Affaire Girard-Matzneff : retour de bâton pour Alice Coffin et ses sœurs féministes

coffin

Mon Dieu, comme le temps file… L’affaire Girard-Matzneff, vous vous souvenez ?

Ça remonte à avant le Covid - autant dire à la Préhistoire. Une femme, Vanessa Springora, accuse, en 2018, l’écrivain Gabriel Matzneff de l’avoir maintenue sous emprise afin d’obtenir d’elle des faveurs sexuelles quand elle n’était âgée que de 14 ans. Lui-même avait 50 ans passés. C’est, en vérité, un secret de polichinelle, l’écrivain chéri de la rive gauche n’ayant jamais fait mystère de sa sexualité à large spectre, l’ayant abondamment rapportée dans ses livres et étalée sur les plateaux de télé où il faisait figure de pionnier. Il avait même publié, en 1974, un essai intitulé Les moins de seize ans où il expliquait comment il faisait du bien aux adolescent(e)s qui le lui rendaient.

La dame n’avait jamais porté plainte, les faits étaient prescrits, tout comme l’étaient ceux rapportés par une des autres victimes de Matzneff, Francesca Gee, dans son livre L’Arme la plus meurtrière. L’Office central de répression des violences faites aux personnes (OCRVP) est alors saisi, une enquête diligentée par le parquet, les fins limiers de la police mis sur le dossier : « Nous sommes onze au total et trois, quatre, cinq à plein temps sur cette affaire », confie un policier à Francesca Gee. L’affaire enfle. Comme pour Olivier Duhamel, toute la rive gauche savait et s’est tue.

Et puis ? Et puis rien, ou presque. « Exfiltré », Matzneff est parti vivre en Italie. Il a 86 ans aujourd’hui, tous les faits sont prescrits et ses soutiens le soutiennent toujours ardemment. Le Parisien (2/2/2021) rapportait, voilà un an, qu’il avait commis un livre en réponse à ses accusatrices, édité en souscription. Un ouvrage proposé à prix d’or, intitulé Vanessavirus : « Les souscripteurs auraient reçu un courrier avec une sorte de coupon, qui leur proposait d'adresser un chèque d'un montant de 100 euros pour un livre. Et pour 650 euros, ils peuvent avoir le texte dédicacé », écrit Le Parisien. Il faut croire qu’il y a des gogos pour ça !

Mais les Américains sont entrés dans la danse. Victime collatérale en 2020 : Christophe Girard, adjoint à la Culture d’Anne Hidalgo. C’est en effet le New York Times qui révèle que Christophe Girard, alors secrétaire général de la maison Yves Saint Laurent, aurait financé durant deux ans le séjour de Gabriel Matzneff à l'hôtel où il emmenait sa jeune conquête. Girard répond que c’était sur ordre de Pierre Bergé, patron de la grande maison et compagnon du couturier. Mais Girard se prend une deuxième salve : une accusation de viol d’un certain Aniss Hmaïd, qui reconnaît avoir entretenu avec lui une relation de dix ans mais dénonce avoir été sous emprise.

Aniss Hmaïd n’a jamais porté plainte, Christophe Girard nie les faits, la chose est prescrite depuis belle lurette. Alors ce sont les féministes/écolos de la mairie de Paris qui prennent le relais. Scandale en plein conseil municipal, déchaînement d’Alice Coffin et de ses séides, manifestation devant l’hôtel de ville… Christophe Girard démissionne en juillet 2020… et porte plainte après une avalanche de tweets injurieux.

Et là, il n’y a pas de prescription. C’est pourquoi les six furieuses qui l’ont agoni d’injures viennent d’être renvoyées devant le tribunal correctionnel pour « diffamation et injures publiques ». Pour ces dames, c’est en quelque sorte une Légion d’honneur… Les soutiens arrivent d’ailleurs en nombre de LFI et d’EELV. Sont mises en examen six personnes, dont « les deux principales “démolisseuses” de Christophe Girard au Conseil de Paris, les élues écologistes Alice Coffin et Raphaëlle Rémy-Leleu, porte-parole EELV en Île-de-France », écrit Le Parisien.

Autant dire qu’il va y avoir de l’ambiance au prochain Conseil de Paris…

Marie Delarue
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste

Vos commentaires

35 commentaires

  1. Bah ! Tant que les requins se dévorent entre eux, je suis content. Pédophiles contre cancel culture ce n’est que du bonheur.

  2. Ce n’est pas Alice au pays des merveilles. C’est le moins qu’on puisse dire. Le mépris et la haine me paraissent visible sur son visage quand elle débat

  3. Demain et après demain les mêmes continueront leurs crimes et seront protégés par d’autres qui attendront leur tour pour en profiter également….
    Je rêve d’une épuration ou une purification plutôt

  4. Alice Coffin féministe ? N’importe quoi ! De la manière dont elle cette cause elle fait du tort aux femmes qu’en réalité elle n’aime pas.

  5. J’ ai une demande à formuler à nos deux auteurs de Boulevard Voltaire, j’ai nommé : Jean Pierre Pélaez et Jany Leroy de se mettre en disponibilité, toute affaire cessante pour écrire d’urgence les best seller de l’année, à savoir =, pour les deux premiers tomes :
    – Alice au pays des merdouilles
    – Alice au pays des embrouilles.

    À vous de trouver le nom des tomes suivants …

  6. La gôôôôche môôôrale, avec sa morale à géométrie variable. Et dire qu’ils ont infiltré tout ce qui compte de cercles d’influence, médias, éducation nationale, … , avec leur morale d’égout. Où est le Karcher très haute pression pour dégager tout cela ?

    • A force de tolérance, de circonstances atténuantes pour excuser tout le monde et les pires individus, de générosité déplacée au détriment du peuple et de notre ECONOMIE, la MORALE n’a plus de place que pour le DIABLE. Il a pu ainsi réaliser son oeuvre qui se nomme « DECADENCE ». Si nous n’avons pas à la tête du Gouvernement E. ZEMMOUR pour le chasser d’un puissant coup de pied, la FRANCE ne survivra pas.

  7. Décidément cette société « Rive Gauche » n’est pas vraiment très propre, pas très recommandable et exemplaire de bonnes mœurs, ce n’est pas nouveau.

  8. C’est le retour de boomerang que se prennent (celles et) ceux qui se fient à la Justice pour abattre leurs adversaires.

  9. Moi ces milieux interlopes ou se mêlent homos et lesbiennes, je préfère ignorer leurs agissements.
    Quand il n’y a plus de morale, plus d’enfer, il n’y a plus comme limites que la concupiscence et le dévoiement…

  10. La moralité des élus parisiens est proportionnelle à la propreté de la ville, les deux laissent à désirer et coûtent beaucoup d’argent pour rien.

  11. Décidément il y a une épidémie d’arroseurs arrosés dans la sphère « bien pensante » de notre pays !
    La justice « surboockée » trouve du temps pour mobiliser des forces de police pour des affaires périmées et juger des histoires de roquets.
    La République se fissure sous les coups de boutoirs des minorités agissantes…

  12. L’entourage d’Hidalgo, un vrai nid de vipères !!! En quoi leurs histoires de c….et leurs règlements de compte nous intéressent-ils ?

    • perso, je ne suis pas du tout intéressé …il y a toujours eu des histoires glauques , et franchement , il y a plus grave dans la vie .

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