À moins qu’un autre homme libre ne s’élève contre Macron…
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Le PS et LR n’ont toujours rien compris. Macron leur a donné une magnifique leçon, il y a huit jours, sur France 2. Quelle claque, mes amis ! Les intellos voient la flagornerie de Delahousse, mais les Français ont vu un gouvernement incarné qui s'occupe d'autre chose que de petite cuisine politicienne.
Eh oui ! Si l’on peut reprocher à Macron bien des choses, à commencer par la destruction des familles ou des classes moyennes, force est de constater le réel. Au-delà de son mondialisme à tout crin, au-delà de sa soumission à un capitalisme tel qu’il a pu exister au XIXe siècle, Macron annonce et fait. Son précepte est bien : les chiens aboient, la caravane passe. "Je laisse à Wauquiez ses commentaires, la haine qu’il a pour votre serviteur ; cela fera son quotidien. Mais cela ne fera pas manger les Français, cela ne fera pas progresser le pays. Les Républicains ne disent rien, ne proposent pas de projet. Les gens qui s’opposent par l’insulte n’ont aucun intérêt. Les commentaires politiques ne m’intéressent pas. Les uns me trouvent de droite, les autres me trouvent de gauche. Tout cela ne m’intéresse pas."
Ainsi fit-il les lois sur le marché du travail, ainsi voyons-nous espoirs concernant les réformes dans l’éducation, ainsi peut-être même celles relatives à l’accueil ou le renvoi des migrants. Non point qu’il faille faire confiance aveugle à ce nouveau Bonaparte, mais… Il dépasse le cadre des partis ; il en sortit. Et c’est bien ce que les Français attendent, comme le démontre une cote de popularité en forte hausse, 6 points en un mois, plus de 50 % des Français. Car l’art de gouverner n’est plus celui des accointances politiciennes. Le temps de la IVe République a vécu, et celui d’une Ve République dévoyée par le rabaissement du mandat présidentiel à cinq ans aussi.
Mais en réalité, non. Cet homme revient aux fondamentaux de la Ve : un homme élu par un peuple, bien au-dessus des partis. On a envie de dire : c’était de Gaulle.
Rions un peu : LR en capilotade, réduit à ne savoir que faire avec ses Constructifs", limité à 12 % des intentions de vote aux prochaines européennes ; on s’esclaffe du PS, réduit à son plus petit commun dénominateur, 8 % ; eux qui ne savent que juger des choses en fonction de ce qu’ils croient être leurs intérêts partisans et dont se moque éperdument le peuple, lequel a d’autres chats à fouetter. Lui a deux bras, et deux jambes. Son attente est de vivre du fruit du travail des premiers et ne pas devoir prendre les deux autres à son cou devant un islam qui sidère au-delà du monde journalistique (cf. l'interview de Louis Aliot, jeudi dernier, par Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV) mais bel et bien au sein des partis, puisque nul n’ose en dénoncer le danger mortel et l’impossible mariage avec les principes de la France : Liberté, Égalité, Fraternité.
Oui, Macron a donné un sérieux coup de serpillière aux partis. Eux qui ne raisonnent qu’en terme de droite – gauche… Eux qui pensent que le mieux possible est cette nuisible pensée partisane, les uns contre les autres, les uns (les vainqueurs) excluant les autres, eux dont le seul objectif est le pouvoir pour le pouvoir, la victoire contre les autres. Et non pas la victoire dans un projet pour la France, pour la restaurer, pour se soucier de chacun, des plus humbles aux plus entreprenants. Oui, sacré coup de vieux ! On m’objectera que 20 % des Français n’adhèrent pas à mon analyse… La vieillesse du monde… Ceux qui préfèrent avoir tort avec Sartre que raison avec Aron, ceux pour qui il est mentalement impossible de s’interroger sur les raisons de défaites successives et du déclin de la France.
Aussi nous reste-t-il comme opposition véritable, ayant un projet pour tous les Français, le seul FN. Ajoutons que les micro-partis et mouvements divers qui se disent à droite de LR ont vocation à s’agréger au Front national, qui demeure et depuis son origine un mouvement trans-partis (au sens droite-gauche).
À moins qu'un autre homme libre ne s'élève contre Macron. On songe à Pierre de Villiers, bien évidemment. Il serait cocasse qu'après Mitterrand contre de Gaulle, du camp de notre France émerge un général qui, redonnant l'espoir et la force, fasse notre Épinay, par exemple à Béziers !
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