Alertes à la bombe en gare de Nantes : un Algérien sous OQTF jugé en février

Brève breve

Les juges ont demandé une expertise psychiatrique afin d’éclaircir le profil très confus de l’individu à l’origine des perturbations de la plate-forme ferroviaire, les 1er et 2 janvier. Le quinquagénaire SDF qui était à l’origine de plusieurs alertes à la bombe à la gare de Nantes, le 1er puis le 2 janvier, a comparu vendredi 5 janvier devant les magistrats du tribunal correctionnel de l’agglomération. Il sera jugé en février prochain, informe Le Figaro.

Les 1er et 2 janvier, les alertes à la bombe, déclenchées après la découverte de sacs abandonnés, avaient nécessité la mise en place d’un périmètre de sécurité et l’intervention de démineurs. Un homme a été identifié par les caméras de vidéosurveillance. Il s’agit d’un sans domicile fixe, sans papiers et sous obligation de quitter le territoire français (OQTF). En raison de son état de santé mentale, les juges ont ordonné un renvoi de son procès en février, le temps de réaliser une expertise psychiatrique.

La piste terroriste écartée

Dans le box des accusés, le prévenu, tenant des propos confus, s’est présenté comme Français, né à Neuilly-sur-Seine. Il avait, auparavant, décliné 86 identités différentes aux enquêteurs, lors de sa garde à vue. En réalité, il est Algérien et sous OQTF depuis 2022 et avait déjà provoqué une alerte au bagage abandonné à l’aéroport de Nantes, en avril 2023. Il était ressorti libre des poursuites qui avaient alors été engagées contre lui.

Interrogé par la présidente le 5 janvier, le prévenu a affirmé avoir déjà été hospitalisé pour troubles psychiatriques, il y a trois ans. La piste terroriste a été écartée.

Les fausses alertes à la bombe sont punies d’une peine maximale de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende.

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