Asia Bibi aura-t-elle droit à son asile politique en France ?
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À l’heure où certains se penchent doctement sur la pertinence du délit de blasphème, Asia Bibi se rappelle à notre souvenir en manifestant son souhait d’obtenir l'asile politique en France et sera prochainement reçue par Emmanuel Macron.
Elle ne peut pas être pire que Piotr Pavlenski, cette ouvrière agricole pakistanaise chrétienne qui, en 2008, avait eu, semble-t-il, la mauvaise idée de s’abreuver à l’eau d’un puits, la rendant ainsi impure aux yeux de ses sympathiques collègues de la religion de tolérance, d’amour et de paix, lesquelles dénoncèrent, ipso facto, ce blasphème aux autorités.
Mais c’est connu, la justice de son pays est bonne fille et, malgré un crime dont l’horreur n’échappe à personne, celle-ci lui avait épargné l’horrible supplice de la lapidation pour se contenter d’une peine infiniment plus légère, quasi symbolique : la pendaison.
Mais vous savez ce que c’est : aujourd’hui, impossible de faire bonne justice sans qu’une palanquée d’humanistes mondialisés, dont deux papes, ne poussent les hauts cris ! Résultat : une longue saga judiciaire a conduit à son acquittement après huit ans passés dans le couloir de la mort ; sans toutefois que sa sécurité puisse être garantie dans son pays, tant le Pakistan compte de bons musulmans… En mai dernier, Asia Bibi s’était donc prudemment exilée au Canada.
Est-ce la rudesse du climat ou, peut-être, la politique du bobo ravi de la crèche que les locaux ont eu l’imprudence de faire Premier ministre… Toujours est-il que notre héroïne se sent, aujourd’hui, plus attirée par le beaujolais que par le sirop d’érable. D’autant qu’elle vient de publier une autobiographie en collaboration avec la journaliste française Anne-Isabelle Tollet. « La France est le pays où j'ai reçu une nouvelle vie [...] Anne-Isabelle est pour moi comme un ange », a expliqué Asia.
Alors, bienvenue à toi, mais fixer tes pénates dans l'un des pays les plus islamisés d’Europe, où 263 personnes ont déjà été assassinées au nom du Coran et où 150 condamnés en lien avec le terrorisme baguenauderont dans nos rues, peines purgées d’ici trois ans, est-ce vraiment le bon choix ? Mila devrait peut-être t’expliquer où tu viens vivre…
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