Anne Hidalgo : une primaire humiliante et un rapport assassin sur la dette de Paris !
À la primaire des forces de gauche, Anne Hidalgo s’est pris une gamelle des plus humiliantes. Dans un système d’évaluation hilarant, le maire de Paris recueille la mention « passable », juste devant deux parfaites inconnues à la moyenne « insuffisant(e) » (Mesdames Marchandise et Agueb-Porterie) et bien loin derrière ses meilleurs ennemis, Taubira étant en tête avec une mention « bien ».
Les méchants diront que c’est bien fait pour celle qui réclamait une primaire à cor et à cri. D’ailleurs, son entourage tempère : « Ces résultats méritent d’être un peu plus précis, dit un proche au Parisien. Ils ne modifient en rien la stratégie d’Anne Hidalgo. Elle a ses 500 parrainages qu’elle déposera cette semaine au Conseil constitutionnel et elle poursuit sa campagne sur le terrain. » Car on l’assure autour d’elle : « Ce que les électeurs demandent, c’est la connaissance des dossiers. Et là, Anne Hidalgo qui a l’expérience de la gestion de la capitale et un réseau international fera la différence. »
Expérience, oui, sans doute, mais ce serait plutôt celle de la mauvaise gestion.
D’abord, il y a la dette, colossale, et si la mairie reconnaissait, voilà deux ans, qu’elle avait atteint 6 milliards d’euros, force lui est de reconnaître, aujourd’hui, qu’elle dépasse officiellement les 7 milliards, chiffres attestés par la chambre régionale des comptes dans un rapport du 27 janvier, et d’autres sources laissent entendre qu’on serait bien au-delà.
Anne Hidalgo conteste et reporte la faute sur l’État. Et puis elle est là pour répondre à la demande des électeurs qui lui ont renouvelé (très chichement) leur confiance en 2020 : « La stratégie d’investissement de la ville de Paris a été validée par les électeurs et répond de manière volontariste aux enjeux de logement et de solidarité, au financement de la transition écologique et à la priorité d’accueillir les Jeux olympiques et paralympiques de 2024 », a-t-elle répondu aux sages de la CRC. Et puis, elle a beau jeu de lister les méfaits dus à la politique du gouvernement et qui la viseraient particulièrement : « Nous sommes la seule ville en France traitée ainsi. »
L’opposition rappelle qu’en 2013, la dette n’était « que » de 3,6 milliards d’euros. L’avoir plus que doublée, c’est mettre haut la satisfaction de l’électorat bobo de la capitale. Lui est en effet reproché le saccage du paysage au nom de l’écologie, ainsi que des aménagements urbains d’une totale démagogie. On citera en exemple le changement des plaques de rues pour satisfaire l’électorat féministe. Ainsi, dans le IXe arrondissement où la rue La Rochefoucauld est devenue rue Catherine-de-La-Rochefoucauld, la rue de Rochechouart rue Marguerite-de-Rochechouart, etc., étant entendu que ces dames sont, évidemment et par définition, plus méritantes que leurs odieux époux.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, une procédure judiciaire oppose désormais la ville de Paris et la RATP pour des dégâts occasionnés par les travaux de réaménagement de la place de la République (pour 20 millions d’euros). L’affaire est ancienne (travaux engagés sous le mandat de Bertrand Delanoë) et le contentieux a nécessité des années d’expertise. La RATP venait de refaire totalement la gigantesque station/échangeur de République : « Nouveaux luminaires, nouveaux carreaux blancs, nouvelles signalétiques… Tout avait été refait à neuf », rappelle Le Parisien. Et puis la ville a décidé de réaménager la place en surface… et ce fut la Bérézina : « infiltrations, coulures jaunâtres et verdâtres, peintures cloquées, murs boursouflés de moisissures, carreaux de faïence souillés »... Résultat : la RATP réclame plusieurs millions d’euros de dédommagement à la mairie de Paris. Ce qui ne va pas arranger sa dette…
Les Parisiens ne devraient pas être en reste puisque Alice Coffin annonçait, sur BFM TV, que le gouvernement a bien validé le projet de multiplier les salles de shoot, mais que « tout est gelé avant l'élection »...
⚠️Ce qui attend les Parisiens après la présidentielle (et qui se négocie dans notre dos).
Alice Coffin (EELV) confirme que le projet de la Mairie de multiplier les salles de shoot à Paris a bien été validé par le Gouvernement mais que "tout est gelé avant l'élection". ⤵️ #Crack pic.twitter.com/ttLnrW6QTl
— Pierre Liscia (@PierreLiscia) January 31, 2022
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55 commentaires
Voilà une femme qui ne connait pas ses limites ! Je suis surpris de l’attitude des parisiens,
mais je suis sidéré de voir qu’il y a au moins 500 « grands électeurs » répartis en France qui lui donnent leur voix afin qu’elle puisse encore figurer à l’élection présidentielle.
Cela relève d’une vaste blague dont on peut être friand, mais la présidence de la France est une affaire sérieuse, non ?
A quoi joue-t-elle ?
Est-elle vraiment consciente de sa nullité ?
A t’on le droit de rigoler sur Anne Hidalgo !
Parce qu’au moins ça remettra un peu de joie aux esprits parisiens (sauf ses électeurs) qui se retrouve avec une Ville Historique défigurée et son panel de joyeuseté d’insécurité croissante et bien sûr la facture qui devra un jour être acquittée pour le déficit abyssal !
Comment peut on pousser l’inconséquence à ce point elle oscille entre 3 et 5% depuis qu’elle s’est mise sur les rangs donc elle est virée avant même que les élections aient commencées. On voit bien sont inconséquence lorsqu’elle prêtent se refaire une santé via ses compétences géniales en gestions ( ce doit être de faillite dont elle parle). Qui sont ceux qui la pousse et qui la finance ? Car il est fort probable qu’elle devra rembourser sa campagne, où va t’elle trouver l’argent ?
N’oublions pas qu’il y a 500 élus qui sont prêts à signer un blanc-seing à la gestion de Mme Hidalgo. Il serait bien de publier la liste pour connaître lesquel de ces édyles qui se reconnaissent dans ces méthodes.
Quand on voit les brillants résultats de cette dame à Paris, n’est-ce pas, je me pose des questions sur ces maires et conseillers en tous genres qui lui accordé leur parrainage. De deux choses l’une, ou ils sont complètement déjantés et ne méritent que l’asile pour le reste de leur vie, ou il le font volontairement pour détruire, plus vite encore que « Lui », notre cher pays et alors ils sont tout juste bons pour les travaux forcés.
Malgré tout elle touche ses indemnités , une retraite et le peuple voit devoir rembourser .Cela ne peut plus durer nous qui les payons devrions pouvoir les virer , sans indemnités , pour incompétence .Nous sommes les plus taxés et les plus endettés , ily a là un gros problème .Tous aux urnes pour les virer.
Il est de notoriété publique qu’Anne Hidaldo est incompétente, mais lorsqu’elle dit qu’elle « a ses 500 parrainages qu’elle déposera cette semaine au Conseil constitutionnel », elle ne connait visiblement pas les nouvelles règles en la matière. Aujourd’hui, ce sont les soutiens eux-mêmes qui expédient par voie postale les parrainages au Conseil Constitutionnel. Encore un sujet de plus sur lequel elle est tout à fait ignare.