Affaire Fournas : des médias publics pris en flagrant délit de manipulation
Le mot du député Fournas à l’Assemblée nationale le 3 novembre aura eu un mérite passé un peu inaperçu : prendre la main dans le sac nos médias publics, ceux-là mêmes qui se drapent dans la toge de la lutte contre les « fake news », en plein travestissement des faits. L’affaire ne surprendra pas nos lecteurs, mais elle mérite d’être regardée en détail, tant elle trahit un parti pris très, très NUPES-compatible. Ces médias, France Inter et France Télévisions en tête, devraient s'attacher à l’objectivité qu’on est en droit d’attendre d’un média financé par tous les Français. Un rêve...
Il faut, pour s’en rendre compte, reprendre rapidement la chronologie des faits. Lorsque Fournas interpelle le député NUPES Carlos Martens Bilongo, le 3 novembre, certains, sur les bancs de l’extrême gauche, bondissent sans doute de bonne foi : ils ont entendu « Retourne en Afrique ! » Emeute, agitation, suspension de séance.
Ce 3 novembre, c’est un festival et les médias publics, sans la moindre prudence, sans donner la parole à la personne mise en cause ni même citer sa défense, s’en donnent à cœur joie dans leurs titres : « injure raciste » pour France Info, « propos racistes » pour Radio France qui insiste et réitère.
Pas de points de vue contradictoires, pas de distance, pas de précaution vis-à-vis de l’Assemblée nationale qui n’a pas encore validé de version officielle, on y va franchement dans l’idéologie débridée. Mais dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 novembre, les services de l’Assemblée valident la phrase vraiment prononcée par le député, une phrase qu’on entend très bien du reste dans les vidéos. Alors que le député LFI parle d’accueillir des bateaux de migrants en France et en Europe, Fournas a lancé « Qu’ils retournent en Afrique » et non « Retourne en Afrique », comme le dit la NUPES. Ce qui change tout, on parle d'un navire et non d'une personne. Carlos Martens Bilongo a fort bien compris le sens du mot de Fournas, puisqu’il répond en séance « Pas du tout ». Deux députés RN précisent aussitôt de leur banc en séance que Fournas parlait bien du bateau. Et Fournas s’explique aussitôt sur Twitter : « Ma réponse concernait le bateau et les migrants, évidemment pas mon collègue. » Il a écrit la même chose à Martens Bilongo.
À partir du moment où la phrase réellement prononcée est validée par l'Assemblée, un média honnête ne peut plus titrer sur le prétendu racisme du député RN. S'il est honnête, il peut évoquer sa condamnation par le bureau, expliquer qu’il y a débat, préciser qu’une partie des députés l’accusent toujours de racisme, mais il doit donner la version officielle de l’Assemblée et les explications du RN. Or, le bureau de l’Assemblée qui condamne sévèrement Fournas ne le condamne pas pour racisme mais pour une « manifestation troublant l'ordre ou qui provoque une scène tumultueuse ». Pas de mention de racisme.
Et pourtant… Même après cette validation officielle des propos de Fournas par l’Assemblée, nos médias publics n’hésitent pas à lancer sciemment des accusations graves. Le 4, Radio France évoque en titre les « Propos racistes à l’Assemblée nationale ». C'est objectivement faux. France Télévisions insiste le même jour avec la même expression, tout comme Radio France. Alors qu'on lâche les chiens dans les médias de service public, les médias privés sont plus prudents, à l’image du Parisien qui titre, le 4, sur les « accusations de racisme ». Nuance majeure… CNews évoque aussi, le 4, un « incident ».
Le lendemain 5 novembre, Le Parisien campe sur la même ligne prudente et évoque « l’affaire de Fournas ». Europe 1 évite aussi le jugement express et erroné. Le 7, France Bleu, pourtant rattachée à Radio France, et Sud-Ouest tiennent compte eux aussi des précisions officielles. Même le journaliste Clément Viktorovitch, peu suspect d’affection irraisonnée pour le RN, reconnaît que le propos de Fournas n’a rien de raciste. Dans cette césure entre médias privés objectifs et médias publics militants, deux médias privés se détachent par leur traitement digne du service public : Le Monde n’hésite pas à qualifier les propos de Fournas de « xénophobes » et BFM TV chevauche comme si de rien n’était les fameux « propos racistes ». Là non plus, pas de surprise. Comme par hasard, certains de ces bons apôtres pris la main dans le sac de la manipulation grossière font profession, contre rémunération, de chasser les « fake news »… seulement chez les autres !
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22 commentaires
Ne pas oublier que c’est l’AFP qui est à l’origine de ce dérapage médiatique dont la planète s’est gargarisée !
Mais qui est l’AFP pour s’octroyer le droit de diffuser des informations erronées sans s’assurer de leur validité ?
Il serait temps que les con-tribuables spoliés se révoltent contre les subventions faramineuses octroyées à une certaine presse, la presse à la botte !
Il faudrait aussi que ce député « sali » par les manigances de l’extrême gauche islamo bobo ait la possibilité de déposer plainte pour diffamation et que les diffamateurs soient jugés par une justice impartiale … Allons, rêvons un peu …
Mais surtout, où est donc passer la commission « gouvernementale » censée lutter contre les Fake news ? Est-elle active ? Encore un pognon de dingue gaspillé dans des instances bidons ? Un peu de patience et on verra si ces gens là bossent réellement.
Comme disait Coluche.. » Les journalistes ne croient pas les mensonges des hommes politiques ,ils les répétent ..c’est pire !! »
Il faut bien que les média mainstream justifient ies dizaines de milliers d’euros de subventions que l’état déverse sur eux pour qu’ils transmettent la parole officielle… Ces gens se glorifient d’être des journalistes, ce ne sont que des toutous qui font le beau pour avoir leur pâtée. C’est leur survie qu’ils jouent. Sans ces subventions il y a beau temps qu’ils seraient au chômage faute de lecteurs. Regardez les sondages sur la confiance que les Français accordent aux journalistes. Regardez comment certains interviewers se se couchent lorsqu’ils interrogent un député de la NUPES et sortent les dents pour ceux dits à droite… Avant d’écrire ils vont aux renseignement : » Qu’est-ce que vous attendez qu’on dise ? « …
Calmoniez, calomniez – il en restera toujours quelque chose ! C’est la tactique habituelle de la gauche.
Il faut purger les services publiques.
C’est la France qu’il faut purger.
et ne pas oublier l’essorage a vitesse maxi pour mise en orbite
Il faut être très prudent, puisque l’on sait l’hypocrite interprétation de tout dire venu du RN, et prononcer clairement ses phrases : « Qu’il retourne en Afrique » ne se dit pas comme « qu’ils retournent en Afrique » . Il est vrai que pour nombre d’auditeurs la nuance est à peine perceptible mais en l’occurrence essentielle . Hélas les journalistes de TV et Radio nous ont habitués à entendre leur parler qui s’éloigne de plus en plus de la langue française, confondent régulièrement « amener » avec « apporter » et emploient des barbarismes du genre « un troupeau de vaches ont traversé la route » par ex .
Et que dire de la confusion qui, se répand comme un virus, entre « près de » et « prêt à ». Sans parler de l’absence systématique de liaison avec le mot « euro », qui a la malencontreuse caractéristique de commencer par une voyelle…
Oui ! N’êtes-vous pas un peu un puriste ?
Parce que la liaison de « qu’ils retournen-t-en Afrique! » , pour être justifiable, est désormais tellement la marque d’une préciosité … qui ne saurait être que la marque de la droite dans la bouche de la bien-pensance … Sans oublier que lors d’une intervention spontanée fortement exprimée en séance, les liaisons phoniques…
On le sait depuis des lustres
Ces radios que je finance en partie avec mes impôts m’insupportent de plus en plus . MLP voulait les privatiser en grande partie , elle a mille fois raison. Ras le bol des ces médias financées par notre argent et qui sont aux ordres du pouvoir politique , où sont l’impartialité et l’honnêteté .
95 pour cent des journalistes se positionnent extrême gauche dans ce pays. Ce qui rassure ce sont échos de l’étranger. Vu de Suisse ,UK ou même Allemagne la France est une poubelle ou il existe encore quelques endroits sympas pour les vacances sous réserve de prudence.
La manipulation est tellement grossière que tout le monde peut la comprendre .
Après face à une telle mauvaise foi on ne peut que s’indigner
Cet « incident » jette une lumière crue sur cette presse partisane et malhonnête. Quant à la fausse indignation de la NUPES, au chagrin de M. Corbières, c’est du mauvais théâtre.
Malhonnête comme un journaliste en France ( c’est pour monter en grade..)
Notre société est vraiment à l’agonie, quand la France agonise c’est que cette république est corrompue.
… « des médias publics pris en flagrant délit de manipulation »…
Non ?
Vraiment ?
Qui l’eût cru ?
Quelle rigolade, tous ces médias et leurs journalistes nourris, que dis-je « nourris », « gavés » de subventions, qu’ils se croient tout permis, y compris de mentir comme ils respirent !