Agression de militants de l’UNI à Toulouse : le délégué national réagit
![agression UNI capture d'écran UNI](https://media.bvoltaire.fr/file/Bvoltaire/2025/02/IL20250211120256-agression-uni-929x522.png)
Suite à l'agression par l'extrême gauche de militants de l'UNI (Union Nationale Inter-universitaire) dans le cadre d'un tractage pour les élections étudiantes des mardi 11 et 12 février, le délégué national de l'UNI, Yvenn Le Coz, réagit auprès de BV et promet des suites judiciaires.
Julien Tellier. Comment vont les étudiants agressés et quelles suites allez-vous donner à ces agressions ?
Yvenn Le Coz. Nous avons plusieurs blessés, dont trois à la tête. L’un d’entre eux est actuellement à l’hôpital mais rien ne nous empêchera de retourner sur le terrain pour défendre notre projet pour les élections étudiantes. Nous déposons évidemment plainte dès aujourd'hui.
J.T. Est-il encore possible d’être un militant d’un syndicat étudiant de droite aujourd’hui ? Les facultés se rendent-elles coupables de complaisance à l’égard des violences d’extrême gauche ?
Y. L. C. Ce n’est pas devenu impossible mais dans certaines universités, c'est compliqué. On a pu le voir à Strasbourg la semaine dernière avec la Jeune Garde [antifas] qui est arrivée sur le campus avec des couteaux et qui a poursuivi nos militants dans l’objectif de les poignarder. Ces derniers ont dû se réfugier dans les cuisines du CROUS. À Toulouse, au Mirail, les antifas sont arrivés par dizaines vêtus de noir, avec des gants coqués, pour asséner des coups à nos militants.
Le tractage n’est pour autant pas impossible partout, de nombreuses universités sont préservées. Le Mirail reste l’une des pires. Et, il faut reconnaître qu’à force d’agir, même dans des établissements où l’on ne pouvait pas tracter, aujourd’hui, nous parvenons à le faire. Nous arrivons malgré tout à imposer que la droite soit admise. Ils peuvent nous frapper ou nous menacer autant qu’ils veulent, on ne lâchera rien.
J.T. Qui sont les responsables ?
Y. L. C. Les facultés sont coupables. Les présidences de faculté en particulier et plus largement le ministère de l’Enseignement supérieur avec la politique qu’il a décidé de mettre en place. Ceci, pour plusieurs raisons : les universités refusent de faire appel aux forces de l’ordre. Ce fut le cas la semaine dernière à Strasbourg : des dizaines de militants cagoulés armés s’en sont pris à nos militants et l’université n’a pas fait appel pour éviter tout engrenage. Les universités subventionnent aussi des organisations violentes comme l’UNEF ou l’Union étudiante qui sont violentes, font appel à des antifas et participent souvent à des actions musclées. Lors de l’attaque de notre local à l’université de Lyon III par l’Union étudiante, leurs militants ont cassé la porte et frappé nos membres avec un extincteur.
Au Mirail, sont impliqués des membres de l’Union étudiante, des jeunes communistes et membres du Poing Levé. La personne qu’on voit dans la vidéo mettre plusieurs coups de poing à nos militants est un militant de ce mouvement subventionné par certaines universités. En apportant un soutien financier à des groupuscules d’extrême gauche révolutionnaire comme le Poing Levé, on leur donne des armes via l’argent public pour s’en prendre à nos militants.
J. T. Face à ces violences, demandez-vous la dissolution des organisations « antifas » comme le font nombre de vos soutiens ?
Y. L. C. Nous demandons la dissolution de la Jeune Garde qui nous pose régulièrement problème (c’était le cas à Strasbourg) et celle du Poing Levé. Il n’est pas normal qu’ils aient pignon sur rue alors que ce sont des organisations ouvertement violentes qui ne correspondent absolument pas aux valeurs normalement admises à l’université. Être de gauche ou être de droite, peu importe. Chacun pense bien ce qu’il veut. La limite est franchie lorsque l’on appelle à l’Intifada ou à des actions violentes contre toute personne qui n'est pas considérée comme suffisamment de gauche. À partir de là, je pense qu’on ne partage pas certaines valeurs, on ne respecte ni la loi, ni le règlement.
![Picture of Julien Tellier](https://media.bvoltaire.fr/file/Bvoltaire/2024/04/IMG_2193-300x300.jpg)
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5 commentaires
J’ai fait 5 ans de fac dans les années 60, et je n’ai alors jamais entendu parler de politique ni de syndicats. Aujourd’hui c’est la guerre civile qui commence. Le laxisme et la faiblesse politiques mènent toujours à la guerre. Bon courage, les jeunes !
Service de sécurité permanent et fouille à l’entrée. Garde à vue pour ceux qui ont une arme et on renvoie ces « antifrance de bureau » travailler avec leurs mains ou dans la rue qu’ils affectionnent, au lieu de militer sur des choses qu’ils ne sont pas capables de comprendre,….quand on veut on peut.
De ministre à sinistre il n’y a qu’un pas, d’étudiant à délinquant aussi.
Faculté ou garderie de voyous, il faut choisir, Madame Borne et compagnie.
Ils étudient quoi d’ailleurs? Gaza et Mélenchon? chacun ses repères.
Personne n’en parle. si vous utilisez les mêmes méthodes mais dans un cadre de légitime défense et vous verrez, vous ferez la une de la presse et tout le monde saura ce qu’il s’y passe.
Quand on voit ces Antifas toujours masqués pour ne pas qu’on les reconnaisse on peut quand même se demander pourquoi les présidents et directeurs d’Universités se comportent comme des lâches et non comme des Républicains. L’Université est Républicaine et donc ouverte à toutes les idées. Pour bien connaître celle du Mirail à Toulouse et avec les évènements d’aujourd’hui peu de de Jeunes occitans et toulousains choisiront cette Université dans parcours sup.
la mollesse de ce gouvernement autorise toutes les dérives, et ces milices de gauches qui interviennent pour certains membres non étudiants révèlent le fait que l’université est gangrenée par des médiocres qui ne pensent qu’à profiter des aides sans avoir besoin de justifier qu’ils suivent les cours, encore une fois nos impôts subventionnent des futurs grévistes patentés, ne vivant que des aides sociales, et dire qu’ils sont capables de se reproduire fait peur pour le futur.