Ahmed, violeur : juste quelqu’un de bien…

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En février 2021, l'homme que l'on jugeait ce 24 avril 2023 à Bordeaux avait passé une soirée, somme toute, normale. Monté dans un tram, il s'était frotté à deux jeunes filles de 18 ans qu'il avait ensuite insultées en arabe. Puis il était descendu et s'était approché d'une jeune femme qui attendait paisiblement à un arrêt. Vaguement inquiète (ce que c'est, que les préjugés, tout de même), elle s'était placée sous l'œil d'une caméra de surveillance. Cela n'a pas empêché Ahmed, clandestin algérien, de la conduire dans un parc tout proche, sous la menace d'un couteau, pour la violer. La police, alertée par les usagers du tramway, a mis un terme au calvaire de la jeune femme et arrêté l'Algérien romantique. Soirée normale, vraiment.

À la barre, le prévenu dit qu'il a pris la victime pour « une fille qui travaillait dehors ». Disons les termes : il l'a prise pour une pute. Racoler aux arrêts de tram, c'est plutôt malin. Au passage, cela ne justifierait pas un viol, puisque rien ne le justifie d'ailleurs, mais on n'en est pas à de telles subtilités. Pour sa défense, Ahmed dit être « quelqu'un de bien », comme dans la chanson douce-amère d'Enzo Enzo qui tournait en boucle à la fin des années 90. « Juste quelqu'un de bien, sans grand destin, le cœur à portée de main. » Un destin, pourtant, Ahmed dit qu'il est venu en construire un en France, même si ce n'est pas tout à fait le cœur qu'il avait à portée de la main. « Choqué » d'être en prison depuis plus de deux ans, il dit « ne rien comprendre ». On peut déjà prendre les paris pour le verdict : cinq ans environ, dont deux déjà purgés, avec une obligation de soins qui restera lettre morte. Et le Don Juan des tramways reprendra du service.

Des histoires comme ça, il y en a tous les jours. L'impudence des violeurs, les éléments de langage tout faits de la défense, le mépris total des victimes (car cette jeune femme, elle aussi, est peut-être un peu « choquée ») sont d'une désespérante banalité, tout comme les délais de traitement de l'affaire et le laxisme (présumé, pour l'instant) de la Justice. Il y en a tous les jours, et les bourreaux des femmes françaises se ressemblent tout de même énormément. Mention spéciale, tout de même, pour ce cri du cœur : « Je suis quelqu'un de bien », qui offre une légère variation sur le thèmes des « bonnes valeurs » de ces gens « polis et discrets » qui « disaient toujours bonjour ».

Les gens bien, les vrais, finiront peut-être par se révolter contre cet état de fait. Cette femme martyrisée n'aurait-elle pas pu être notre fille, notre sœur, notre petite amie ? Nous serions-nous alors satisfaits d'une OQTF de pure forme et d'un petit coup de règle sur les doigts du violeur ? C'est à voir.

Bonne réinsertion à cet homme bien, qui est du bon côté de l'histoire, à la différence de tant de Français poignardés et de tant de Françaises violées, pour qui l'État et la Justice n'ont ni un mot, ni un regard, ni même un geste, pourtant simple : fermer les vannes de la délinquance des clandestins.

Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

34 commentaires

  1. Ces OQTF n’ont aucune existence légale. A ce train, un de ces jours, on les retrouvera dans le fond d’un fossé … Le retour de Dupont la Joie !

  2. Mr FLORAC, vous écrivez, « fermer les vannes de la délinquance des clandestins »……c’est bien mais au risque de me répéter, nous n’en serions pas là si nous avions eu en 2017 un GOUVERNEMENT à la hauteur de sa fonction qui aurait en PRIORITE non seulement FERME les vannes mais EXPULSE tout ce que nous avons dans notre pays depuis des décennies.

  3. On a la justice militante, rouge et immigrationniste, qu’on mérite… La politique « des 3 singes » produit se effets délétères, qui peut encore s’en étonner ?…

  4. Il ne se passe pas un jour dans notre PAYS pourtant CIVILISE où des faits horribles et sordides font la « une » des actualités, c’est bel et bien sur le retour à l’ère préhistorique que nous sommes. Plus rien ne va, tout part à l’égout, c’est comme un pays sans gouvernement.
    Concernant ce type qui se nomme Ahmed, il semble lui faire partie lui aussi, de cette espèce à la sexualité débridée comparable à celle d’une autre qui pullule au Congo. Ces individus devraient être expulsés systématiquement de tout urgence dès qu’elles sont prises sur le fait plutôt que de les entretenir dans une prison, puis les soigner et les relâcher pour qu’ils récidivent. Il suffirait de quelques actes forts de cette envergure pour peut-être calmer les ardeurs des autres qui circulent librement en France. Nous, les Français, avons très peur pour nos enfants. Si le gouvernement ne fait rien, qu’il ne s’étonne pas si le simple quidam fasse le boulot lui-même.

  5.  » tant de Français poignardés et de tant de Françaises violées, pour qui l’État et la Justice n’ont ni un mot, ni un regard, ni même un geste » Ca dépend de leur couleur de peau.

  6. Encore un excellent article très juste et très percutant , merci Monsieur Florac ;
    Ces situations sont de plus en plus révoltantes et de bien difficiles à supporter pour les pauvres Français que nous sommes devenus , abandonnés et détestés par nos gouvernants ; notre tort : être du « mauvais côté  »
    Et ce n ‘est pas avec une crapule comme garde des Sceaux que cette situation va s ‘ améliorer .

  7. Souvenons nous que le président algérien est l’invité de Macron en juin prochain, Ils pourront parler des agressions par les jeunes filles françaises des gens bien venus d’Alger.

  8. Aux USA les déséquilibrés et autres malades de la casserole (le mot est voulu ici même si je ne parle pas de celle de la cuisine ou de l’orchestre) vont en taule. En France il faut abroger l’article 128 du code pénal qui les dépénalise et envoie en HP d’où ils sortent en 3 jours. Il faut être lucide celui qui viole et tue n’est forcement pas clair dans sa tête… Donc en France pour tuer il faut passer pour fou et on logera en taule très peu de temps en compagnie de nombreux potes de religion et encore moins en HP (où il ne trainent que des Français blancs cathos). Quant à ce raton c’est un muzz et le viol n’existe pas chez eux car la femme a obligation d’être soumise…à ses risques et périls surtout si elle refuse. Donc un mec normal…. Pour les violeurs réécrire l’article 128 en castration physique obligatoire …ça empêche toute récidive même libéré de l’HP. Regardez les chats castrés ils sont doux, n’emmerdent plus les femelles et ne se battent plus avec les autres mâles….

  9. Encore et toujours le même refrain qui nous ramène à une seule logique. « Quand un état ne protège plus les citoyens, c’est aux citoyens de se protéger eux-mêmes » Et en France c’est pire, la justice privilégie toujours nos agresseurs. Nous les français arrêtons de nous conduire comme des chapons, un petit rappel : notre emblème c’est le coq. Si un combat mérite d’être mené c’est bien celui de notre honneur , de notre dignité. Défendre sa famille est le premier devoir des hommes.
    Qu’attendons nous ?

  10. Il n’a pas les codes ! cette jeune femme aurait dû tendre le bras pour signifier son périmètre, que ce délinquant ne devait pas franchir ! c’est ce qui a été dit par une élue, qui j’espère aura goûté très vite, à ce plaisir !
    C’est une horreur, et les hommes, français, ne semblent pas réagir ..car « on  » vient dans ce pays en pensant que les femmes parce qu’elles ne sont pas voilées ou restées à la maison, sont volages ..bien sûr on habite pas dans le même pays avec les mêmes coutumes, les mêmes droits, la même religion au sens large ; Mais ça c’est difficile à entendre pour certains ! FAITES SAVOIR ++ , tracts et autres …Je sais que tout le monde NE SAIT PAS !

  11. J’apprécie l’analyse d’une telle affaire par le biais de l’ironie plutôt que par un formalisme journaliste guindé, calibré, propre sur soi et détaché. Elle n’en a que plus de force. Ne dit-on pas que l’humour est la politesse du désespoir. On en est là dans la France de 2023.

  12. Hier, j’entendais les habitants de Mayotte narrer leur quotidien. Ne sortir de chez eux que pour aller travailler et retour directe au domicile en fin de journée. Bref, la vie d’un délinquant sous le coup d’une « peine alternative ».
    Pire en fait, car ils précisent faire ses trajets armés de couteaux car la criminalité frappe aussi les automobilistes en transit.
    Tout ça à cause de l’immigration, à 100%.
    Mayotte ne fait qu’appliquer à tout son département qui existe déjà dans les « quartiers populaires » de métropole et plus l’immigration augmente, plus l’horreur fait tâche d’huile sur tout le territoire.
    Mais les coupables restent fiers de leur anéantissement du plaisir de vivre en France, comme le prouvent la nupes et le syndicat de la magistrature sur l’actualité de notre 101eme département.

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