« Arabe de service » : la condamnation de Taha Bouhafs confirmée en cassation

Le 3 juin 2020, le militant s'en était pris à la policière Linda Kebbab, déléguée syndicale d’Unité SGP-FO.

La condamnation, prononcée en septembre 2021, pour « injure publique en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion » du journaliste et militant Taha Bouhafs a été confirmée par la Cour de cassation, informe Le Figaro. Taha Bouhafs avait qualifié la policière Linda Kebbab d'« Arabe de service » dans un message posté sur Twitter en juin 2020.

La cour a estimé qu’à travers l’expression « Arabe de service », Linda Kebbab était « présentée comme une personne servile et complaisante ». Le 28 septembre 2021, Taha Bouhafs avait été condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Paris à une amende de 1.500 euros et à verser la somme de 2.000 euros de dommages et intérêts à Linda Kebbab, décision confirmée par la cour d’appel de Paris en octobre 2022. Taha Bouhafs avait alors formé un pourvoi.

Le 3 juin 2020, le militant avait injurié la policière, déléguée syndicale d’Unité SGP-FO, à la suite d’une intervention télévisée durant laquelle Linda Kebbab, s’était exprimée en marge d’une manifestation interdite organisée par Assa Traoré pour dénoncer les « violences policières ».

À la suite de cette ultime décision de justice, Taha Bouhafs continue à insulter la policière sur X : « Tu vis dans ta bulle de policiers fachos, lui dit-il. Je m’en cogne, de ce que pensent une poignée de juges blancs et bourgeois, qui n’ont jamais connu le racisme de leur vie », poursuit-t-il.

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