« Attaque à la carotide » : l’égorgement, un tabou médiatique
L’égorgement est à la mode, en France. On y égorge désormais à tour de bras. Et pas que des animaux à l’abattoir. C’est ainsi que périrent le père Hamel, une des étudiantes tuées à la gare Saint-Charles à Marseille, le colonel Arnaud Beltrame, la policière Stéphanie Monfermé, le médecin Alban Gervaise… Mais, malgré sa grande popularité auprès de certaines populations, ce mode opératoire fait l’objet d’une tentative d’escamotage médiatique. Les journalistes redoublent d’ingéniosité lexicale pour ne pas avoir à décrire le réel dans sa dure crudité. Ils parlent alors d’« attaques au niveau de la gorge », de « blessures importantes au cou », d’atteintes « à la carotide ».
Béziers : un adolescent mortellement atteint à la carotide par arme blanche, un jeune homme de 19 ans mis en examen https://t.co/KZCDYpWQCY
— CNEWS (@CNEWS) August 16, 2024
Le phénomène n’est pas nouveau. Dans les jours qui suivirent l’assassinat d’Arnaud Beltrame, en 2018, les autorités tardèrent à communiquer le rapport d’autopsie, si bien que beaucoup crurent qu’il avait été tué par balle, jusqu’à ce que les gazettes confirment qu’une « plaie gravissime de la trachée et du larynx ayant entraîné une détresse respiratoire » était à l’origine du décès. Cela s’appelle un égorgement. Hélas, il est manifestement malvenu de mourir d’une hémorragie par section de la carotide. Parce que la bestialité de l’acte apparaît, la victime ayant été saignée comme un animal, comme un mouton à l’aïd ou comme un « chien d’infidèle ». Parce que cela renvoie à une tradition de mise à mort culturelle qu’il n’est pas de bon ton de rappeler. Souvenons-nous, en effet, qu’en Algérie, le FLN égorgeait en nombre ceux qui s’opposaient à lui. La pratique fut si courante qu’on parlait alors de « sourire kabyle » pour évoquer cette sanglante méthode d’exécution… L’égorgement fut encore abondamment utilisé par le GIA pendant la guerre civile des années 1990.
Une manipulation médiatique et politique
L’objectif de cette manipulation sémantique est évident : nier l’origine culturelle et étrangère de l’insécurité et, ce faisant, invisibiliser la dimension raciale d’innombrables crimes ou méfaits. Une bonne partie de la classe dirigeante s’y prête avec application, épaulée dans son entreprise négationniste par le parti médiatique, soucieux de couper l’herbe sous le pied d’une « extrême droite » avide de « faits divers ». C’est pour cela, aussi, que des prénoms trop exotiques furent régulièrement modifiés dans les comptes rendus journalistiques, ces dernières années.
Je confirme ! J’ai fait partie de ces journalistes dans les années 90 au motif que les prénoms ce n’était pas signifiant et qu’il ne fallIait pas donner des arguments au FN. Erreur ! Comme le dit Renaud Dély :”En ne les donnant pas, on l’alimente”. C’est valable pour hier et auj. https://t.co/uTxhKvFTsj
— Bernard de La Villardière (@BdLVillardiere) July 12, 2020
La tromperie est largement employée. La mauvaise foi et le mensonge aussi. Bien décidés à exonérer de tout péché les représentants de la diversité, les médias vont jusqu’à contester l’origine étrangère du terrorisme. Ils mentent, ainsi, sur l’identité des égorgeurs et tentent de faire croire qu’il s’agit de citoyens parfaitement lambda, des petits gars bien de chez nous. « Sur les 30 derniers terroristes confondus pour des actes commis sur notre sol, 22 étaient français, 8 seulement étrangers », pérore Le Monde, persuadé de tenir là un argument massue. Ce que le quotidien ne précise pas, c’est que ces « Français » se prénommaient Youssef, Hanane, Chérif, Khamzat, Radouane, Karim, ou encore Ziyed et étaient, bien évidemment, issus de l’immigration. Il en va ainsi dans plus de 90 % des cas.
L’injonction à l’égorgement
Le 28 mai 2021 encore, après un nouvel attentat à La Chapelle-sur-Erdre, le ministre de l’Intérieur se précipita devant les caméras pour affirmer que le forcené - un certain Ndiaga Dieye - était bien « un Français né en France ». Mais qu’avait donc cet homme de « français », si ce n’est son lieu de naissance et sa carte Vitale ? S’ils sont parfois détenteurs de papiers administratifs en bonne et due forme, les djihadistes ne se considèrent pas comme nos concitoyens et la plupart d’entre eux le proclament haut et fort en prêtant allégeance à un État ennemi qui a juré notre perte. Ils se sont donné pour mission de tuer un maximum de « kouffars », choisissant en général le couteau comme arme de prédilection, conformément aux directives régulièrement rappelées par les chefs de l'État islamique. Et l’égorgement pour méthode de mise à mort.
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Un vert manteau de mosquées
49 commentaires
Qui ne dit rien consent ! … à méditer par les Français de papier qui restent muet …
Quoi dire de plus , faudra peut être attendre que un de nos braves représentants politiques députés ou autres sénateurs en soient victimes pour que enfin nos dirigeants prennent la mesure du danger et agissent dans le respect de la loi et l’ordre , en faisant appliquer des sanctions dignes de se nom !!
Hé oui !
Et s’il n’y a pas que cela !
Le souhait d’une république appliquant la charia que « susurrent » les imams à l’abri dans les mosquées « modérées » !
Etienne Delarcher a fait une enquête TROIS ans durant dans 70 mosquées MODEREES, résumé dans son livre « Au cœur de l’islam de France ». Un article dans « La Montagne », avec pour titre pour ceux qui voudraient s’informer « Selon un journaliste infiltré dans les mosquées : même les imams « modérés » rêvent d’un gouvernement appliquant la charia » .
C’est évident ils n’aiment pas la démocratie, ils préfèrent les califats ou les émirats ,cela leur permet de faire culpabiliser et d’avoir pouvoir sur les populations crédules.
Renaud Dely oublie de dire qu’il est le premier à éviter de parler de l’éléphant au milieu du salon lors des débats auxquels il participe dans l’émission « les informés « sur France Info
Dans la république de Pinocchio, le mensonge est le premier moyen de gouvernement. Et les médias, second moyen, pourraient y être rassemblés sous un même patronyme : la Pravda.
C’est certain que la vérité consisterait à écrire « envoi de l’impur à allah »
Non seulement » ces journalistes » insultent leurs lecteurs en les prenant pour des imbéciles, mais ils font preuve d’une coupable malhonnêteté intellectuelle caractéristique de la gauche!
C’est Zemmour qui a trouvé l’objectif politique final « le Grand Remplacement », et d’ailleurs Macron l’avait indirectement crié « parce que c’est notre projet » ou c’est « En marche »….il fallait lire entre les mots. Personne n’a demandé des précisions.