Affaire du Pont-Neuf : permettre à nos policiers de se défendre est une urgence

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La France entière connaît Les Amants du Pont-Neuf. L’image la plus célèbre du pays célèbre une légèreté, un art de vivre à la française, un Paris disparu. Plus de jeunes femmes à chapeau, plus d’hommes galants, plus de légèreté sur le Pont-Neuf de 2022. On y croise désormais des trafiquants de drogue et les policiers lourdement armés qui n’ont plus rien à voir avec les îlotiers en pèlerine foncée.

Ce qui s’est passé, le soir du 24 avril 2022, sur ce lieu emblématique est révélateur d’une déliquescence. Alors même que M. Macron célébrait une victoire facile, ses électeurs apprenaient sur leur cher BFM TV qu’un policier avait tiré sur le conducteur d’une voiture qui, lors d‘un contrôle, avait foncé sur lui. Ces faits se déroulent chaque jour dans les quartiers sécessionnistes, là où le tir d’un policier peut déclencher des émeutes.

Le policier a été placé en garde à vue, ce qui est normal, puisqu’il a tué deux hommes et blessé un troisième, qui pourrait être le client de ces commerçants interlopes. Mais, sans doute parce que la campagne électorale est terminée, l’homme a été mis en examen pour homicide volontaire, c’est-à-dire pour meurtre. En d’autres termes, il aurait délibérément tiré, sans nécessité de protéger sa vie, dans l’intention de tuer.

Chaque affaire judiciaire est différente et juger consiste à peser les éléments présentés au tribunal pour décider en toute connaissance de cause. Certes, il peut arriver qu’un policier tue froidement. Cela s’est vu et pas seulement dans les films. Le cas est trop rare pour en faire un principe d’action des forces de l’ordre. Surtout quand les deux morts sont revendeurs de drogue, au volant d’une voiture sur un pont en plein centre-ville. Il est permis au moins d’espérer que la Justice statuera librement.

Mais comment ne pas imaginer que cette décision étonnante et médiatisée soit en lien avec le calendrier électoral, avec les impératifs du scrutin ? Faut-il y voir un clin d’œil à la Mélenchonie, toujours prompte à dénoncer les « violences policières » et dont le poids électoral pourrait gêner le pouvoir ? Au contraire, la même mise en examen aurait-elle eu lieu entre les deux tours, au risque de détourner du candidat Macron les électeurs le plus attachés à l’ordre ?

Des syndicats de policiers ont appelé à un rassemblement en soutien à leur collègue. Ces derniers mois, des candidats à la présidence ont proposé de réformer la loi pour instituer, au profit des policiers, une présomption de légitime défense. Proposition rejetée par l’élu du 24 avril, qui a osé parler des « violences policières » sur un média destiné à la jeunesse.

L’irresponsabilité d’un dirigeant ne se mesure pas seulement à ses actes ou à ses abstentions. Elle relève aussi de son aveuglement volontaire. En refusant la réalité d’une violence de plus en plus fréquente à l'encontre des forces de l’ordre, nos prétendues élites se coupent d’une partie de la population qui, pour ne pas supporter la mesquinerie de certains contrôles, n’en demeure pas moins attachée à l’institution policière protectrice des droits de chacun.

Permettre à nos policiers de se défendre est une urgence, une mesure de justice et de renforcement de la cohésion nationale. La police, comme l’armée, est loyale au régime. Mais prendre les uns et les autres pour des pantins pourrait un jour entraîner une autre réaction qu’un simple rassemblement.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 01/05/2022 à 19:24.

Vos commentaires

58 commentaires

  1. Il faut faire une loi qui autorise les policiers à tirer quand ils sont en état de légitime défense .
    Ce qui est le cas sur le pont neuf le policier aurait du se faire écraser pour cette justice de gauche .

  2. Je plains ce policier, mais je me réjouis de son action, les grosses et petites racailles sauront maintenant qu’en cas de refus d’obtempérer ils peuvent se faire tirer dessus.

  3. La justice ne sait pas faire la différence entre un représentant des forces de l’ordre dans l’exercice de ces fonctions et un criminel.
    Demain, la justice se condamnera elle même pour complicité de crimes car elle aura laissé en liberté les criminels. Les juges sont coupables de ces crimes.
    Coupable ou pas, c’est toujours deux trafiquants de drogue, des vendeurs de morts, en moins à Paris…

  4. Il n’y a rien à attendre de Macron et sa clique pour protéger les policiers contre la racaille. Il n’y a aucune raison que les magistrats gauchistes mettent un bémol à leur haine anti-flics. Il n’y aucune chance pour que notre pays sorte de cette inversion des valeurs, qui veut qu’un policier soit systématiquement poursuivi, quand les racailles sont remises en liberté. Notre pays est en état de décomposition avancée, et, avec Macron réélu, le pire est à venir.

  5. Les juges jugent selon leur opinion politique et non suivant le droit . C’est un comportement courant , ils ont plus de compassion pour les délinquants que pour les victimes. On peut se demander si , pour eux, un bon policier est un policier mort

  6. Et cela ne fait que commencer puisque la macronie sera aux manettes pendant encore 5 longues années…merci qui ?

  7. Oui Monsieur vous avez raison! Police et Armée réunies pourrait être autre qu’un simple rassemblement, les insouciants politiques
    Qui nous gouvernent ou qui voudraient nous gouverner devraient méditer à cela.

  8. Nos dirigeants ont tellement le trouillomètre à O qu’ils préfèrent accabler notre POLICE qui effectue son travail de PROTECTION pour lequel elle est rémunérée afin d’éviter tous mouvements de révolte du côté de ces espèces primitives alors que de toute évidence, les POLICIERS étaient en droit de tirer sur eux. A quoi bon avoir une POLICE si elle ne peut agir quand c’est nécessaire. Encore une fois, on donne à ces sauvages le droit de faire ce qu’ils veulent. VIVE la FRANCE et sa DECADENCE.

  9. la seule solution actuelle est de démontrer au président de la REPUBLIQUE que la délinquance est arrivée à un stade trés inquiétante pour cela il faudrait fermer tous les postes de police et de gendarmerie.Le résultat serait très significatif. Maintenant si le Président de la République se trouvait dans les memes circonstances que le fonctionnaire de Police que ferait ses gardes du corps.

  10. il faut imposer à ces juges d’instruction un stage obligatoire d’un mois dans une bac, qu’ils se fassent au froc, ils comprendront ! puis une semaine par an de mise à jour
    de même il faut embastiller tous les auteurs d’appel à la haine de la police, à commencer par mélenchon, indigne de son rang de représentant du peuple
    la police est indispensable au maintien de la libre circulation, de la sécurité de chacun, la dénomination exacte des agents n’est elle pas « gardien de la paix »

  11. étrange … le même jour après l’agression de Nice , dans une église … une heure plus tard , il y avait le nom Kévin et ici toujours pas de nom… donc pour être dans les infos il faut s’appeler Mathieu Kévin ou Marcel

  12. Le pouvoir actuel ne comprend que la force, les manifs violentes donnent des résultats, les gendarmes n’ont pas le droit de grève, mais ils peuvent être « malades », les policiers ont déjà déposé leurs menottes sur le sol, ce qui est une façon d’exprimer leur colère, maintenant pour être crédibles, les forces de l’ordre savent ce qui leur reste à faire.

  13. Mélanchon nous a dit et répété pendant sa campagne électorale qu’il voulait désarmer la police, ces juges qui ont pris la décision de mettre en examen ce brave policier ne seraient -ils pas des juges d’extrême gauche ?

  14. La légitime défense au lieu de l’homicide volontaire aurait du être requise.
    Monstrueux . Que les policiers fassent grève pour soutenir leur collègue .

  15. Devant la racaille et les bandits il faut donner des droits aux policiers …..et les former correctement …quant aux juges …beaucoup à dire .

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