Après les JO, Macron « n’a pas envie que la vie reprenne ses droits »
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Ça y est, les Jeux olympiques sont terminés. Après vingt jours de ferveur populaire, un record de médailles, un enthousiasme jamais démenti, et en attendant les Jeux paralympiques, on sent qu'une certaine nostalgie s'est emparée de l'opinion publique de notre beau pays. Les médias s'en font l'écho, ici ou là : il semble régner sur la France une douce tristesse, celle d'un beau lendemain de fête où tout s'est bien passé et où, des souvenirs plein la tête, il reste encore toutes les assiettes à laver. Le quotidien va revenir, lundi on travaille, mais c'était quand même bien.
Emmanuel Macron a tenu à rassembler les acteurs des Jeux olympiques, ce lundi, pour les féliciter et les remercier. C'était bien le moins, car leur travail de l'ombre a été remarquable. Derrière lui, il y avait Gabriel Attal mais aussi Valérie Pécresse : est-ce un début de passation de pouvoirs ? Les rumeurs vont bon train et on le saura bien assez tôt. Le président de la République a commencé par citer Barbara en constatant que « quelque chose dans l'air [avait] changé ». Bon. On pourra relire, pour rigoler, les paroles de la chanson en question, Regarde, un panégyrique mitterrandolâtre écrit à la truelle et qui nous semble aujourd'hui traduit du nord-coréen. La question n'est pas là, car l'essentiel, ce sont les conclusions qu'il en tire : « On n'a pas envie que la vie reprenne ses droits » car, au fond, « c'est ça, la vraie vie ». Alors là, une petite explication de texte s'impose tout de même.
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— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 12, 2024
À ce sujet — Pardon, Marie-Antoinette !
Évidemment non, les JO ne sont pas la vraie vie. C'est tout le contraire, puisque ce moment en 2D, corseté par la police, nettoyé pour les caméras, ce moment on ne peut plus artificiel justement parce qu'il se voulait cinématographique, est aux antipodes du réel, de son entropie, de son absence de chorégraphie et de son emploi du temps sans cesse évolutif. On est un peu embêté de le rappeler à Jupiter philosophe, mais le penseur maoïste Alain Badiou, dans son ouvrage La Vraie Vie, justement, défendait la thèse selon laquelle, pour la jeunesse notamment, la vraie vie, ce n'était pas figer l’existant, c'était changer le monde.
Ou alors… ou alors il faudrait relier ces deux phrases entre elles. En d'autres termes, pour le Président, la « vraie vie », ce serait quand « la vie ne [reprend] pas ses droits ». La vraie vie, c'est la vie que le gouvernement décide pour vous : des QR codes, des zones délimitées, du grand spectacle populaire, la police qui nettoie certains quartiers pour faire joli. Le réel, au contraire, c'est la criminalité, la saleté, la pauvreté, l'immigration de peuplement, le pouvoir d'achat en berne, le racisme anti-Blanc… tout cela va revenir si la vie reprend ses droits. On comprend que ce ne soit pas très agréable à imaginer, surtout quand on en est responsable.
Une France Potemkine
Emmanuel Macron plane. Très haut. Il veut une vie en Technicolor™, dans une France Potemkine. Il veut que nous montrions l'exemple au monde, alors que des pans entier de notre territoire ne sont déjà plus français ni même européens. Surtout, que la vie ne reprenne pas ses droits. C'est probablement ce que disait Eva Braun quand elle dansait sur Smoke Gets in Your Eyes dans le Führerbunker, le son à fond pour ne pas entendre éclater les obus. Cet homme n'est pas seulement déconnecté : il est dangereux. Qu'il y prenne garde : quand la vie reprend ses droits, ça donne les gilets jaunes ou la prise de la Bastille. La France gronde, et elle est parfaitement capable de distinguer une authentique ferveur populaire d’une cohésion nationale de plus en plus illusoire. Il ferait bien de s'en souvenir, lui qui a tant aimé que l'on salisse la mémoire de Marie-Antoinette et de l'aristocratie au sens large.
Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 18/08/2024 à 9:59.
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV
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81 commentaires
“Macron n’a pas envie que la vie reprenne ses droits » ….cela signifie que le gamin préfère la fête, les jeux ou être en vacances plutôt que de gouverner notre pays après qu’il l’aie ruiné, déconstruit et pourri jusqu’à l’os en accueillant des peuplades non civilisées qui ne veulent que notre perte. Il est vrai qu’affronter la vraie vie avec ses droits et ses devoirs, ce n’est pas rigolo pour un gamin de son âge qui ne sait que « briser » ce qu’il a en son pouvoir ! Qui va avoir le cran de lui exiger de donner sa démission d’urgence avant qu’il n’aille plus loin dans sa folle incompétence ?
Nous vivons une époque formidable ! Ce qui devait être la norme est devenu exception et ce qui est exception est devenu la norme… La manière dont ont vécu les Parisiens durant les JO, c’est à dire avec un minimum de sécurité et des service qui fonctionnent, c’était la norme dans ma jeunesse (Année 60-70)… Tout a basculé quand les idéologues de gauche, libérés par Mai 68 ont commencé leur lent mais patient travail de sape de la société. ça commence précisément par l’éducation, la perte du respect et de la discipline dans les écoles, puis dans les prisons pour en arriver finalement à l’interdiction de la fessée… Les idéologues de gauche peuvent , en toute quiétude, mettre en application, leurs idées absurdes puisque, la droite, et c’est bien ce que l’on ne lui pardonne pas, ne réagit pas. Ne s’oppose pas…
Et d’idées farfelues voire débiles qu’on ne se donne même pas la peine de tester, on en arrive à l’état actuel de la société où le méchant, le violent, le criminel est plus protégé par l’arsenal judiciaire que le citoyen lambda…
Oui, la fête est finie, mais qui peut affirmer que l’ensemble des Français y a adhéré. Que les médias regardent le réel et arrêtent de croire en leurs rêves ou ne répètent à l’envie que des paroles dictées. Un jour ou l’autre, ce régime aux abois tombera et quand la vérité éclatera tous ceux qui ont participé du mensonge devront être jugés. Il n’est pas trop tard pour se repentir.
Voter pour un parti de droite , RN , Reconquête, Debout la France ou une partie des LR et arrêter de croire au socialo centrisme de Giscard ou de Mitterrand.
Voter RN , c’est voter avec LR : assez girouette , pas beaucoup de courage mais il faut faire croire qu’on en a avec quelques formules qui doivent faire réagir ,voire choquer dans le seul but qu’on parle d’eux ,que la presse braille , le tout dans la chasse aux titres ,au pognon , aux privilèges ,passes droits ,impunité mais pas concrètement l’engagement , la foi , le sacerdoce pour la France ,à l’inverse des deux autres que vous avez cités ,du moins pour le moment ,qui profiteront aussi et normalement dans le respect et avantages des protocoles liés aux différents grades et fonctions