Algérie : A. Tebboune, le président qui n’en finit pas d’insulter la France
Il y a des hommes politiques à qui l’invective tient lieu de programme. On en connaît aussi chez nous. Pour ces gens, la détestation d’un groupe de personnes suffit, à coups d’insultes et d’outrances, à fédérer un électorat fanatique qui se moque bien des enjeux vitaux, pour peu que l’on satisfasse son goût de l’ordure. En France, il y a ceux qui détestent les Juifs, ceux qui détestent les riches, ceux qui détestent les Blancs, ceux qui détestent la droite, le catholicisme ou les forces de l’ordre. Chose curieuse, ces gens projettent sur la droite nationale un manichéisme éructant qui n’appartient pourtant qu’à eux.
La classe politique algérienne fait son beurre sur la haine de la France
En Algérie, c’est pareil. Depuis 1962, la classe politique fait son beurre sur la haine de la France, ce méchant colonisateur qui aurait laissé derrière lui un champ de ruines, tandis que les vaillants libérateurs, chantés par l’hymne national algérien, se sont comportés d’une manière remarquable - évidemment. Abdelmajid Tebboune, successeur de Bouteflika, ne fait pas exception à la règle. Tant qu’il pouvait s’essuyer les pieds sur une France dévorée par la culpabilité, il allait toujours plus loin, mais avec une sorte de rationalité. Le récent rapprochement entre la France et le Maroc l’a cueilli à froid et fait basculer dans l'irrationnel. Alger n’a eu d’autre choix, pour continuer à se rendre intéressant, que de rappeler son ambassadeur à Paris, puis de faire arrêter et incarcérer l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Tebboune semble donc perdre ses nerfs.
Une statue géante de l'émir Abdelkader à Paris ?
C’est ce que confirme une allocution officielle, rapportée par le site d’information algérien TSA. Le président Tebboune, dans ce discours, a commencé par insulter le dissident octogénaire, « un imposteur qui ne connaît pas son identité, ne connaît pas son père et vient dire que la moitié de l'Algérie appartient à un autre État ». On note, au passage, que le reproche fait à monsieur Sansal de « ne pas connaître son père » ressemble à une périphrase pour qualifier sa mère. On n’est pas très loin des invectives de cage d’escalier. Plus loin, le discours se fait classique, avec les passages obligés, qu’il s’agisse de la pleurniche (« la colonisation a laissé l’Algérie en ruines ») ou de la revendication haineuse (« Je serai reconnaissant si une statue géante de l’émir Abdelkader trône à Paris »). Pleurniche et revendication haineuse : les deux jambes sur lesquelles chemine, depuis soixante ans, la diplomatie algérienne face à la France. La proposition d’ériger une statue d’Abdelkader, figure de la lutte contre la colonisation, était une idée de l’historien Benjamin Stora, mandaté par Macron pour rédiger un rapport sur les relations franco-algériennes. Abdelmajid Tebboune semble avoir oublié que l’émir Abdelkader, personnage objectivement admirable, se réconcilia avec la France - malgré les trahisons successives des politiciens à son égard - et que l’un de ses descendants mourut pour nos couleurs en Indochine. Qu’un régime comme celui de Tebboune s’approprie l’héritage d’une famille d’élite, inclassable et brillante, est un hommage du vice à la vertu.
Ce soir dans un discours prononcé devant le Parlement, le président algérien Abdelmadjid Tebboune à propos de Boualem Sansal :
"vous m'envoyez un imposteur qui ne connait pas son identité...qui vient me dire que la moitié de l'Algérie appartient à un autre Etat..." pic.twitter.com/VVKORIjyk8
— David Dobsky (@dobsky33) December 29, 2024
Il paraît que les propos insultants de Tebboune sur Sansal ont été coupés au montage : c’est le privilège des dictatures. Cela n’enlève rien à ses outrances, ni à l’injustice de la détention de l’écrivain, ni au caractère objectivement révoltant de l’apathie française face à de tels propos. S’il faut dire un mot pour conclure, on se souviendra que les cadres de l'ALN, les véritables héros objectifs de cette guerre (du côté algérien), comme l’impressionnant Larbi Ben M’Hidi, ont été éliminés par l’armée française. Ceux qui sont revenus de Tunisie en 62 étaient les planqués du FLN. Leur bruyante agressivité ne réussissait d'ailleurs pas à faire oublier qu’on ne les avait pas beaucoup vus dans la tourmente. C’est cela, le cœur du pouvoir algérien, depuis 1962 : des arrestations comme celle de Sansal, et pas des exploits comme ceux d’Abdelkader. Idi Amin Dada avec le déguisement de Jean Moulin. Abdelmajid Tebboune n'en est malheureusement que le continuateur.
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58 commentaires
Que Tebboune s’occupe de son…peuple qui vient mendier en France.
Fermons notre anbassade à Alger et expulsons celle d algerie en France
Ras le bol d etre pris par des imbeciles
Quant aux gaz et petrole de ce pays qu ils se le gardent !!!!!!!!
Exactement, on ira l’acheter ailleur.
Cela frise la folie. Plus un sou pour ce pays, plus une entrée de , et retour chez eux de tous les clandestins.
L’algérie, a un besoin existentiel de désigner à la vindicte (im)populaire un ennemi fantasmé, bien mortel, pour pérenniser son régime corrompu jusqu’à l’os sous la férule de généraux gérontocrates qui dépècent l’économie nationale … chez l’ennemi mortel, qui les accueille à l’année au Val-de-Grâce, discrètement et gratos, histoire de les maintenir en bonne santé.
Il en va ainsi du cynisme complice de la caste mondiale des « dirigeants »…
Je serai très reconnaissant, Mr Tebboune, si l’État algérien cessait de cracher sur le pays qui a créé son territoire et mis en place les bases de la prospérité et de la démocratie.
Je serai très reconnaissant, Mr Tebboune, si vous libériez notre ressortissant Boualem Seansal, détenu dans une de vos prisons pour des raisons politiques.
Je serai très reconnaissant, Mr Tebboune, si vous érigiez un monument géant en l’honneur des victimes de la guerre civile qui a ravagé votre pays dans les années 90.
Je serai reconnaissant, Mr Tebboune, si vous disiez merci à la France pour l’accueil généreux de vos ressortissants sur notre sol;
Je serai reconnaissant, Mr Tebboune , si vous aviez une forme de courtoisie à l’égard de la France qui vous prend en charge gracieusement dans ses meilleurs hôpitaux.
Je serai très reconnaissant, Mr Tebboune, si l’Algérie avait le respect le plus élémentaire, diplomatiquement parlant, pour cette France qui fait tant d’effort pour la réconciliation entre nos deux pays.
Je serai très reconnaissant, Mr Tebboune, …..
Et comment réagit la France ? En continuant à verser un pignon de dingue à ce pays de traîtres ? En versant des pensions de retraite a des quasi bicentenaires ? En attribuant des visas larga manu aux Algériens et en leur attribuant des privilèges pharaoniques en spoliant le contribuable français ?
Nos politicards, en tête commandator flattent des Algériens leur courage est l’égale de leur lâcheté. Que croient ils, la psychologie des Algériens c’est d’enfoncer l’adversaire quand il se dérobe, mais dans le cas contraire, c’est ce valeureux guerrier qui détale comme un lapin. Alors que Boualem Samsal Français , soit retenu sans jugement dans les geôles Algériennes. Même son avocat est interdit de rentrer en Algerie et de voir son client. Et que font nos dirigeants. Ils courbentl’ échines. Nous Pieds Noirs pour rentrer en Algérie, il nous faut un visa. Où est la réciprocité. J’ai vu de mes propres yeux à l’aéroport de Marseille, l’avion d’air Algérie un déversement d’Algériens venir en France ce faire soigner à Marseille. Ils nous prennent pour des imbéciles.
Meme chose pour tous les pays de Magrebh .Je vais souvent en Tunisie meme chose
Que l’on coupe définitivement les ponts avec ce pays, nous n’acceptons plus d’être humiliés par l’inaction de notre President. Son manque de courage nous fait honte.
Tebboune n’est pas à blâmer. Il ne fait que profiter de la couardise de la France.
L’Algérie a voulu son indépendance, soit ! Elle l’a, maintenant qu’elle se débrouille et libère Sansal qui n’y peut mais…
Tant que nos politiques qui se succèdent au pouvoir depuis 1968 n’auront pas le courage de remettre à leur place leurs homologues algériens, ces derniers continueront d’asseoir ce qu’ils considèrent comme leur légitimité en crachant sur la France. Il est temps qu’un courageux émerge chez nous et qu’il mette un terme à cette mascarade tant inutile que coûteuse.
Une statue géante de l’émir Abdelkader à Paris ? Et la constitution française remplacée par la charia ?
Jamais un mot ,quand il est question du dérèglement de l’Algérie depuis plus de 60 ans, pour rappeler que c’est de Gaulle approuvé par 90% des Français qui l’a livrée à la bande toujours au pouvoir . Quant à la statue d’ Abd El Kader devenu l’ami de la France au point d’assister du balcon des Tuileries à la proclamation du Second Empire , bien sûr, sans oublier de la revêtir de son cordon de Grand-Croix de la Légion d’Honneur !
La remigration est la seule solution. Elle doit être rendue désirable par des incitations de toutes sortes
Moi Je verrai bien une statut géante du général Bugeaud