« Attaque à la carotide » : l’égorgement, un tabou médiatique

poignard

L’égorgement est à la mode, en France. On y égorge désormais à tour de bras. Et pas que des animaux à l’abattoir. C’est ainsi que périrent le père Hamel, une des étudiantes tuées à la gare Saint-Charles à Marseille, le colonel Arnaud Beltrame, la policière Stéphanie Monfermé, le médecin Alban Gervaise… Mais, malgré sa grande popularité auprès de certaines populations, ce mode opératoire fait l’objet d’une tentative d’escamotage médiatique. Les journalistes redoublent d’ingéniosité lexicale pour ne pas avoir à décrire le réel dans sa dure crudité. Ils parlent alors d’« attaques au niveau de la gorge », de « blessures importantes au cou », d’atteintes « à la carotide ».

Le phénomène n’est pas nouveau. Dans les jours qui suivirent l’assassinat d’Arnaud Beltrame, en 2018, les autorités tardèrent à communiquer le rapport d’autopsie, si bien que beaucoup crurent qu’il avait été tué par balle, jusqu’à ce que les gazettes confirment qu’une « plaie gravissime de la trachée et du larynx ayant entraîné une détresse respiratoire » était à l’origine du décès. Cela s’appelle un égorgement. Hélas, il est manifestement malvenu de mourir d’une hémorragie par section de la carotide. Parce que la bestialité de l’acte apparaît, la victime ayant été saignée comme un animal, comme un mouton à l’aïd ou comme un « chien d’infidèle ». Parce que cela renvoie à une tradition de mise à mort culturelle qu’il n’est pas de bon ton de rappeler. Souvenons-nous, en effet, qu’en Algérie, le FLN égorgeait en nombre ceux qui s’opposaient à lui. La pratique fut si courante qu’on parlait alors de « sourire kabyle » pour évoquer cette sanglante méthode d’exécution… L’égorgement fut encore abondamment utilisé par le GIA pendant la guerre civile des années 1990.

Une manipulation médiatique et politique

L’objectif de cette manipulation sémantique est évident : nier l’origine culturelle et étrangère de l’insécurité et, ce faisant, invisibiliser la dimension raciale d’innombrables crimes ou méfaits. Une bonne partie de la classe dirigeante s’y prête avec application, épaulée dans son entreprise négationniste par le parti médiatique, soucieux de couper l’herbe sous le pied d’une « extrême droite » avide de « faits divers ». C’est pour cela, aussi, que des prénoms trop exotiques furent régulièrement modifiés dans les comptes rendus journalistiques, ces dernières années.

La tromperie est largement employée. La mauvaise foi et le mensonge aussi. Bien décidés à exonérer de tout péché les représentants de la diversité, les médias vont jusqu’à contester l’origine étrangère du terrorisme. Ils mentent, ainsi, sur l’identité des égorgeurs et tentent de faire croire qu’il s’agit de citoyens parfaitement lambda, des petits gars bien de chez nous. « Sur les 30 derniers terroristes confondus pour des actes commis sur notre sol, 22 étaient français, 8 seulement étrangers », pérore Le Monde, persuadé de tenir là un argument massue. Ce que le quotidien ne précise pas, c’est que ces « Français » se prénommaient Youssef, Hanane, Chérif, Khamzat, Radouane, Karim, ou encore Ziyed et étaient, bien évidemment, issus de l’immigration. Il en va ainsi dans plus de 90 % des cas.

L’injonction à l’égorgement

Le 28 mai 2021 encore, après un nouvel attentat à La Chapelle-sur-Erdre, le ministre de l’Intérieur se précipita devant les caméras pour affirmer que le forcené - un certain Ndiaga Dieye - était bien « un Français né en France ». Mais qu’avait donc cet homme de « français », si ce n’est son lieu de naissance et sa carte Vitale ? S’ils sont parfois détenteurs de papiers administratifs en bonne et due forme, les djihadistes ne se considèrent pas comme nos concitoyens et la plupart d’entre eux le proclament haut et fort en prêtant allégeance à un État ennemi qui a juré notre perte. Ils se sont donné pour mission de tuer un maximum de « kouffars », choisissant en général le couteau comme arme de prédilection, conformément aux directives régulièrement rappelées par les chefs de l'État islamique. Et l’égorgement pour méthode de mise à mort.

Jean Kast
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

49 commentaires

  1. Lors de l’attaque de la femme médecin dans son cabinet par des furies, celles ci l’ ont , entre autres joyeusetés, mordu. Que je sache ce n’est pas une pratique courante chez le « franchouillard ».

    • Que voulez-vous, on a tellement inculqué à ces furie que la faim justifiait les moyens. Le « franchouillard », lui, quand il a faim, se coupe une bonne tranche de saucisson, et il ne lui viendrait pas à l’idée d’aller mordre un médecin…
      Fin.

  2. Le gouvernement à venir devra impérativement définir la ligne rouge infranchissable qui définit les valeurs et comportements dignes d’un état démocratique, c’est à dire annihiler le « en même temps » macronien, destructeur de notre société! Premier exemple, le port du couteau devra être interdit au même titre que le port d’armes à feu! Il faudra du courage et de la détermination!

  3. Je rappelle ici que, contrairement à ce qui a été dit plus haut, les Français ne sont pas impuissants ; ils ont, à un moment, un bulletin de vote entre les mains. Cela leur confère une véritable puissance. On rejette sur les dirigeants politiques tous les travers de la société, à juste titre puisqu’ils prennent les décisions, et nous oublions trop facilement que nous leur avons donné mandat pour le faire en notre nom. Nous sommes faibles, effectivement, mais pas seulement.

  4. Ne parlons pas d’égorgement, c’est vulgaire ;mais de blessure à la gorge ayant entraîné la mort… sans intention de la donner ;cela va de soit.

  5. J’en ai l’exemple flagrant sous les yeux. Ma fille journaliste nous soutenait la semaine dernière qu’il n’y avait aucun danger pour une jeune femme à se promener en tenue d’été légère dans le métro ou dans les rues de Paris même tard le soir. Ce qui nous a fait bondir ma femme et moi. Malgré de nombreux exemples cités, elle n’a pas voulu les reconnaître et à maintenu sa position, aveugle et sourde.

  6. « La France se découvre maintenant confrontée au phénomène d’une « radicalisation » incontrôlable d’une partie de ses propres concitoyens », écrivait Annie Laurent en 2016 ! Constat implacable que les « français » égorgeurs sont d’abord musulmans. Ils utilisent « les valeurs de la république », droits de l’homme en particulier, pour construire une France islamique intégrée à l’Oumma ! Et savent qu’un égorgement ne sera jamais nommé comme tel par un Etat et ses journaleux affidés, lâches et idéologues.

  7. Peut-on encore parler d’immigration ? Le terme correspondant plus à la réalité devrait être invasion.

  8. L’assimilation devrait être imposée à qui veut vivre en France, qu’il soit français ou non (comme pour tout pays). C’est du simple bon sens pour préserver la démocratie.
    Eh oui, la démocratie ne peut exister que s’il y a un peuple qui exerce le pouvoir sur lui-même. Qu’il y ait un peuple (et non un rassemblement de personnes sans lien entre elles) exige que les habitants partagent un territoire et une culture, c’est-à-dire qu’il y ait une nation.
    Tout acte allant à cet encontre sera toujours antidémocratique.

    • Le grand remplacement s’accompagne donc d’un génocide naissant, complaisamment toléré mais dénié.

  9. Le nombre , toujours le nombre , c’est le nombre qui fait la loi.
    La France est le pays de l’UE qui compte le plus de musulmans dans sa population , le Maghreb et une partie de l’Afrique , nos anciennes colonies , se précipitent en France depuis des décennies , et ils croissent et ils multiplient , avec la natalité , avec l’attribution de la nationalité française, nos aides généreuses et nombreuses .
    Le remplacement de la population est bien là , et visible jusque dans les petites villes , comme l’éléphant au milieu de la pièce , et ils imposent leur mode de vie , leur culture et leur loi religieuse .
    Et l’Etat , les politiciens , les juges, la presse , les intellectuels , regardent ailleurs , tétanisés, si l’éléphant bouge il détruit la pièce , et eux avec.

  10. Le nombre , toujours le nombre , c’est le nombre qui fait la loi.
    La France est le pays de l’UE qui compte le plus de musulmans dans sa population , le Maghreb et une partie de l’Afrique , nos anciennes colonies , se précipitent en France depuis des décennies , et ils croissent et ils multiplient , avec la natalité , avec l’attribution de la nationalité française, nos aides généreuses et nombreuses .
    Le remplacement de la population est bien là , et visible jusque dans les petites villes , comme l’éléphant au milieu de la pièce , et ils imposent leur mode de vie , leur culture et leur loi religieuse .
    Et l’Etat , les politiciens , les juges, la presse , les intellectuels , regardent ailleurs .

  11. Bonjour, qu’ils soient français par le droit du sol (et ils sont nombreux ) ou par filiation, ou par regroupement familial, il n’en demeure pas moins qu’ils refusent l’intégration dans notre société net notre culture. Et cela est un danger pour notre pays. Imaginez qu’un chrétien impose le carême en France , comme on nous impose leurs lois …. qu’en serait il pour ce brave chrétien . Leur méthode d’assassinat ne fait aucun doute sur leur origine culturelle. Chez nous les criminels utilisent les armes a feu (d’ailleurs elles ont remplacées la guillotine au XX eme siecle) . Alors cessons de cacher la vérité, qui est dans la réalité. Messieurs , cessez de nous mentir…

  12. Si par hasard, sans le faire exprès bien sur, on fait le rapprochement de ces malades psychiatriques virtuoses du couteau vers la carotide de pauvres innocents avec une origine culturel on retrouve souvent la même origine. A douter de cette pathologie bien facilement gratuite.

  13. B.V. que sont devenus les patriotes qui avaient affiché des versets du coran à Besançon je crois ?

  14. Le temps du couteau : »l’arme » et le signe de « l’ensauvagement français » !! Non, l’arme (blanche) n’est pas « français » : Faux français issu de l’immigration ! Nuance. D’autre part : « l’ensauvagement » ! Là encore, non, ces individus ne ne sont et ne serons jamais civilisés parce que l’ensauvagement est dans leur culture.

  15. les français ne sont pas bêtes , ils savent que : qui dit attaque au coteau , dit islam , musulman , français ou pas !

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