien à la campagne, où personne ne leur a demandé de s’installer, qu’ils retournent en ville et foutent la paix aux vaches et aux coqs.
Quel mépris pour nos paysans et nos terroirs qui les nourrissent !
Mais alors qu’ils restent en ville et qu’ils votent Macron , ils auront les petits caïds qui font la loi , les islamistes qui intimident les filles qui ne portent pas le hijab. Comme l’a dit Macron , il y’a encore des Gaulois réfractaires, qui ne se sentent pas agressés par le son des cloches ou par des vaches qui meuglent dans un pré. Les campagnes ont plébiscité MLP à juste titre; marre, de ces donneurs de leçons , de ces « sachants » arrogants qui ont mis la France dans cet état lamentable
« Qu’ils votent Macron »sic dixit P.A Foch;
c’ est déjà fait!
On a aussi ceux qui ne mangent plus de viande parce que l’élevage pollue et entraine la déforestation. Pour compenser, ils boivent du lait et mangent du fromage. Pour nos « élites », du lait et du fromage qui viennent du magasin mais certainement pas d’un élevage.
Ils n’ont d’ailleurs jamais vu de lait sorti du pie de la vache.
Du lait qui sort d’une vache ? Mais non voyons, tout le monde sait que le lait sort d’une brique en carton !
Le PIS de la vache!
Je m’installais lorsque j’étais gamin dans le foin derrière les vaches et mon oncle au moment de la traite me demandait d’ouvrir la bouche et m’envoyait d’une manière précise un jet de lait tiède qui passait directement du producteur au consommateur.
Je demandais un jour à l’un de mes petits fils (6 ans)qui produisait le lait qu’il buvait et en bon habitant de la ville, il m’a répondu « le super marché papy ». J’ai donc du, en temps que petit fils d’agriculteurs, lui expliquer la ferme et ses animaux où j’avais passé une jeunesse heureuse, à l’époque on travaillait encore avec les chevaux ,évidemment des ardennais qui avaient une force et une endurance exceptionnelle. On était loin de penser qu’un jour nous aurions connu une telle imbécillité.