Albi : un jeune de 20 ans en garde à vue pour avoir dénoncé les « violeurs étrangers»

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La Justice est réputée surchargée, engorgée, ultra-lente… mais il faut reconnaître que, parfois, elle va tout de même assez vite. Saluons, par exemple, sa célérité dans une ténébreuse et nauséabonde affaire de racisme qui avait pour cadre la paisible bourgade d’Albi. Figurez-vous qu’à Albi ce dimanche, comme dans beaucoup d’autres villes, un marathon était organisé… et que, le long du parcours de ce marathon, un jeune homme avait nuitamment inscrit (comme on dit dans la presse africaine) les mots suivants sur la chaussée : « Violeurs étrangers dehors ».

Ni une ni deux, la police a fait son travail et a immédiatement interpellé « Paul, 20 ans », un militant du groupe identitaire Patria Albigès - lequel groupe a immédiatement revendiqué l’action en dénonçant « une véritable persécution ». Il faut dire que le jeune homme est actuellement interrogé dans le cadre d’une « potentielle procédure pour injures publiques en raison de l’origine ethnique ». Quant à la préfecture du Tarn, elle s’est fendue d’un communiqué dans lequel il est dit que « le Préfet du Tarn condamne fermement et demande des sanctions judiciaires exemplaires contre l'individu interpellé ». Bon, alors reprenons.

 

D’abord, le fait de ne pas vouloir garder sur le sol français des étrangers condamnés pour viol n’est pas particulièrement haineux. C’est même plutôt une idée de bon sens. Deuxièmement, le fait d’être étranger n’est pas une ethnie. On peut dire que cette inscription est xénophobe, si on veut (et encore, critiquer les étrangers qui violent des jeunes filles autochtones, il n’y a qu’en France que c’est mal vu, socialement) -mais elle n’est pas raciste. D’ailleurs, on croyait que les races n’existaient pas. C’est à s’y perdre. Troisièmement, si la qualification de racisme était retenue, ce serait une manière, pour le parquet, de reconnaître implicitement qu’il n’y a pas d’Européens, pas de Caucasiens, pas de « White », de « Blanco » (comme dirait Manuel Valls), dans la longue liste des violeurs étrangers. Et là, on n’est même plus dans le dérapage : à force de dire la vérité, le parquet basculerait dans le hors-piste…

Le même jour, Mathis, 15 ans, était assassiné de cinq coups de couteau dans le cœur par un migrant mineur de nationalité afghane. Le tort de cet adolescent avait été de défendre son téléphone portable. Ces Français sont d’un matérialisme… La semaine précédente, le même migrant afghan avait déjà été interpellé pour un vol avec violence, puis remis en liberté. Il est actuellement en garde à vue avec sa mère, qui est soupçonnée d’être impliquée dans le meurtre. On n’a pas entendu la préfecture de l’Indre « condamner fermement » ni demander « des sanctions judiciaires exemplaires ». Non, ce qui est scandaleux, aux yeux de l’appareil d’État, c’est de faire par écrit le lien entre immigration et délinquance. Et ces gens se trahissent en assimilant cela à du racisme.

Voilà, en somme, pourquoi le courageux Paul, à qui on souhaite silence et force d’âme devant les laquais du vivre ensemble, est inquiété : parce qu’une vie française ne vaut rien si elle est arrachée ou brisée par un étranger. C’est cela, le grand non-dit de l’affaire d’Albi, comme de tant d’autres.

Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

73 commentaires

  1. Cette affaire n’a rien que de très normal dans cette France aux valeurs inversées, où, à force de marcher sur la tête, plus rien n’est cohérent.
    Nous avons un président qui s’occupe de son avenir européen, un premier ministre qui aboie mais ne mord pas, un ministre de l’Intérieur qui se vante mais agit peu, et même les familles de victimes qui demandent de la discrétion autour de leur douloureuse épreuve. Pendant ce temps, Mélenchon hurle sa haine de nous, les Français qui voulons que la France redevienne la France.

    Le 9 juin est proche, mais je crains que rien ne change.

  2. Le lien entre l’immigration et la délinquance et en particulier les viols est bien démontré dans tous les pays occidentaux .

  3. Nous sommes tous, l’Étranger des autres ! NUL n’est Prophète en sa Paroisse, seulement avec le temps, c’est acceptable, supportable, ou pas ! Et pour certain(e)s, c’est mêmes plus la peine d’y croire un instant !

  4. Le monde à l’envers pour ce qui est de la justice …..et du reste d’ailleurs.
    Cette chienlit organisée a du mal à masquer ses prises de positions qui font de plus en plus penser à une véritable dictature.

  5. Pensez vous honnêtement, que la police à « fait son travail » de sa propre initiative, ou bien qu’elle a été envoyée faire cette sale besogne, suite aux ordres de Macron, transmis par la « justice » aux ordres.

    • Je n’ai plus la moindre estime pour cette police qui exécute sans sourciller les ordres iniques du félon Darmanin. Leurs odieux syndicats ont été achetés… Les policiers sont restés pratiquement sans réaction, face à l’emprisonnement de l’un des leurs. Livré par le presse de gauche, en pâture aux racailles de banlieue, privé des visites de sa famille. Récemment, ils ont, pareillement, interpellé les agriculteurs, les ont placés en garde à vue tandis qu’ils se gardent bien, selon leurs ordres, de s’en prendre à la chienlit antifas et black bloc. On se souvient, avec quel zèle, à Romans sur Isère, ils ont réprimés les manifs de jeunes réclamant justice et avec quel zèle, ils ont interpellé les colleurs d’affiches pour Thomas… Il faudra tôt ou tard, qu’ils choisissent leur camp. On ne peut pas éternellement s’abriter derrière les ordres reçus..

      • La police de Vichy a été très active dans la libération de Paris. Voyant arriver de nouveaux maîtres, il lui fallait bien essayer de faire un peu oublier sa collaboration active et parfois zélée aux horreurs qu’elle n’a jamais rechigné à exécuter. Depuis, les hommes ont changé mais combien ont plus d’états d’âme que leurs prédécesseurs vichystes quand il s’agit d’obéir aux ordres d’un pouvoir honni?

    • La police obéit à une justice d’extrême gauche chère aux partisans de la disparition de notre identité.Comme le Sénat Romain aux pires heures de son histoire avant la chute de l’empire.

  6. Comment des policiers (ceux qui l’interrogent en garde à vue) peuvent ils se rendre complices de cette (in)justice à deux balles ? C’est à n’y rien comprendre. Ou plutôt, ce qu’il faut comprendre c’est que ce pays est foutu, cuit, brûlé ….

  7. Alors celui la il fallait l’enfermer d’urgence. Il menaçait la léthargie des français. Par contre, l’assassin de Matisse,ne présentait aucun risque de trouble à l’ordre public puisque c’est d’ordre public de se faire assassiner a 15 ans par un étranger de 15 ans soutenu et peut-être encouragé par sa mère, ceux là, on expulse pas on incarcère pas, on encourage leur intégration colonisatrice.

    • « Alors celui la il fallait l’enfermer d’urgence. Il menaçait la léthargie des français. »
      BRILLANT !

  8. Un garde des sceaux, à peine nommé, qui se rend en prison où il est applaudi à tout rompre par les « pensionnaires » tout est dit.

  9. Il y en a vraiment marre de cette dictature ! Interdit de dire ce que l’on voit ! Quand les Français vont-ils ouvrir les yeux ?

  10. Ce que ces associations à la mode veulent interdire, c’est justement l’accès aux soins de gamins qui se cherchent et sont mal dans leur peau . Elles préfèrent supprimer d’emblée leurs organes distinctifs et les mutiler définitivement.

  11. Mon épouse est d’origine espagnole sera t’il un jour prochain raciste de dire qu’elle ne sait pas faire la paella ? C’est stupide ! Tout mon soutien a Paul ainsi qu’a celles et ceux risquant leur vie sociale pour oser exprimer de telles évidences. Se retrouver pris dans les filets de la justice politique, comme cela se produisait en Pologne à l’époque de la Stasi, est une épreuve dont le seul objectif est de faire taire les opposants, les dissidents opposés à une politique d’immigration au demeurant mortelle. Si rien ne change démocratiquement, ces personnes qui osent s’exprimer avec bon sens et sans violence seront considérées comme les nouveaux résistants contemporains.

  12. « … il n’y a qu’en France que c’est mal vu socialement… » Rappelons que le corps social, dans une proportion majoritaire que les sondages confirment, voudrait bien que le problème soit pris à bras le corps par les autorités et que des résultats soient produits sans attente. Le fossé entre, d’un côté, le pouvoir politique et la presse complice et, d’un autre côté, la volonté du peuple, est aujourd’hui tel que le discours des premiers ne représente plus que l’idéologie d’une petite caste qui a définitivement fini d’appartenir au peuple.

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