Afghanistan : les femmes maintenant privées du droit de se parler entre elles !

© capture d'écran France 24
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Dans l’une de ces sinistres farces que réserve parfois l’actualité, deux nouvelles se télescopent. Alors qu’Aliénor de Pompignan nous révèle, ici, que des « experts » de l’ONU s’insurgent contre la décision de la France qui veut interdire le port du hijab dans les compétitions sportives, on apprend qu’une nouvelle loi vient d’être promulguée par le ministre afghan de la Promotion de la vertu et de la Prévention du vice. Celle-ci interdit, désormais, tout simplement aux femmes de se parler entre elles !

Rappelons-nous. C’était en août 2021. Vingt ans après avoir été chassés du pouvoir, les talibans entraient de nouveau dans Kaboul et le monde faisait semblant de les croire : ils avaient changé, disaient-ils. Mieux : ils s’étaient « modernisés ». On a feint de croire à la paix. Erreur. Les talibans font la guerre. Aux femmes.

Un objectif : les effacer de la vie publique

En trois ans, les droits des femmes, déjà infimes, n’ont cessé de reculer, avec un unique objectif : les effacer de la vie publique. Une cinquantaine de décrets et lois ont ainsi été promulgués, recense Amnesty international, qui les emmurent chaque jour un peu plus. En mars 2022, interdiction est, ainsi, faite aux filles d’accéder à l’enseignement secondaire et supérieur. En décembre 2022, c’est l’interdiction de travailler dans des organisations non gouvernementales, puis l’interdiction de se maquiller, de se parfumer et de parler en public. En 2023, il leur est interdit de travailler hors de leur domicile. Quant aux déplacements, ils doivent être accompagnés : les épouses et les mères ont obligation de se déplacer avec un homme à leur côté.

Dernière salve en août dernier où, comme le rapportait notre confrère du JDD, de nouvelles lois sont venues les contraindre « à se voiler complètement le corps et le visage avec des vêtements épais », cela, pour « éviter d’entraîner les hommes dans la tentation et le vice ». Bien sûr, toute relation amicale avec « un infidèle », c’est-à-dire un non-musulman, est interdite, tout comme « l’homosexualité, l’adultère, les jeux d’argent ou prendre le volant » autrement qu’en famille.

C’est dans ce bouquet nouvelles lois que figure l’interdiction de chanter ou de lire à haute voix en public. « Quand les femmes ne sont pas autorisées à faire le takbir ou l'athan (appel islamique à la prière), elles ne peuvent certainement pas chanter des chansons ou de la musique », a dit le ministre du Vice et de la Vertu, ajoutant qu’elles « n’ont même pas le droit d’entendre la voix (des autres) pendant qu’elles prient, et encore moins pour quoi que ce soit d’autre ».

Bref, les femmes afghanes ne peuvent même plus s’exprimer entre elles.

Qu’en dit Sandrine Rousseau ?

Nos féministes patentées demeurant muettes devant le sort fait aux Afghanes. Pourtant, considérant ces lois qui, toutes, visent à dissimuler les femmes aux regards concupiscents des mâles, on ne pourrait que s'interroger : ces lois considèrent-elles ces mâles comme des obsédés sexuels perpétuellement en rut ?

La seule mesure de la communauté, sinon internationale, du moins européenne, face à ce délire répressif a été d’accorder l’asile automatique aux femmes afghanes. Encore faudrait-il qu’elles puissent échapper à leur enfer... et que l'Europe soit en mesure d'accueillir de nouveaux arrivants ! Or, que voit-on ? Ce ne sont pas les filles mais les jeunes hommes, qui déferlent sur notre sol. Alors, plutôt que de tancer notre « intolérance […] envers les femmes et filles choisissant de porter le hijab » et de nous sermonner sur « le respect mutuel de la diversité culturelle », les fameux experts de l’ONU feraient bien de s’interroger sur l'opportunité d'importer sur notre sol des hommes afghans avec leurs visions de la femme et leurs fantasmes refoulés.

Marie Delarue
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste

Vos commentaires

62 commentaires

  1. Tout d’abord, il faut remarquer qu’Allah, dans le Coran, s’adresse exclusivement à un public mâle. Le « vous » est masculin. Quand Allah promet le paradis, c’est un paradis avec des jeunes filles vierges mises à la disposition de la concupiscence du bon mahométan.

    Le Coran explique très simplement qu’Allah a fait les femmes inférieures aux hommes :

    « Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes… » (4:34)

    « Les hommes ont de nombreux avantages sur les femmes » (2:28).

    En corollaire, les femmes ne doivent pas être traitées sur un plan d’égalité avec les hommes.

    Premièrement, dans le droit de succession, la part d’une femme est la moitié de celle d’un homme :

    « Dieu vous ordonne d’attribuer au garçon une part égale à celle de deux filles. » (4:11)

    Deuxièmement, dans le témoignage en justice, le témoignage de deux femmes équivaut à celui d’un seul homme :

    « …Demandez le témoignage de deux témoins parmi vos hommes. Si vous ne trouvez pas deux hommes, choisissez un homme et deux femmes, parmi ceux que vous agréez comme témoins… » (2:282)

    Le Coran rapproche élégamment les femmes et les excréments :

    « Ô vous qui croyez, si vous êtes malade ou en voyage, si vous avez été en contact avec vos excréments ou que vous ayez touché une femme et que vous n’ayez pas d’eau, recourez à du sable » (4:43)

    La femme est un objet sexuel qui doit contenter les pulsions de son mari. La métaphore qui suit est absolument révoltante :

    « Vos épouses sont pour vous un champ de labour; allez à votre champ comme [et quand] vous le voulez et oeuvrez pour vous-mêmes à l’avance… » (2:223)

    Un hadith qui montre comment la femme doit être à l’entière disposition des désirs sexuels de son mari :

    Le Prophète a dit: « Quand un homme appelle sa femme pour satisfaire son désir, elle doit aller vers lui, même si elle est occupée aux fourneaux.» (Tirmidhi)

    La femme vit dans un état de soumission exclusive ; elle ne dispose d’aucune liberté et doit demeurer au foyer :

    « Restez dans vos foyers; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l’Islam (Jahiliyah). Accomplissez le Salat, acquittez la Zakat et obéissez à Allah et à Son messager… » (33:33)

  2. Si ça continue comme ça, l’Afghanistan va passer des accords avec Royal Canin pour faire fabriquer des croquettes spéciales pour les femmes sous les applaudissements de nos féministes…

  3. Les mâles afghans sont des nomades barbares du 8ème siècle, qui ont une bite mal lavée à la place du cerveau Surtout quand en plus, ils pratiquent une « religion » sectaire, intolérante, violente, fasciste et misogyne, pour qui la femme n’est pour l’homme qu’une boniche, une poule pondeuse et une esclave sexuelle quand elle est voilée, et une pute, de la viande à peloter et à violer, quand elle ne l’est pas.

  4. Il n’y a pas si longtemps un des derniers ministres des affaires dites étrangères nous racontait que les talibans avaient changés : c’est dire la clairvoyance de nos dirigeants !

  5. Dire que dans les années 50, les jeunes afghanes étaient habillées à l’européenne ;comme les Égyptiennes d’ailleurs.
    Nasser s’esclaffa un jour, quand un islamique lui demanda de rendre le voile obligatoire pour les femmes.
    Que s’est il passé pour qu’on enregistre une telle régression.

    • La démission (pour ne pas dire la complicité) des dirigeants occidentaux, le tout sous odeur de pétrole.

    • C’est exactement l’avenir que LFI souhaite pour les femmes françaises, en plébiscitant l’invasion des islamistes

  6. Le problème est cette religion , qui fait que les petits garçons.
    Sont élevés par leur mère ; comme des enfants rois . Garçons a qui ont pardonne tout . Et qui n’admettent pas la contradiction.

    • vous avez raison – et ces femmes, tellement endoctrinée pas des siècles d’asservissement vont plus loin que çà elles disent explicitement à leurs fils  » qu’ils ont tout les droits » quitte à en être victime ! quand par  » malheur » pour elle, il s’en trouve une un peu lucide, un peu courageuse, qui ose braver ses règles débiles, elles ne sera soutenue par aucune de ses comparses, et subira seule toutes les punitions ( coups, enfermement, etc… )

  7. Lorsqu’elles auront totalement disparu, ce pays ne sera plus, lui non plus et ce sera sans doute beaucoup mieux.

  8. et dans les années 1950 les femmes Afghanes porter la mini jupe et pouvait aller seule dans un café et en 2024 le seul droit qu’ils ont c’est de mourir pauvre femmes Afghanes.

    • Et mourir sans être soignées !… En effet, comme les femmes n’ont plus le droit de faire des études supérieures, donc de médecine, et qu’une femme ne peut pas être auscultée ou soignée par un homme médecin, les choses vont devenir difficiles avec le raréfaction progressive des femmes médecins.

    • « dans les années 1950  » Euh ? la minijupe ne date que 1965 ! Une invention de Mary Quant . ( très belle et bonne invention, of course .

  9. le délire de l’UE par l’intermédiaire de l’UEFA qui fait campagne pour le port du voile en Europe, pas un mot des féministes de salon français, bien installées dans leurs fauteuils et bavassant sur le sort des femmes en France qui veulent porter le voile, quelle honte

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