Après les drapeaux algériens à l’Arc de Triomphe, les « gilets noirs » au Panthéon !

gilets noirs Pantheon

Le spectacle permanent ne connaît pas de répit : après les drapeaux algériens à l’Arc de Triomphe, voici les gilets noirs au Panthéon, ces clandestins qui réclament des papiers pour tous, et d’être reçus (rien que ça) par le Premier ministre.

Et si on arrêtait, comme disait Pompidou, d’emmerder les Français ? Et si, comme on en avait encore le droit du temps du même Pompidou, on parlait avec vérité, bon sens et simplicité pour dire les choses telles qu’elles sont ?

Si les migrants doivent se plaindre d’un gouvernement, c’est de celui de leur pays d’origine et de lui seul, de son impéritie et de ses élites corrompues. Les Français ne leur doivent rien, ne sont coupables de rien. En revanche, les collectifs qui les manipulent et les traînent de basilique Saint-Denis en Panthéon - ils n’auraient pas eu, seuls, l’idée d’investir ces lieux dont, avant d’arriver, ils ignoraient toute la charge symbolique pour les Français - dans l’espoir de pouvoir filmer quelques charges de police « choquantes » (le moyen d’évacuer les récalcitrants sans les empoigner vigoureusement ?) nous ramenant, avec ses fourgons grillagés (quel bonheur si on pouvait prendre en photo quelques migrants à l’intérieur !), aux heures les plus sombres de notre histoire, sont loin d'être innocents. Ils doivent être traités avec beaucoup d’aménité et ne jamais être inquiétés pour réitérer aussi régulièrement ces intrusions aussi bruyantes qu'illégales. Gageons que si le même régime judiciaire que celui que l’on réserve aux identitaires leur était appliqué, ils réfléchiraient à deux fois avant de recommencer. Mais inutile de rêver : la prochaine fois, rendez-vous à Notre-Dame, un lieu symbolique qui a désormais une belle aura médiatique ? Au point où elle en est, elle peut aussi bien subir cet outrage.

Non, les événements de la nuit de jeudi à vendredi ne sont pas des débordements festifs, une liesse footballistique bon enfant qui a un peu dégénéré, sans doute parce que les forces de l’ordre - qui ont toujours bon dos - se sont mal organisées. Je le sais, nous le savons, vous le savez, tous ceux qui font mine de l’ignorer le savent secrètement eux-mêmes : ils sont une provocation communautaire qu’aucun de ces pays participant à la CAN (Coupe africaine des Nations) ne supporterait de notre part sur son propre sol, et il aurait bien raison. Il n’y a que les Français - et, sans doute, quelques autres pays européens du même acabit - pour être assez niais et se laisser ainsi piétiner sans broncher.

Si les supporters de jeudi soir aiment tant leur chère Algérie, si les migrants sont si malheureux dans notre méchant pays, que ne sont-ils restés, tous, dans leur mère patrie ? C’est la question interdite, taboue, qui suscite le scandale et l’indignation, la stupeur et les tremblements. On n’a vraisemblablement pas fini d’emmerder les Français. On peut même imaginer que ce n’est que le début.

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