Après Crépol, c’est Antonin et Lucas, plantés au couteau aux Sables-d’Olonne

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Encore une attaque au couteau, cette fois-ci aux Sables-d'Olonne où, dans la nuit de vendredi à samedi, deux jeunes rugbymen d'une vingtaine d'années, Lucas et Antonin, se sont fait poignarder après une altercation à la sortie d'une boîte de nuit. « Selon une source policière », précise le JDD, un groupe de « cinq jeunes de type maghrébin et africain » aurait fait le coup. Une double agression qui a fait peu de bruit, en ce week-end cotonneux de trêve électorale où les Français, sans doute blasés par ces faits divers sanglants devenus systémiques, regardaient ailleurs. Contactée par BV, la mairie des Sables-d'Olonne précise qu'à ce jour, Antonin est dans le coma et son ami Lucas est toujours hospitalisé, les deux jeunes ayant reçu des coups à l'abdomen « avec des conséquences vraisemblablement graves ».

Les Sables-d'Olonne, Crépol, Angers...

Une affaire qui nous renvoie à bien d'autres. À celle d'Ismaël 16 ans, Manolito 18 ans et Atama 20 ans, eux aussi rugbymen, poignardés à mort par un migrant soudanais, le 16 juillet 2022, à Angers. Et à toutes ces victimes, jeunes ou moins jeunes, tombées déjà dans l'oubli. Et puis, bien sûr, à Thomas, Crépol, il y a huit mois, rugbyman de 16 ans, planté lui aussi par une bande venue de la cité voisine « pour en découdre ». Une affaire toujours pas élucidée, à ce jour : à en croire France Info? qui indiquait au mois de mars que si « quatorze personnes sont mises en examen [...] l'auteur du coup de couteau mortel n'a toujours pas été identifié », selon France Info qui précisait, au mois de mars, que « la thèse d'une expédition liée à des motifs racistes s'éloigne à ce stade », malgré les témoignages concordants de neuf personnes présentes sur les lieux qui, toutes, affirment avoir entendu « des propos hostiles aux Blancs ».

À Crépol, ce racisme anti-Blanc qui n'existe pas

L'affaire a resurgi la semaine dernière au sujet de « la thèse d'une expédition liée à des motifs racistes » dans cette affaire Crépol. Un élément déterminant pour le prononcé de la peine, car le caractère raciste de l'agression est une circonstance aggravante de l'acte commis. Pour l'instant écartée par les autorités judiciaires, mais rien n'est définitivement figé car, à tout moment, et tant que la procédure n'est pas close, les magistrats sont libres de requalifier les faits. Raison pour laquelle les avocats Maîtres Frédéric Pichon et Jérôme Triomphe, qui cherchent à obtenir la reconnaissance par la Justice du « caractère raciste du mobile de l'agression », représentant respectivement les associations Résistance républicaine et l'AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité chrétienne), plaidaient en appel devant la chambre d'instruction de la cour d'appel de Grenoble, ce mercredi 26 juin. « Nous avons neuf témoins dans cette affaire. Un seul témoignage devrait suffire à reconnaître la circonstance aggravante de racisme anti-Blanc », explique, à BV, Me Frédéric Pichon, qui se veut résolument optimiste pour la décision attendue début septembre.

Habituellement, les magistrats rechignent à reconnaître le caractère raciste des agressions lorsque dirigées contre des victimes blanches. Une tendance que l'AGRIF, qui lutte depuis des années contre « tous les racismes, et en particulier les racismes antifrançais et antichrétiens », souhaite infléchir, avec quelques victoires malgré tout à son actif. Grâce à l'association, à Rambouillet, en 2023, des mineurs qui s'étaient fait agresser par deux frères, les traitant de « sales cathos de merde » et les menaçant « on va vous crever », ont obtenu condamnation en première instance pour « violences et injures aggravées en raison de l’appartenance des victimes à la religion chrétienne et à la race blanche ». À Nîmes, en 2019, deux individus qui agressaient les clients d'un bar aux cris de « sales Français de merde, sales Blancs », « Niquez vos mères Français de merde, je vais t’enc... sale Français, fils de p... » ont, eux aussi, été définitivement condamnés.

Une moisson non exhaustive mais bien maigre, face aux chiffres des agressions quotidiennes subies par les Français qui, selon l'aveu même du parquet de Bobigny, en 2012, hésitent à porter plainte. À Crépol, dès sa première conférence de presse, c'est le procureur lui-même qui, d'emblée, écartait le mobile raciste. « C'est une question de paix sociale et d'opportunité politique », analyse Me Pichon.

Ce racisme qui n'appartient qu'aux woke

Mais c'est surtout le résultat d'années innombrables de labourage du thème du racisme confisqué par les constructeurs de cette religion woke pour laquelle le racisme qui est « systémique » et, donc, « inconscient » et « structurel », ne peut émaner que de la classe dominante blanche. Dans cette galaxie woke qui n'a plus rien à voir avec la réalité poisseuse et angoissante de ce que vivent les Français, alimentée par les sociologues et les philosophes, « le racisme anti-Blanc est un phénomène minoritaire à l'échelle nationale ». Un formatage des esprits qui fait dire au grand penseur Gilles Verdez, au micro d'Europe 1 : « C’est une vérité scientifique, le racisme anti-Blanc n’existe pas. » Ou à Mathilde Panot : « C'est une invention de l'extrême droite. »

L'ensauvagement partout

Aux Sables-d'Olonne, rien à ce stade de l'enquête ne permet de dire que les agresseurs ont agi par haine raciste. Mais l'affaire présente déjà beaucoup de similitudes avec celle de Crépol. Même mode opératoire, même profil de victimes, même profil d'agresseurs et même violence généralisée qui s'abat jusque dans les coins les plus paisibles de France. Personne ne nous fera croire que les jeunes rugbymen se sont trouvés « au mauvais endroit au mauvais moment ». Il est temps de dire aux Français qui ne l'ont pas encore compris ce qui se passe partout en France, car « mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde ». Camus avait raison.

Sabine de Villeroché
Sabine de Villeroché
Journaliste à BV, ancienne avocate au barreau de Paris

Vos commentaires

19 commentaires

  1. ça continue si ça avait été un magrébin qui avait été agressé on en ferait des caisses, mais là silence rien de gauche, ils sont sous le tapis, il ne parlent plus de génocide à Gaza, là bas pour LFI tout va bien, les gazaouis depuis le 9 juin où ils ont participé involontairement au vote pour LFI, on ne parle plus d’eux, ils n’ont été qu’une monnaie électorale, un peu comme leurs électeurs en ce moment qu’ils veulent vendre à la macronie pour faire élire darmanin et borne, sans foi ni loi telle est leur devise.

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