À Saint-Étienne, des « antifas » gazent deux colleurs d’affiche pro-Zemmour dans leur voiture
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Les colleurs d'affiche de Zemmour deviennent la cible des militants d'extrême gauche violents. Selon le témoignage de « Joseph », responsable Reconquête (le parti d’Éric Zemmour) à Saint-Étienne (Loire), deux colleurs d’affiche ont été gazés avec du gaz lacrymogène dans leur véhicule par une vingtaine d’antifas, ce mardi 7 décembre.
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« Avec des barres de fer, ils ont frappé les vitres pour mettre du gaz lacrymogène dans le véhicule, alors que nos deux amis étaient à l'intérieur ! » se remémore avec angoisse le militant, partisan d’Éric Zemmour. Ils étaient partis à onze pour coller des affiches, ce mardi 7 décembre, dans les rues de Saint-Étienne. « C’était une soirée collage, sur les affichages dédiés à cela, dans un quartier plutôt tranquille », raconte Joseph. Repérant une première fois un groupe d’une vingtaine de militants d’ultra-gauche, ils préfèrent revenir vers leurs voitures pour rentrer chez eux en sécurité. Les onze partisans d’Éric Zemmour sont dans leur véhicule quand la première voiture est assaillie par une vingtaine d’individus aux visages masqués. Des barres de fer s'abattent sur le pare-brise et sur la vitre latérale droite. Les antifas projettent alors du gaz lacrymogène à l’intérieur de l’habitacle. Deux personnes sont bloquées. Le responsable des militants décide d’intervenir avec les sept autres. « Nous avons subi des coups pour libérer nos deux amis. En face, ils avaient des barres de fer, des ceintures ou encore des casques de moto. J’ai dit Vive la France ! Je ne pouvais pas laisser mes militants sans défense », explique-t-il. Ce responsable précise : « Nous n’étions pas là pour nous battre, au contraire, dès que nous avons vu ce groupe menaçant, nous avons décidé de partir. Nous voulions à tout prix éviter la confrontation. » Finalement, après quelques coups échangés, le groupe d’agresseurs préfère partir de crainte que la police n’arrive.
« Nous avons tous porté plainte au commissariat, indique le référent Reconquête de Saint-Étienne. J’en ai pour quatre jours d’ITT et une semaine d’arrêt de travail. Mes militants sont sous le choc. L’un deux s'est par ailleurs fait voler son portable. »
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