Après le MMA, les fléchettes : les transgenres envahissent le sport féminin !

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La présence de sportifs transgenres dans l’équipe hollandaise de lanceuses de fléchettes agite les gazettes. Aileen de Graaf, 33 ans, Anca Zijlstra, 50 ans (respectivement deuxième et douzième joueuses mondiales), viennent d’annoncer sur les réseaux sociaux qu’elles se retiraient de l’équipe nationale, ne souhaitant plus représenter les Pays-Bas aux côtés de Noa-Lynn van Leuven, 27 ans, actuellement sixième joueuse mondiale, mais anciennement considérée comme un... homme.

La NBD, fédération de cette discipline, « regrette cette décision », affirmant au passage que « Noa-Lynn van Leuven répond à toutes les exigences et est éligible pour jouer dans la catégorie féminine ». Ce n’est pas le sentiment d’Anca Zijlstra, qui en appelle à l’expertise d’une psychologue du sport. Le docteur Linda Duffy a tranché : « les hommes sont naturellement plus performants que les femmes, technique, confiance en soi, dans une discipline comme les fléchettes. »

Mais Noa-Lynn van Leuven persiste et signe : « Je ne ressens pas vraiment le besoin d’approfondir ce sujet. C’était leur choix et pas le mien. Ce qui est triste, dans cette affaire, c’est que beaucoup de gens oublient que je suis aussi un être humain. »

Un « être humain » ? Malgré son changement de sexe, personne ne l’avait prise pour une pintade. Noa-Lynn van Leuven vient d’ailleurs de remporter le Challenge Tour d’Allemagne et un premier titre anglais, dans les Woman’s Series de Wigan, en Angleterre.

L'affaire ouvre un débat de fond. Les filles sont-elles plus douées que les garçons aux fléchettes ? Peut-être que la longue fréquentation des pubs et autres bars a de quoi donner une substantielle avance aux seconds. Mais comme les premières ont aussi tendance à moins forcer sur la bière, voilà qui leur donne peut-être un sérieux avantage. Bref, cette controverse éminemment passionnante devrait occuper certains sociologues à temps complet durant l’été.

Notons, toutefois, qu’au-delà de ces querelles métaphysiques, un fait demeure : ce sont toujours des hommes « changés » en femmes qui exigent de concourir dans des compétitions féminines, et jamais le contraire. Pour des disciplines autrement plus physiques que les fléchettes, les transitions peuvent amener des complications sportives. En témoigne la mésaventure survenue à Céline Provost, championne française de MMA, l’un des sports de combat les plus dangereux au monde. En septembre 2021, elle affronte une certaine Alana McLaughlin en Floride. Et se fait réduire en charpie au bout de deux rounds. Il est vrai qu’elle avait peut-être négligé un détail : avant de devenir experte en MMA, Alana McLaughlin était un membre des forces spéciales américaines. L’affaire fait alors grand bruit et pose la question des transgenres dans les compétitions sportives, aujourd’hui laissée à l’appréciation des fédérations concernées.

Bizarrement, les progressistes n’ont pas été très nombreux à dénoncer ce passage à tabac qui, si l’arbitre n’avait sifflé la fin de la récré, aurait pu mal finir. Mieux encore : le site L’Avant-garde s’inquiète plus de l’avenir de l’auteur de ce massacre filmé en direct que de celui de sa victime : « Alana Mclaughlin, combattante de MMA transgenre, a, par exemple, été accusée d’avoir transitionné "juste pour combattre des femmes" [...]. Elle témoigne aussi avoir reçu des milliers de menaces de mort depuis ses débuts et avoir du mal à trouver des endroits acceptant les combattantes trans pour s’entraîner. » Pauvre choupette…

Nicolas Gauthier
Nicolas Gauthier
Journaliste à BV, écrivain

Vos commentaires

24 commentaires

  1. On ne reproche pas aux transgenres d’être humains on leur reproche de tricher puisque nés hommes leur performance physique est naturellement plus développé que celles des femmes nées femmes. Les fédérations et organismes sportifs ont commis une grave erreur en autorisant cela, tout le monde s’en rend compte mais personne ne veut l’admettre et revenir à la réalité. Résultats des sportives démissionnent sachant qu’elle n’ont aucune chance de remporter une médaille. Les prochaines compétitions risquent de donner de curieux résultats . Peut être permettront elles de revenir au raisonnable mais j’en doute, vu la folie ambiante de notre époque ?

  2. Pourquoi 2 catégories ? Il devrait n’y en avoir qu’une ! En hippisme, les chevaux comme les juments (et même les hongres) courent dans les mêmes courses. Celà règlerait définitivement le problème.

  3. Moi je m’interroge à savoir si je vais pas adhérer au « genre » ?… rien que pour l’accès aux douches après les épreuves…
    Mais d’autres y auront pensé peut-être… :))

  4. La génétique n’est plus ce qu’elle était, avant il était question de science, aujourd’hui, pour certains il est question de genre et autres fariboles. Cela me rappelle ce petit restaurant parisien ou les WC étaient tellement exigus que le papier toilette était proposé en dehors du lieu d’aisance, 3 rouleaux : l’un pour les hommes, le deuxième pour les femmes et le dernier pour les autres. Eh bien le troisième restait toujours intact, c’est dire l’importance numérique de la population concernée.

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