Affaire Le Pen : l’Orchestre du Nouveau Monde y va d’un Hymne à la joie

L'inégibilité de Le Pen a inspiré un « Hymne à la joie » à l’Orchestre du Nouveau Monde.
Capture d'écran X.
Capture d'écran X.

Sourires en coin ou visages hilares, c’est avec une visible satisfaction que les membres de l’Orchestre du Nouveau Monde ont célébré hier soir, devant le siège de TF1, la condamnation de Marine Le Pen pour détournement de fonds publics. Interprétant l'Hymne à la joie de Beethoven, l’orchestre associatif a déclaré célébrer « une Justice libre et indépendante » dans un rappel de son « attachement aux valeurs républicaines et démocratiques ». Lumière sur cette association militante d’extrême gauche qui, quand elle ne dénonce pas les « rapports de domination et de discrimination » ainsi que le « capitalisme » et les « conservatismes », s’accommode volontiers des avantages accordés par la mairie de Paris. Lutter contre le système, oui. En profiter... aussi !

Des happenings bien orchestrés

Il faut le leur accorder : l’opération était habile ! Menée tambour battant sous les fenêtres d’une des chaînes les plus regardées de France où Marine Le Pen était reçue, l’action relevait d’un sens aigu de la communication. Les images, captées par les journalistes déjà présents sur place, ont rapidement été relayées sur les réseaux sociaux. Il faut dire que les membres de cet orchestre militant sont rodés à l’exercice. En juillet dernier, ils menaient une action devant le siège du Rassemblement national, interprétant l’air de Maréchal, nous voilà ! et le parodiant en Maréchal, les voilà ! Arborant une banderole sur laquelle on pouvait lire « Pétain, t’as oublié tes chiens », ils scandaient aussi « L’orchestre emmerde le Front national », entre deux doigts d’honneur.

Peut-être était-ce là leur façon « d’engager un dialogue », comme cet orchestre de « jeunes engagé.e.s pour la justice sociale et climatique » l’affirmait, dans une interview accordée à la revue Phusis, à propos de ceux qui pourraient se montrer « hostiles » aux valeurs qu’il défend. Car c’est en effet là que réside toute l’essence de ces artistes : militer pour une vision d’un « nouveau monde plus empathique pour la paix, la dignité, la solidarité » et, bien entendu, « le partage des richesses », avec pour arme « la musique non comme un objet sacré de beauté mais comme un objet de lutte ». Prônant la désobéissance civile et les « actions inélégantes » comme moyen d’expression, ces jeunes se vantent, dans leur manifeste, de leurs interventions en milieu scolaire qui ont pour but « d’éveiller une conscience civique et environnementale chez les nouvelles générations ». En bref, des enfants qui éduquent des enfants.

Le militantisme à peu de frais... et beaucoup d’avantages !

Tout un beau programme ! Mais serait-il seulement possible sans le soutien qui semble indéfectible, depuis quelques années, de l’Académie du climat avec qui l’Orchestre du Nouveau Monde a scellé des partenariats en 2023 et 2024, avec l’assentiment de la mairie de Paris ? Un partenariat qui, s’il n’induit aucune dépense supplémentaire pour la ville, repose « sur la mutualisation des forces de chacune des parties, l’échange de bonnes pratiques et la mise en place de contreparties non financières ». Autrement dit, si l’orchestre ne bénéficie pas directement de subventions, il profite largement du soutien de l’Académie du climat, organe pédagogique de la ville de Paris. En 2023, ce dernier invitait, d’ailleurs, l’orchestre associatif à se produire dans leurs espaces à l’occasion du Climat Libé Tour de Libération, pour lequel la mairie de Paris a d’ailleurs versé des subventions de 25.000 euros en 2023 et 36.000 euros en 2024.

Sans compter le soutien médiatique du service public sur lequel a pu compter l’Orchestre du Nouveau Monde ! Radio France, France Télévisions ou encore France Info et TF1 lui ont permis de se hisser jusqu’à l’hôtel de ville de Lyon, voire à l’UNESCO, où ses membres ont pu se produire à l’occasion de l’Université de la Terre, cet hiver. Comme quoi la lutte contre les « fachos » a ses avantages !

Vos commentaires

83 commentaires

  1. Il doit bien y avoir quelques musiciens trompettistes et autres au RN! Chez les Bretons quelques sonneurs de bombarde de biniou ou de cornemuse ?.. Mais il est vrai que les musiciens bretons sont très souvent défenseurs de la démocratie, de la liberté, de l’écologie, de la planète, du LGBT.et gnia gnia.. Depuis longtemps la culture Bretonne est investie par la gauche du bien. Ils détruisent méthodiquement leur propre culture, par l’immigration massive, le mélange de leurs musique avec l’Afrique ou le Maghreb. Ils appellent cela le progrès. Ils sont bien manipulés.

    • MIEKE
      Ne mettez pas, par pitié, tous les Bretons dans le même panier de crabes
      Je suis Bretonne par mon père et mon grand-père.
      Dans ma famille, ( nous sommes 8 frères et sœurs), le travail…l’honneur et l’Amour de la France, sont une marque de fabrique.
      Ces crétins ne doivent pas se lever chaque matin pour aller au boulot..
      Ils se revendiquent de L’orchestre du « nouveau monde » .
      ..un monde qui s’écroule sous leurs pieds …et ils ne le voient même pas..
      Ils sont nourris par nos impôts et mordent la main qui les nourrit…tels des Lycaons enragés.
      Il faut arrêter de verser des subventions pour des montants faramineux souvent…à des gens qui crachent sur la France et sur les Français.
      Il y a du boulot à Mayotte pour remettre l’île en état après la tempête..
      On a besoin de bras…ils récupéreront leur biniou et autre cornemuse à leur retour..La Mairie de Paris pourrait également les embaucher pour la dératisation des rues et jardins…
      Que font les écolobobogauchos ??

  2. La grande tolérance de ces gens est affligeante. Il est pratiquement certain qua la plupart d’entre eux sont soit- disant des intermittents du spectacle. Ces individus sont contre tout, sauf pour les indemnités qu’on leur verse pour leur triste spectacle, avec bien entendu l’argent de ceux qui travaillent.

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