Après Callac, c’est à Corlay qu’un maire impose l’installation de migrants !
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Le 11 janvier dernier, le maire de Callac cédait à la pression de l’opposition et abandonnait le projet d’accueil des familles de migrants au sein de son village. Dix jours plus tard, c’est une autre commune costarmoricaine qui prenait le relais, le maire de Corlay ayant annoncé en grande pompe, le 22 janvier dernier, qu'il s’apprêtait à accueillir cinq familles de migrants, venues de Syrie, du Congo et de Centrafrique. Si, du côté de Callac, les habitants ont eu le temps de réagir pour contrer le projet, il n’en va pas de même pour les Corlaysiens, placés devant le fait accompli dès le lendemain de l’annonce. En effet, le 23 janvier, la première famille de migrants prenait ses quartiers dans cette commune d’à peine plus de 900 âmes.
Le parti Reconquête a alors fustigé ce projet soutenu par le maire, rapidement suivi, le 4 février dernier, par le Parti national breton (PNB). Lors d’une opération menée ce samedi, le PNB a ainsi distribué des tracts dans les boîtes aux lettres du village, dénonçant notamment l’aspect financier de cette nouvelle affaire. « 780.000 euros pour le contribuable. Sans compter la prise en charge par les associations stipendiées », peut-on notamment lire sur ce tract. Et de s’insurger contre « des moyens financiers illimités lorsqu’il s’agit d’installer des migrants afro-musulmans alors que l’accès aux soins et aux services publics est toujours plus difficile et que Paris veut désormais imposer à nos travailleurs la retraite à 64 ans ».
Après Callac, le maire macroniste de Corlay (22) accepte de repeupler son village avec plusieurs familles de migrants, sans demander l'avis de la population.
Pauvre France pic.twitter.com/ncUWfOrQgX— Daniel (@Daniel75006) February 6, 2023
Rappelons que ce projet n’est pas mené uniquement par la municipalité. Comme dans le cas de Callac, c’est une association au grand cœur qui s’est chargée de piloter cette installation en se portant acquéreur d’un ancien gite de 600 m2, cédé par un particulier pour la modique somme de 780.000 euros. Que l’on se rassure, l’association Viltaïs – puisque c’est d’elle qu’il s’agit - ne s’est sans doute pas mise sur la paille : elle est régulièrement arrosée de subventions par l’État et les collectivités territoriales. Une association qui avait d'ailleurs fait l'objet d'un rapport de la chambre régionale des comptes d’Auvergne-Rhône-Alpes, publié en juin 2022, dans lequel on pouvait lire que cette association avait connu un développement des activités « plus opportuniste que piloté » et que l’équipe dirigeante n'avait pas entrepris de « réfléchir à un projet associatif abouti, assorti d’une hiérarchisation des missions et actions à conforter, ou déployer ». Pour une association fondée en 2006 et employant environ 200 collaborateurs, et brasse des millions, il est en effet surprenant qu’un « projet associatif abouti » n’ait pas encore vu le jour.
Le maire de Corlay, de son côté, dénonce dans les colonnes de Ouest-France « ce type de moyens utilisés par le parti extrémiste pour faire parler de lui ». Quant au PNB, lui, il ne semble pas prêt à rendre les armes, comme en témoigne un communiqué publié sur le site du parti dans lequel il clame que « la destruction du peuple breton n’est pas une fatalité ». Un nouveau bras de fer va-t-il s'engager comme à Callac ?
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Un vert manteau de mosquées
44 commentaires
Le Congo et la Centrafrique ne sont pas en guerre.Ces familles n’ont rien à faire sur le territoire, et donc à rapatrier dans leur pays d’origine. En quoi doit-on financer à hauteur de 780 K€ un logement pour des familles qui ont franchi. Illégalement nos frontières avec le mépris que l’on sait . Ce mode d’installation à grands frais constitue une véritable pompe aspirante. Qu’attend la cour des comptes régionale et nationale pour investiguer sur cette association Viltaïs ? Quand on atteint les sommes versées telles que citées et qui ne sont rien d’autres que nos impôts, cela devrait validé par une commission indépendante du pouvoir.Les habitants d’un village ou d’une ville ont un droit de regard sur la vie et l’avenir de leur commune.
On voit bien le projet macabre de Macron visant à diluer le volume insupportable des migrants dans nos territoires.
C’est le même agissement que Poutine voulant imposer la Russie au peuple Ukrainien . Macron est responsable et complice dans cet objectif de déstabilisation et d’effacement de l’existence du peuple de France. Les députés LR et RN devraient avoir le courage de déclencher un processus de destitution de l’imposteur Macron.
Corlay , 900 hab. est à 15 km de Mûr de Bretagne ( alias Guerlédan) 2400 hab. . Or , à Mûr , il y a déjà depuis quelques années une flopée de migrants . La Mairie ne dit mot ( donc consent) . Combien sont-ils ? Des Comoriens , Afghans , Syriens +++ ??? , et des Mahorais ( donc Français) . La plupart des maisons vides ont été « réquisitionnées » pour les loger … Des proprios y trouvent leur compte . Qui paie tout ça ? Mes impôts évidemment …
Soyez tranquille, ces familles de migrants auront tôt fait de repeupler le village. Spécialistes de famille nombreuse, ces familles seront majoritaires avant la fin du siècle. Le village deviendra un village africain, avec mosquée à la place de l’église.
Croyez vous qu’un « élu de Corse » se risquerait à imposer ce genre d’établissement dans sa commune ? …
La méthode Corse va se répendre dans peu de temps à travers tout le pays ! …
Si les « élus » de la nupes veulent ces « chances pour la FRANCE », qu’ils les accueillent chez eux ET à leurs frais personnels ! …
Fallait pas veauter pour ça!!!