Après Sainte-Soline, Melle : la gauche ultra-violente remet cela
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C’est la caractéristique de la France de Macron : les maux les plus graves durent, perdurent, s'aggravent et se répètent sans fin. Le « Mozart de la finance » qui préside aux destinées du pays, si méprisant avec ses opposants, avance droit vers un fiasco financier : commerce extérieur, dette, notations, tout clignote dans le rouge vif. Le soi-disant génie précoce de la politique laisse le pays sans cap, sans gouvernement et sans majorité à l'Assemblée. À son actif, le pire bilan migratoire jamais enregistré en France. Ce n'est pas tout. La France devient le paradis des Black Blocs rouges-verts ultra-violents. Ainsi, bis repetita. Du 16 au 21 juillet, les charmants opposants aux retenues d’eau, légales et nécessaires à nos agriculteurs pour irriguer leurs cultures, se regroupent à Melle, charmante bourgade des Deux-Sèvres, jusqu’ici connue pour être la ville de Ségolène Royal. Les autorités attendent quelque 10.000 participants au Village de l’eau, organisé par Attac France et Solidaires 79 avec le concours de la mairie de Melle et des célèbres Soulèvements de la Terre, entre autres.
10.000 participants parmi lesquels… un bon millier de militants ultra-violents. « C’est calme pour l’instant, mais on s’attend à des heurts », confirme, à BV, un responsable des forces de l’ordre impliqué sur place. Il évoque « plusieurs dizaines de fichés S » déjà identifiés dans la zone. Les militants les plus dangereux « viennent d’un peu partout en Europe : Suisses, Italiens, Allemands… », énumère-t-il.
« Viens te former un petit peu à l’Antirep »
La préfète des Deux-Sèvres a, comme l’an dernier en mars, interdit la manifestation. Le décret que nous avons consulté sur le site de la préfecture donne des éléments… décoiffants. Ainsi, les collectifs Bassines non merci, Les Soulèvements de la Terre et le mouvement d’extrême gauche ATTAC étaient convoqués, le 12 juillet, à la préfecture : ils n’ont pas pris la peine de se déplacer. Ils n’ont pas non plus jugé utile de déclarer cette manifestation qui mobilise plus de 3.000 membres des forces de l’ordre. À quoi bon ? La préfecture, elle, craint des dégradations partout où ils se déplacent, puisqu’ils ont annoncé leur volonté de « rayonner dans le Poitou et alentour ».
La préfète note aussi le contenu affiché de certaines formations militantes du Village de l’eau. Comme ces sessions d’apprentissage à la lutte contre les gendarmes, soit une formation à « l’anti-répression » (« antirep », dans leur jargon) sous le titre : « Antirep : s’outiller face à la répression ». « Viens te former un petit peu à l’Antirep, invitent nos amateurs d’eau. On abordera ensemble les thématiques de la garde à vue (GAV), de la sécurité numérique, du contrôle d’identité mais aussi la répression dans nos groupes et nos actions et comment y faire face ensemble, en défense collective (sic) ». Un petit b.a.-ba de la sédition, en somme, à l’ancienne. Une autre « formation » invite à « connaître les armes de la police ». Et pas pour lui passer un coup de main... Car, poursuit le document signé par la préfète des Deux-Sèvres, « ces organismes sont connus pour leurs incitations à la désobéissance civile ainsi que pour leurs actions radicales et violentes ». Pas des perdreaux de l’année ni des ours en peluche. Ils ont recours à « un vocabulaire guerrier », précise le document, et se disent prêts à mener « des combats antiracistes, féministes, contre l’oppression coloniale et les diverses formes de gouvernement autoritaire ». Dans ce cas… Quelle serait la réaction de nos médias de gauche, si prompts à prêcher la morale « républicaine », si des mouvements de droite dispensaient ce type de « formation » ? On entend d'ici les cris d'orfraie.
Violence sans fin et impunité
Ce n'est pas comme si ces ennemis féroces de nos agriculteurs en étaient à leur coup d'essai. La préfète fait le bilan de leurs manifestations : le 21 septembre 2021, 20.000 euros de dégâts, deux gendarmes blessés ; le 6 novembre 2021, 400.000 euros de dégâts et trois gendarmes blessés ; le 29 octobre 2022, 61 gendarmes blessés par les manifestants qui lancent des pierres, des cocktails incendiaires et des chandelles romaines. Le 25 mars 2023 (notre photo), lors de la dernière édition de ces petites réjouissances écolos, la préfète évoque « un niveau de violence inédit » avec l’usage « en très grand nombre » de « cocktails Molotov, mélanges incendiaires à retardement », mortiers d’artifice ou pierres. Bilan humain et matériel : 49 gendarmes blessés, quatre véhicules de gendarmerie détruits. Sans parler des dégâts matériels et psychologiques auprès des agriculteurs pris pour cibles. Bilan judiciaire : seize militants seulement condamnés, dont huit avec sursis… Mais la dissolution des Soulèvements de la Terre demandée par Darmanin a été suspendue par le Conseil d’État en août 2023.
C’est que le pouvoir est très occupé à interdire des mouvements d’extrême droite de première importance : L’Alvarium, Les Remparts, La Traboule, Top Sport Rhône… Rendez-vous, donc, cette semaine à Melle pour les images de la destruction, encore, et d’une guerre anti-flics menée en toute impunité par l’extrême gauche européenne. Et on se retrouve l’an prochain pour une nouvelle démolition des retenues d’eau nécessaires à nos agriculteurs. Car sous Macron, les mots passent mais les maux demeurent.
Marc Baudriller
Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste
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64 commentaires
Il y a peu, j’ai revu sur YouTube le film Waterloo de Bondarchuk. Cette photo aérienne de Sainte Soline donne la même impression de grande bataille. Il est grand temps que les tribunaux fassent enfin leur travail !!!!!!
Il est vain d’espérer que policiers et gendarmes fassent le leur s’ils retrouvent toujours les mêmes en face d’eux ! La chienlit macroniste ça suffit !
Darmanin vient d’interdire une organisation d’extrême droite le GUD mais, pourquoi n’a-t-il pas fait la même chose pour l’extrême gauche …. les BLACKBLOCKS ETC ? ?? POURQUOI ?
Comme en Pologne , il faut tirer .
Puis-je me permettre de suggérer que peut-être les petits cultivateurs n’ont pas accès à ces bassines, réservées aux plus grandes surfaces ? on ne sait jamais…
Tout a fait d’accord avec le commentaire de Loutronne. Ces « ultras » sont plus prosaïquement des fascistes. Ils refusent la démocratie , pensent pour les autres et légitiment le recours à la violence. Enfin,ils se réclament de Pol Pott que défendait « La Gueule Ouverte » le premier journal écologiste français, également de Pentti Linkola, le polémiste finlandais qui prônait la dictature, récusait la démocratie et s’affirmait sans complexe fasciste. Alors, oui, fasciste plutôt qu' »Ultra » qui prétend les différencier. Fascistes, c’est bien la bonne appellation !
il y a aurait des insoumis vertueux, des écolos sauveurs du monde, des communistes ayant à tout jamais renoncé au collectivisme ravageur, des socialistes soucieux de la tranquillité publique. Il y en a sans aucun doute mais on ne les rencontre pas dans les manifs violentes qui rassemblent une bonne partie du dilettantisme européen.
Pourquoi se gênerait-elle ? Le Conseil d’état n’a-t-il pas refusé il y a peu la dissolution du groupuscule d’extrême gauche « les Soulèvements de la Terre ».
Complicité coupable de l’Etat qui laisse faire en détournant le regard. Ah, pour mettre l’accent sur l’arrestation d’un néo-nazi qui aurait eu des desseins terroristes, pas de problème, on multiplie les tweets et on rajoute des couches. Nos paysans, Macron les a pris pour des imbéciles en début d’année au salon de l’agriculture. Ils ne voient toujours rien venir des promesses qu’il a faites. Alors Darmanin a beau dire que les manifestations seront interdites, on sait très bien ce qui va se passer: destruction de parcelles, violence tous azimuts de ces bobos facho (nés pour la plupart avec une cuillère d’argent dans la bouche… c’est sûr qu’ils ne connaissent pas grand chose à la paysannerie!) qui ne sont là que pour casser et s’en prendre aux forces de l’ordre. Et ça se terminera par quelques arrestations pour la forme, et puis plus rien. Le gouvernement continuera de fermer les yeux…
La gauche ultra-violente sévit un peu partout pendant que notre ministre de l’intérieur dissout à tour de bras des associations de droite qui n’ont jamais fait preuve de violence… Allez comprendre. En vérité on comprend que trop bien !
Est-ce que cet article à charge n’oublie pas un détail : les bassines sont une aberration sociale (accaparation) et écologique. Pour sauver quelques exploitations retardatrices qui ne veulent pas s’adapter aux conditions climatiques nouvelles, donc à des cultures moins gourmandes en eau, on privatise un nouvel élément : la pluie ! Si la Confédération paysanne et la Ville de Melle s’opposent à ce type d’installations, faudrait peut-être se demander pourquoi, et ne pas se contenter de la réaction – normale en soi – qui nous pousse spontanément à donner – forcément – raison à l’agriculture (ici : productiviste) face au Système ; réfléchissons posément…
» réfléchissons posément… » Justement : » on privatise un nouvel élément : la pluie ! » Les bras m’en tombent. Il n’y a plus qu’à tirer l’échelle. A quand l’interdiction des essuie-glaces coupables de vol de pluie?
Excellente idée ! Mais attention ! Les essuie-glaces sont fondamentalement macroniens ! Un coup à gauche, un coup à droite ! ;)
Ouf , un peu d’animation. Ça manquait. Je vais compter les points, ça va m’occuper en attendant mieux…
il faut obliger les gens du conseil d’état à venir constater sur place avec les gendarmes, leurs gentils collègues qu’ils ne veulent pas dissoudre, quand à la mairie de Melle elle devra être condamnée à payer les dégâts au moins ceux commis sur la commune, et une condamnation pour le maire qui a autorisé une manif interdite par la préfecture. Dans 2 ans le sélections municipales on verra si les administrés de ces communes changent les « pseudo autorités » de ces villages.
Il n’y a plus qu’une solution qui ne peut réjouir personne de bon sens mais qui en termes médicaux a fait ses preuves , il faut combattre le mal par le mal. Laissons donc ces Ultra prendre le pouvoir , une fois au gouvernement ils ne jureront plus que pour « La Gamelle » et crieront Oh! Désordre insupportable.
Macron s’exprimer avec la plus grande fermeté ? Mais il fait rire tout le monde !
Laissons l’Agriculture aux Agriculteurs , Cessons d’importer ce que nous sommes capables de produire , occupons nous de notre jardin , balayons devant notre porte ….
Macron va-t-il laisser un champ de ruine ?
I faut de toute urgence envoyer Ségolène Royal à Melle, afin qu’elle fasse barrage de son corps, pour repousser l’envahisseur !
Après tout elle est « degôche », les barbares aussi, ils devraient pouvoir s’entendre.
Nous pourrions également demander à Macron où est passée l’autorité, celle qu’il aime tant incarner, lui qui est « votre chef » ?
Ah, on me dit dans l’oreillette que les forces de l’autorité sont en vacances en Nouvelle-Calédonie.
Ceux qui peblicitèrent la « France-Start-up », ont la Macronie…
Nous aussi !
Pourquoi ne pas rendre responsable juridiquement et financièrement les organisateurs de ce genre de manifestation. Je pense qu’il se calmeraient très vite. L’Etat a toutes les armes pour se défendre mais…
La start up nation s’est rapidement « crashée ».
Une énigme me turlupine : comment ce jeune type qui, durant sa campagne, hurlait et trépignait, a-t-il pu être élu puis réélu (sans campagne cette fois) ?
Pour l’élection, il a taillé un costume, si j’ose dire, à F. Fillon.
Mais pour la réélection ???
Demandez à Mac Kinsey.
Et le conseil d’état a refusé de dissoudre une de ces associations de fachos ! Je pense qu’il serait urgent de dissoudre le conseil d’état qui nous coûte un pognon de dingue et est clairement antidémocratique. Quant aux agriculteurs attaqués dans leur travail, je pense qu’il serait tout à fait judicieux qu’ils aient du purin ou des pesticides à épandre : ce serait le moment idéal et je ne vois pas au nom de quoi on leur interdirait de faire leur boulot. Comme ce sont des gens responsables et sympa, ils préviendront discrètement les forces de l’ordre avant cet épandage indispensable à la réussite de leurs cultures ou autres récoltes.
Le conseil d’état est de gauche.
Le Gouvernement confie à Thierry Tuot la présidence de la section de l’intérieur du Conseil d’État : il souhaite que les immigrés transforment la France, un titre de tolérance pour les clandestins, donner plus de poids aux associations immigrationnistes .