Actes antichrétiens : les Chemises blanches se retroussent les manches

chemises blanches

Le collectif Les Chemises blanches prend de l’ampleur, en cette fin d'été. Après avoir tracé une ligne rouge symbolisant le trajet macabre d’Axelle Dorier, après avoir symbolisé une justice bancale devant le tribunal de Marseille et après une balade à vélo munis de niqabs, le collectif s’est attaqué aux actes antichrétiens.

Dans une vidéo publiée sur YouTube, on peut voir le collectif y dénoncer les trop nombreux actes qui ont ébranlé la communauté chrétienne, ces derniers mois. Mais visant plus loin, c’est le respect du patrimoine français que ces jeunes réclament. Le collectif a décidé d’agir et de protester à sa manière face à ces dérives. C’est en construisant une croix pour la chapelle de Saint-Pilon dans le Var – lieu d’une exaction – que le collectif a voulu montrer la détermination d’une France qui ne souhaite plus laisser faire les déconstructeurs de notre culture.

La chapelle de Saint-Pilon est nichée dans le célèbre lieu de pèlerinage de la Sainte-Baume, dans le Centre Var. Située à 994 mètres d’altitude, la petite chapelle célébrant Marie-Madeleine a été, récemment, le théâtre d’un acte violent. Dans le week-end du 8 au 9 août, un groupe s'est introduit par effraction dans la chapelle et y a fracassé une statue en plâtre représentant sainte Marie-Madeleine. Dans les lieux était tagué qu’il était anormal « qu'une grande sainte comme sainte Marie-Madeleine soit représentée de telle manière ». Un acte d’ultra-religieux ou de personnes malveillantes voulant faire porter le chapeau à d’autres ? L’enquête est en cours.

Les Chemises blanches ont construit une croix en chêne, qu’ils ont pris soin de faire bénir par le père Joseph. Ils ont ensuite effectué le trajet de la déambulation, partant de Nans-les-Pins pour se rendre tout en haut du pic de Saint-Pilon, pour y placer la croix en lieu et place de la statue tristement abattue. Le message est clair, selon Morgan, le responsable de ce mouvement : il faut agir pour éviter que des « symboles de notre patrimoine national soient les cibles d’une dégradation, par tout extrême que ce soit ». Au-delà de l’aspect religieux d’un tel lieu, c’est avant tout la volonté de protéger nos pierres qui font notre nation et, ainsi, « d’exprimer notre attachement au patrimoine français, ce qui a motivé notre action », précise Morgan.

Cette déambulation a rassemblé près d’une centaine de personnes, en ce dimanche 30 août. Des Chemises blanches se réclamant apartisans et voulant incarner le sursaut de la France des territoires, face au laxisme étatique. D’autres actions sont prévues pour septembre.

Joseph Gallard
Joseph Gallard
Étudiant en Sciences politiques

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