Attaque au couteau à Apt : l’auteur Mehdi B. déjà connu pour radicalisation

Brève breve

On a appris, samedi soir, qu'un homme qui a crié « Allah akbar » en entrant dans un supermarché d'Apt (Vaucluse) a agressé au couteau un client au niveau des caisses. Il a été placé en garde à vue. Les faits se sont déroulés vers 18h00 .

Le parquet national antiterroriste saisi

Le parquet national antiterroriste (PNAT) a indiqué s'être saisi de l'enquête pour « tentative d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste, association de malfaiteurs terroriste en vue de crimes d'atteintes aux personnes ». Les investigations ont été confiées à la sous-direction antiterroriste (SDAT), à la direction zonale de la police nationale Sud-Est et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), selon Le Figaro.

L'agresseur déjà connu et fiché

De nationalité française, l'agresseur, âgé de 32 ans, a des antécédents judiciaires pour violence, association de malfaiteurs et fabrication d'explosifs, et figure au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), a précisé une des sources citées par Le Figaro.

Les victimes hors de danger

Le client a été « touché au visage » et frappé. Un vigile a également été blessé lors d'une « échauffourée pour maîtriser l'assaillant ». Selon La Provence, « la victime a été touchée au niveau de l’œil et de l’oreille mais ses jours ne sont pas en danger ». Quant au vigile, il souffre de contusions.

Des enquêtes pour djihadisme en forte augmentation

Selon Le Figaro, en 2024, 85 enquêtes préliminaires ont été ouvertes par le PNAT, dont 66 « pour le seul contentieux djihadiste, en augmentation de 70 % par rapport à 2023 ».

Vos commentaires

23 commentaires

  1. Remarque sur un signe des temps : « Avant… », « Dans le temps… », les articles de journaux se terminaient toujours par la formule : « L’auteur a été déféré devant le procureur… etc.. ». Aujourd’hui, ce type d’article indique juste, comme une sorte de conclusion à l’affaire : « X a été placé en garde-à-vue… ». Tant il est vrai qu’aujourd’hui, mais Chuuttt !, si peu de délinquants sont effectivement présentés au parquet à l’issue de la gav. mais simplement, au pire, convoqués à une audience aux calendes grecques…

  2. PNAT – SDAT- DGSI – FSPRT , alors que finalement c’est un Agent de surveillance d’une Entreprise privée qui a maîtrisé un tel individu . Si certains se demandent encore pourquoi la France est en faillite , moi je le sais !

  3. Il fut un temps où habiter Apt vous valait l’envie des autres. Ah! cette rue des Marchands, quelle tranquillité de s’y promener sous la voûte d’un théâtre « césarien ». Maintenant, les bien-pensants, dont bon nombre d’artistes connus, se sont réfugiés à quelques pas de là, à Gordes plus précisément, dans des villas cossues profitant d’un entre-soi pour s’entretenir sur l’évolution du monde et notamment s’opposer au renvoi des clandestins même quand ceux-ci se montrent dangereux. Ils sont pour la régularisation de tous mais savent se tenir à l’écart des désagréments que cela peut poser. Quant aux Français qui commettent des délits ou des crimes, ils ont toute leur mansuétude en leur accordant les « mea culpa » car victimes, disent-ils, de la société. La belle cité romaine, Apta Julia, a bien changé. J’y suis retournée, il y a quelque temps, et j’ai été très déçue. Là aussi, les voilées se sont multipliées comme des petits pains.

  4. « De nationalité française, l’agresseur, âgé de 32 ans, a des antécédents judiciaires pour violence, association de malfaiteurs et fabrication d’explosifs, et figure au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), a précisé une des sources citées par Le Figaro. » Traduisez simplement par « catho intégriste ». Ces gens-là ne reculent devant rien, c’est bien connu. Et si vous pensez à quelqu’un d’autre, vous risquez de faire le jeu de « Celle-dont-on-ne-prononce-pas-le-nom ».

    • Bah oui, mais on avait déjà utilisé le terme « caucasien » pour un autre « fait divers ». Le métier de journaliste devient difficile, avec tous les mots qu’ils ne faut surtout pas écrire pour ne pas stigmatiser, ne pas faire d’amalgame, ne pas faire le jeu des extrêmes, ne pas favoriser l’extrême droite, ne pas faire monter le RN, ne pas banaliser les thèses de M. Zemmour, ne pas parler de Grand Remplacement, etc. Il ne reste plus que quelques mots : Français, Blanc, fasciste, nazi, extrême droite, France moisie, les heures les plus sombres de notre histoire, raciste, islamophobe, xénophobe, transphobe, homophobe, la police tue, le patriarcat et le suprémacisme blancs. En plus de cela, la liste des mots autorisés se réduit comme un peau de chagrin. On a par exemple supprimé antisémite et judéophobe de la liste. « Conservateur » est encore toléré, mais devient de plus en plus suspect car trop consensuel, il pourrait laisser supposer une certaine forme de sympathie vis-à-vis des théories d’extrême droite.

      • Bernard de La Villardière avoue avoir « fait partie de ces journalistes » qui cachait les prénoms dans les faits divers pour ne pas « donner des arguments au FN »

        Je confirme ! J’ai fait partie de ces journalistes dans les années 90 au motif que les prénoms ce n’était pas signifiant et qu’il ne fallIait pas donner des arguments au FN. Erreur ! Comme le dit Renaud Dély :”En ne les donnant pas, on l’alimente”. C’est valable pour hier et aujourd’hui — B de La Villardière July 12,2020

    • C’est Français certes, mais les gens décryptent! Cette ficelle est usée. La question qu’on peutse poser est-ce que les militants à carte de presse ignorent que les gens décodent ou sont-ils stupides au point de croire que cette information orientée abuse encore les gens? Oui, franchement je me pose cette question! Suis-je le seul? J’espère que non!

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