Apocalypse nucléaire, démence et climat tropical : les nouvelles de Biden

Capture d'écran X
Capture d'écran X

Ça y est, Donald Trump a été élu. Le monde raisonnable tremble. Les premières nominations annoncées par celui qui ne prendra ses fonctions qu’en janvier (Robert Kennedy Jr. à la Santé, Tulsi Gabbard au Renseignement ou Peter Hegseth à la Défense) provoquent déjà, chez les défenseurs de l’ordre mondial onusien et des discours officiels, des effets similaires à ceux d’un gaz neurotoxique : tremblements incontrôlés dans la colonne vertébrale, bouche écumante et autres joyeusetés. On ne peut contempler cette déconfiture et ces peurs irrationnelles qu'avec une joie gourmande, en attendant les déclassifications promises. Depuis la révélation des scandales Paperclip ou MK Ultra, les Américains ne nous ont jamais déçus, en matière de saloperies quand ils ouvrent leurs dossiers.

Pendant ce temps, l’heure tourne et, pour le camp du Bien, il faut se dépêcher de mettre la pagaille dans le monde. Il ne s’agirait pas que les méchants, c’est-à-dire Trump et Poutine (pour les démocrates, c’est presque pareil), mettent un terme à la guerre en Ukraine. Alors, Joe Biden a pris les choses en main, cette semaine. Façon de parler, bien sûr, car il n’est pas certain que ce brave homme puisse encore tenir une cuillère à café. Mais enfin, la nouvelle s’est répandue par voie de presse : les États-Unis autorisent, désormais, l’Ukraine à frapper le territoire russe avec les missiles américains à longue portée. De quoi faire basculer les États-Unis du côté de la belligérance, alors même que Volodymyr Zelensky, plus au fait de la situation tactique que ses mentors américains, envisageait, il y a quelques jours, une solution négociée.

Une escalade de la violence potentiellement irréversible

Comme un fait exprès, Joe Biden s’est déplacé au Brésil, le 17 novembre, plus précisément à Manaus, au cœur de la forêt amazonienne, pour y donner une conférence de presse à la veille du lancement du sommet du G20 à Rio de Janeiro ; et alors qu’il revenait d’un sommet Asie-Pacifique à Lima (Pérou). Bien que les deux événements ne soient pas liés, le président des États-Unis, à deux mois de la fin de son mandat, aurait pu en profiter pour s’expliquer sur sa décision belliciste qui peut sembler absurde à de nombreux observateurs de l’actualité internationale. Las ! Après un discours particulièrement convenu sur l’urgence climatique, Joe Biden, vêtu d’une chemise tropicale et d’une paire de Ray-Ban™, comme un officier traitant de la CIA qu’on aurait oublié trop longtemps dans la jungle, n’a pas répondu aux questions des journalistes. Après un vague signe de la main, il a pivoté mécaniquement puis, regardant droit devant lui, s’est enfoncé dans la forêt primaire, suivi par ses officiers de sécurité.

Un président sénile, qui vient d’autoriser une escalade de la violence potentiellement irréversible, apparaît pour parler du climat, avant de partir seul, chaussé de lunettes de soleil, vers une direction inconnue, dans une végétation épaisse. On dirait que cette scène a été tournée sous LSD, qu’elle est sortie de l’imagination du scénariste de Las Vegas Parano. Mais non. Tout cela est réel, on est en 2024, la Troisième Guerre mondiale n’est plus seulement un jouet conceptuel et, là-bas, dans la forêt vierge, un vieux monsieur articule avec peine quelques phrases creuses avant de tituber vers l’infini. Nicolas Conquer, qui représente les républicains américains en France, a ironisé, sur X. Il n’est probablement pas le seul à rire, aujourd’hui, de ce triste spectacle. Mais dans nos médias, qui osera s’en affliger ?

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 20/11/2024 à 20:07.
Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

104 commentaires

  1. Il voudrait que la guerre entre la Russie et l’Ukraine continue de plus belle, il ne s’y prendrait pas autrement … Ne devrait-on pas les mettre « en arrêt maladie », au moins momentanément, le temps qu’une expertise psychiatrique soit réalisée ?

  2. Partout où la gauche a été au pouvoir des conflits ont explosé. La victoire incontestable et large de Donald Trump laisse un goût amer dans la bouche des démocrates américains. Alors avant de partir, le fossile Biden prend des décisions gravissimes qui pourraient aboutir à un conflit mondial. Tout ça pour laisser un cadeau empoisonné à Trump ? Cette guerre n’est pas la nôtre est peut déborder sur toute l’Europe d’autant que notre petit président français appuie lui aussi sur la pédale d’accélérateur pour aider son grand ami, ZELYNSKY. En cas d’attaque sur Moscou ou des grandes villes de Russie, Wladimir Poutine a été très clair on peut craindre le pire c’est pourquoi la Finlande et la Suède préparent leur population.

  3. Là, c’est la pire des décisions qu’une gauche puisse prendre. Ce chef d’état, et pas n’importe le quelle, qui viens d’être battu parfaitement démocratiquement et manifestement sans appel possible, prend une décision historique alors qu’il est en passation de ses fonctions ou il devrait régler que les affaires courantes.
    Pire une grave décision que celle de faire monter une tentions de la guerre Russo-Uhrainienne ou la Russie ne manquera pas de répondre aux missiles voir de façons supérieur.

  4. Cette triste marionnette est actionnée par le clan Obama/Clinton. C’est d’eux que vient le danger, les « démocrates » qui portent si mal leur nom seraient prêts à déclencher une guerre nucléaire rien que part dépit et par vengeance ?

  5. Ainsi la Russie aurait le droit de bombarder l’Ukraine, d’utiliser n’importe quelle arme quelle que soit sa portée, et de se faire aider par ses amis Coréens, mais l’Ukraine n’aurait droit qu’à des lance-pierres et encore à condition de ne projeter que des gravillons ? Drôle de façon de faire la guerre, et surtout façon certaine de la perdre. « Protégez moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge « .

    • Je crois que vous avez loupé un épisode. L’Ukraine dans cette guerre n’est qu’un objet, si la Russie utilise des forces d’un autre pays qu’est la C d N, pour l’Ukraine ce sont les États Unis, sans eux pas de guerre c’est de notoriété humaine Les armes utilisé ne peuvent qu’être mis en œuvre par des « conseillés militaires » il faut des années d’expériences pour qu’elles soient efficace. Sans Biden il n’y aurait pas eu cette sale guerre tant soit il qu’une guerre pourrait être propre.

    • Allez vous « renseigner » exactement sur les antécédents de ce conflit qui dure depuis des lustres ! …
      Concentrez vous sur la période qui concerne l’arrivée au « pouvoir » de Zelenski qui s’est vu comme dans la fable « La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf » ! …
      VDL et ses copains comme macron sont là pour accentuer le délire qui se déroule aux portes de l’UE et ne font qu’attiser ce conflit …
      Pour ce qui est de Biden, il a été « mis hors d’état de continuer à être candidat » … Ce parti « démocrate » a pris une déculottée historique … Et ce sénile « lance » zelinsky un peu plus dans son délire belliqueux ! …

      Je ne veux pas que macron redise « je vais envoyer des mecs là bas !

      • Je n’ignore rien des origines de ce conflit mais il reste que c’est bien la Russie qui a envahi l’Ukraine et non l’inverse. Il reste que Poutine est un dictateur qui assassine ou enferme ses opposants et que je souhaite pas voir ce personnage à la frontière de l’Europe. Il faut savoir choisir ses combats prioritaires et les mener jusqu’au bout, avec tous les moyens disponibles (à l’exception, bien sûr, de l’arme nucléaire).

  6. Je pense que Biden a pris un coup de soleil à Manaus. Il ne lui manquait plus que ça pour finir son mandat en beauté cataclysmique et nucléaire en invitant Zelensky à la pire des bêtises. Ce sénile se moque complètement de la planète et de ses habitants, vu qu’il a déjà les deux pieds dans la tombe ?

  7. N’est-ce pas le moment de le poursuivre pour incitation au crime contre l’humanité ? Les démocrates l’ont tellement mauvaise qu’ils sont prêts à provoquer une troisième guerre mondiale, pas sur leur territoire bien sûr, et causer encore des milliers de morts militaires et civils sans que cela les dérange. Les démocrates prouvent qu’ils sont vraiment dangereux

  8. Comment ce vieillard peut-il encore influer sur le destin du monde ?
    Et notre presse meanstream se gargarise pour nous dire que Trump est fou…
    Ah, c’est à cause des nord coréen… as t’on vu autre chose que des images dignes de la 1ère guerre en Irak !
    La fabrique du mensonge tourne à fond et des gens meurent en masse pour en enrichir certains bien loin du front…
    Et tous nos marchands d’huile sur le feu mettront des bougies en disant « plus jamais ça » !

  9. La raison finalement l’emportera-t-elle sur cette décision explosive ? Des pourparlers seront-ils encore possibles ? A trop tenter le diable, il finit par s’inviter, lui-même, à la table et, cette fois, ce ne sera pas celle des négociations.

  10. Les États-Unis ont donné ce dimanche 17 novembre 2024 le feu vert au président ukrainien pour l’utilisation de missiles à longue portée de fabrication américaine contre le territoire russe.
    L’Histoire retiendra peut-être ce jour comme le premier de la troisième guerre mondiale.
    Il faut probablement voir dans cette lourde décision mortifère la hargne et l’empressement que mettent à survivre à la dernière élection présidentielle « l’Establishment » américain et son énorme complexe militaro-industriel.
    Déclencher une déflagration mondiale dans les derniers jours de la présidence fantôme de Jo Biden servirait leurs intérêts, fusse au détriment de très nombreuses vies humaines.
    Un nouveau chaos planétaire ne pourrait que rendre indispensable leur agressivité naturelle foncière afin de décider vite et fort dans un contexte guerrier longuement pratiqué et favoriser ainsi leur retour rapide au pouvoir.
    En cas de victoire contre la Russie, le capitalisme occidental verrait s’ouvrir enfin à sa prédation insatiable le semi-continent russe pour se gaver des richesses naturelles de cette nouvelle planète Pandora.
    Accessoirement (!) la massive régulation du nombre d’humains sur Terre permettrait aux survivants (étatsuniens ?) la persistance d’un mode de vie occidental très prédateur pour la planète.
    Nous voici contraints de placer notre espoir de survie en Poutine qui aura peut-être l’intelligence de comprendre la décision au second degré et de temporiser sa réplique jusqu’à la prise de fonctions du président Trump.

    • Les deux mois précédant l’investiture du chef d’État élu devrait être une vacance où seules les affaires courantes devraient être traitées. Quelle légitimité ces décisions d’un chef d’état désavoué ont elles ? Espérons que l’armée américaine et les occidentaux auront la sagesse de traîner les pieds sentant d’où vient le vent et que Trump aura déjà dialogué avec Poutine !

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