Adieu à Rima Abdul-Malak, ministre du wokisme et de l’air du temps…

RIMA

Derrière sa gouaille et ses tailleurs roses, Roselyne Bachelot aimait l’élitisme de l’opéra. Elle fut ministre de la Culture pour plaire à l’électorat bourgeois d’Emmanuel Macron. Rima Abdul-Malak lui succéda. Elle aimait l’ancrage populaire de "Clowns sans frontières". Idéal pour plaire à l’électorat de gauche d’Emmanuel Macron, lequel vient de donner des signaux de fumée à droite en nommant Rachida Dati.

Avant elles, il y eut Françoise Nyssen et Franck Riester, que tout le monde a oubliés. La première, patronne de la maison d'édition Actes Sud, marquait la volonté du Président de mettre des spécialistes à leur spécialité. Quant à Franck Riester, un garçon passé de la concession automobile à la politique, il sombra dans les profondeurs du Covid.

Le monde du spectacle se dit aujourd’hui « très inquiet » de son nouveau ministre. Pensez, une femme estampillée à droite : que connaît-on à la culture de ce côté de l’échiquier politique ? La précédente, en revanche, leur plaisait beaucoup.

La bonne copine de la gauche

Rima Abdul-Malak était aimée du Monde et de Télérama, cajolée par Libé, encensée par Mediapart… Tous l’appelaient par son prénom : c’était « Rima », la bonne copine dont ils vantaient la « liberté de parole » quand elle fustigeait les médias du groupe Bolloré, dénonçant l’absence de pluralisme de CNews ou Europe 1. Enfourchant le dada du retour de l’extrême droite galopante, elle se serait pris les sabots dans la loi Immigration. Trop confiante dans le gauchisme macronien, elle compte, elle aussi, parmi les victimes de Depardieu, mais côté Légion d’honneur.

Télérama ne s’est pas remis de la passation de pouvoir rue de Valois : « Rima Abdul Malak n’est plus rien mais (elle) quitte le ministère de la Culture comme une rock star qu’elle n’a jamais été. » Qu’a fait la rock star, pendant ses vingt mois de ministère, à part dénoncer le retour de la bête immonde ? Car c’est elle qui le dit : l’essentiel de son action a été « la défense de la liberté de création, une culture ouverte et vivante qui accueille la diversité comme une chance pour notre pays, et la lutte contre l’extrême droite, ses manipulations, ses stigmatisations ».

Entre parité et harcèlement...

L’essentiel de son action, entre « parité » et « harcèlement », aura plutôt tourné presque exclusivement autour de la cause des femmes. Ainsi Rima Abdul-Malak annonçait-elle, en décembre, lors du Comité Égalité « élargi aux enjeux de la diversité », l’obligation d’une formation pour l’ensemble des équipes au début de chaque tournage de film. Cette formation sur la « prévention des violences et harcèlements sexuels et sexistes » (VHSS), dispensée par le CNC (Centre national du cinéma et de l'image animée), est devenue la condition sine qua non à l’obtention du « bonus parité », à hauteur de 15 % du financement. Y sont désormais soumis tous les secteurs du monde de la culture, placés sous l’œil attentif de l’Observatoire de l’égalité femmes-hommes.

Big Brother étend ainsi sa formation « aux salariées et salariés permanents et intermittents du spectacle vivant, de l'audiovisuel, du cinéma, du jeu vidéo, des arts visuels et du livre victimes ou témoins de VHSS » et surveille étroitement aussi bien les jurys des festivals que les établissements encadrés par le ministère de la Culture et de l’Éducation sous la houlette du même CNC. Une stricte parité doit y régner sans que l’on sache si une part est toutefois réservée aux personnes LGBTQIA+ en incertitude de genre. Bref, Rima Abdul-Malak aura surtout été le ministre du wokisme. Et de l’air du temps…

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Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste

Vos commentaires

24 commentaires

  1. Que ce soit Macron ou son dauphin , ce poste ministériel qui devrait être le sanctuaire de notre passé, de notre Histoire, de notre culture, mais en regard des personnalités nommées on a du mal à comprendre où cette dame très wokisée ou sa récente successeure en sont les dépositaires . Ainsi qu’il en est de toute la vision de la politique sociétale de l’exécutif , est-ce un pied de nez dans ce domaine culturel à tous ceux et celles qui veulent défendre notre civilisation , ses coutumes , la gloire de son passé, met avis que ce ne sont pas les bonnes personnes à ce poste , de par leur idéologie et leurs origines. Quant à Mme Abdul-malak aucun souci pour être recasée , avec les accointances qu’elle a dans l’audiovisuel public . Le doute au sujet de Mme Dati reste entier car va t-elle avoir les coudées franches pour mettre en oeuvre sa mission , l’ombre de Jupiter plane au dessus de sa tête !!!

  2. Quand on n’a rien fait ‘ou mal fait dans un ministère pendant 20 mois, façon Rima Abdul Malak, on rembourse à l’état, c’est à dire aux contribuables les 10 000 euros par mois (plus les « petits faux frais ») encaissés par erreur !

  3. Du spectacle…ils en donnèrent, malheureusement pas toujours du très bon…de la morale (beaucoup) ils firent surtout, quoique prétendument opposés à l’ordre du même nom !

  4. Rima Abdul-Malak était aimée du Monde et de Télérama, cajolée par Libé, encensée par Mediapart vue que l’essentiel de son action a été « la défense de la liberté de création, une culture ouverte et vivante qui accueille la diversité comme une chance pour notre pays, et la lutte contre l’extrême droite, ses manipulations, ses stigmatisations. C’est pas une invention, bien une réalité incontournable c’est l’aveu de gouvernement corrompu a l’européanisme et mondialisme.

  5. Étonnant cet hommage à Rachida …cette dernière aurait vendu père et mère afin d’obtenir un maroquin dans n’importe quel gouvernement et Rachida est à l’égal d’un Darmanin ou Lemaire , mêmes origines politiques , même éthique , même déshonneur

  6. Pourquoi avoir détruit le corps des conseillers des affaires étrangères ? Pour nommer le caricatural Pap Ndiagne ambassadeur auprès du Conseil de l’Europe et bientôt la Rima ambassadrice auprès de l’UNESCO ? Quant au Quai d’Orsay, il paraît que ses couloirs feutrés sont transformés en rivières de larmes de rires et de pleurs depuis la nomination de l’ineffable Séjourné.

  7. Depuis que macron a été élu on a eu les pires membres qu’un gouvernement ai jamais eu mais ils sont à l’image du président . s’ils viennent à disparaitre ils ne manqueront à personne dans ce pays , bien au contraire .

  8. Nous avons connu la cuisine « wokiste »avec Rima et tous les autres depuis 2017 , Macron ne savait pas ce qu’il faisait ? Lui et ses proches sont des  » Puniques  » ;  » il faut détruire Carthage « .

  9. S’il y a une ministre à ne pas regretter, c’est celle-là.
    Puissions-nous ne plus jamais l’entendre ni surtout la voir…

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