[L’ÉTÉ BV] [ANIMAUX] Transmania… chez les animaux aussi !
Tout l'été, BV vous propose de relire certains articles de l'année écoulée. Ici, des nouvelles de notre civilisation.
La parution de Transmania (Magnus), étude signée Dora Moutot et Marguerite Stern, a provoqué une réaction rabique des milieux militants. Censure de la publicité et des libraires, appels au meurtre des auteurs que justifierait leur transphobie délictuelle… Une pure démonstration de « transmania », ce que Marguerite Stern a défini ainsi lors de leur entretien avec Sabine de Villeroché : « cette espèce de frénésie trans qui s’est emparée d’absolument toutes les sphères de la société ». Une frénésie qui va jusqu’à embrigader les animaux pour pousser sa cause.
Histoires naturelles
« La transsexualité est commune chez les animaux », dit le site Peuple animal. Que dit l’histoire naturelle à ce sujet ? Le changement de sexe concerne essentiellement des invertébrés, des poissons et des reptiles. Le mâle poisson-clown change de sexe quand sa femelle meurt. Le mérou brun femelle devient mâle en vieillissant, mais n’y voyons pas une dysphorie : cela est « programmé génétiquement », explique le Muséum d’histoire naturelle de Genève.
Peuple animal et Géo (« Ces animaux capables de changer de sexe ») donnent comme exemple type d’animal transgenre l’escargot. Il est « hermaphrodite synchrone » : les individus possèdent les deux sexes simultanément, comme c’est le cas de la coquille Saint-Jacques). Il n’y a donc pas de changement de sexe ! Géo parle des œufs des tortues vertes. Si le nid est tempéré, les œufs seront plutôt mâles ; s’il est chaud, plutôt femelles. Il n’y a là aucun changement de sexe. Autre exemple avancé, celui des têtards mâles qui deviennent des grenouilles femelles à cause « des pesticides ou des substances chimiques industrielles dans les eaux » : rien de naturel là-dedans…
Histoires culturelles
En fait, les exemples d’espèces à capacité transgenre se réduisent comme peau de chagrin dès lors qu’on procède à une définition précise et non par association d’idées. D’approximation en approximation, la liste des animaux concernés est artificiellement gonflée. Ainsi, quand Futura écrit que « homosexualité, transgenre [sont] des pratiques courantes dans la nature », d’une part il associe deux « pratiques » qu’il s’agirait d’étudier séparément, d’autre part le transgenrisme animal n’est pas une « pratique », et enfin… cette dernière est tout sauf « courante ».
On peine, enfin, à trouver un parallélisme entre des animaux qui changent de sexe parce que c’est dans leur nature et des hommes et des femmes qui - sous couvert de renier un genre qui leur aurait été imposé par une culture dominante - ne doivent leur changement de sexe qu’à des interventions culturelles. Le poisson-clown adolescent n’est pas soumis à des bloqueurs de puberté. Adulte, il ne subit aucune pénectomie, orchiectomie ni vaginoplastie. À l’heure des méthodes les moins invasives possibles, si ce n’est non invasives, ces grands chantiers chirurgicaux démontrent l’aberrant artifice du changement de sexe chez l’Homme.
S’émerveillant devant un documentaire qui lie nature et sexualité queer, la RTBF ajoutait prudemment : « Les personnes queer n’ont pas besoin des animaux pour légitimer leur existence. » Utile précision, car à l’exception de quelques espèces, le transgenrisme animal est peu répandu et pas motivé par les mêmes causes que chez les humains. Par un retour à un anthropomorphisme rudimentaire, la perspective militante qui voit du transgenrisme partout dans la nature n’est qu’un aspect de la transmania ambiante. Rémy de Gourmont, dans sa Physique de l’amour, nous avait prévenus : la nature « ne refuse aucune analogie à aucune de nos imaginations ».
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20 commentaires
On a tous vu, enfin les gens normaux qui ont vécu à la campagne pas les ecoterroristes bien sûr, des veaux monter sur un congénère, comme on a vu des enfants jouer à saute-mouton. Ces jeux innocents ont servi d’arguments pour les milices LGBT qui ont conduit à l’hétérophobie actuelle. Pourtantdq ces pratiques soit disant homosexuelles chez les bovins n’ont,sauf inattention de ma part, pas permis d’engendrer le plus petit des veaux . En revanche doit on se réjouir de ce que les trans soit désormais associés a la sexualite des escargots? , les promoteurs de cette brillante théorie ne seraient ils pas plutot associés au QI de ces gentilles bestioles?
Au royaume des fous, des cinglés, des tordus et des timbrés, qui reste-t-il pour être roi ?
Il y est « en poste » ! … Et beaucoup de « baveux » l’entourent comme jamais aussi nombreux que depuis mai 2017 ! …
Nous descendons de plus en plus bas!!
Jusqu’où allons nous aller??
Plus bas : au centre de la Terre peut-être ?!
Pas possible que ces cinglés soient encore humains , c’est certain , ils sont possédés par le diable ! mais un jour viendra pour eux la descente aux enfers , là où il y a déjà des pleurs et des grincements de dents !
Comme souvent, je suis intéressée par les articles et médusée par les commentaires. Je suis une personne trans et je vis tranquille. Et mis à part cette différence, dont on ne peut se rendre compte qu’avec un examen médical approfondi ou un caryotype, mon apparence est très banale et il m’arrive d’écouter des propos transphobes sans rien dire ou de les lire comme ici. Je ne pense pas que notre existence influe sur la survie ou la fin du monde. À 72 ans, je fais ce que fait toute personne de mon âge, je protège mes aînées et j’essaie d’aider comme je peux les jeunes générations, tout comme je remercie mon pays de m’avoir aidé. Je ne vis pas plus heureuse, je suis plus en paix avec moi-même. Hélas, je trouve ici que les commentaires reflètent beaucoup de colère et de haine sans apporter grand-chose au débat.
Le problème c’est que le débat n’existe pas. Les politiques et les médias nous imposent une nouvelle norme, la transsexualité, sous peine d’ostracisme et d’excommunion. Le problème, surtout, c’est que les trans représentent 0.15 % de la population et veulent la diriger à 100 %. Une forme, habituelle chez nous, de dictature des minorités, antagoniste à la démocratie.
Je suis tout à fait en accord avec vos propos. Je suis strictement hétérosexuel et je n’ai aucune animosité envers les personnes homo ou transsexuelles telles que vous, qui vivent tranquillement leur vie, comme tout un chacun. En revanche je m’insurge contre certaines dérives telles les dragqueens qui s’exposent et que l’on expose dans les écoles, sur les plateaux de télévision etc, ce qui revient à promouvoir ce mode de vie. De même proposer des changements de sexe à des enfants et des adolescents qui construisent leur personnalité est un comportement délirant, surréaliste, voire criminel, et qui entraînera bien des dégâts à l’âge adulte et dans la société à venir.
Quant à invoquer la nature hermaphrodite ou la variabilité sexuelle de rares espèces animales pour justifier la transexualité humaine, c’est tout simplement loufoque ! Les animaux sont soumis à un déterminisme génétique qui concerne tous les individus d’une espèce, ils ne décident pas consciemment de changer de sexe !
Manipulations remboursées également par la sécu car leurs maîtres dépriment de ne pas avoir d’animaux dégénérés génétiquement ?
L’Occident est inexorablement tiré vers les abîmes. Reste-il une once d’intelligence dans cette partie du monde ?
Comme c’est triste tous ces gens qui ne savent pas quoi faire de leur vie et qui croient trouver le bonheur en se faisant mutiler à tout jamais !
Tant de bêtise est sidérant
Rappelons tout de même, quand on nous affirme qu’homosexualité et « transgenrisme » seraient des choses naturelles, que le principal souci de dame Nature, quand on l’observe de près, est la reproduction des espèces. Chez les homos, çà me semble loupé….
Toujours pareil, ou va notre société!………….
Le chien est-il consentant?
Ou comment justifier leur connerie qui n’a aucune limite . Qu’ils se rassurent ça ne prends pas ils seront vite aux oubliettes .
Merci M Audiard …. Quand les C… seront satellisés …. Certains n’ont pas fini de tourner …
Les malades sexuels sont de plus en plus nombreux et font la richesse de ceux qui les opèrent….triste monde devenu fou et souvent incompréhensible.