Attentat en Autriche : un adolescent de 14 ans tué par un migrant syrien

Alex, victime de l'attentat. D.R.
Alex, victime de l'attentat. D.R.

Après l'attentat islamiste à la voiture-bélier à Munich commis par un Afghan, c'est au tour de l'Autriche de subir les conséquences d'une immigration incontrôlée. Le 15 février dernier, la paisible ville de Villach, en Autriche, a été le théâtre d'une attaque au couteau d'une violence inouïe. Un demandeur d'asile syrien de 23 ans, identifié comme Ahmad G., a poignardé six personnes « au hasard », causant la mort tragique d'Alex, un adolescent de 14 ans. Les autres victimes, âgées de 15 à 36 ans, ont été blessées, certaines grièvement, et transportées d'urgence à l'hôpital. Mortellement touché, Alex se trouvait avec des amis près d'un stand de saucisses. L'attaque a été interrompue grâce au courage d'un livreur de nourriture d'origine syrienne de 42 ans qui a percuté l'assaillant avec son véhicule, permettant ainsi son arrestation par les forces de l'ordre.

Une attaque liée à l’État islamique

Allahu akbar » lors de l'attaque, écartant de facto toute spéculation autour des motifs de l’assaillant. Une perquisition à son domicile a révélé des drapeaux de l'État islamique, confirmant ses liens avec le groupe terroriste. Le ministre de l'Intérieur, Gerhard Karner, a déclaré qu'il s'agissait d'une « attaque islamiste liée à l'État islamique ».

Arrivé en Autriche en 2020 en tant que réfugié, le suspect avait obtenu l'asile en 2021 et résidait, depuis, à Villach. Sa radicalisation « en 3 mois », via des plates-formes en ligne, notamment TikTok, soulève des questions sur l'efficacité des mesures de prévention et de surveillance. Le ministre de l'Intérieur a annoncé une réévaluation des procédures d'asile et un renforcement des outils de détection de la radicalisation sur Internet et demande une lecture particulièrement attentive et minutieuse des dossiers de demandeurs d’asile d’origine « syrienne et afghane » qui constituent le plus grand groupe de demandeurs d’asile.

Une onde de choc au-delà des frontières autrichiennes

Le drame de la mort d’Alex rappelle la menace toujours présente des attaques islamistes. En France, l’écho y est particulièrement retentissant. Le 4 février dernier, un individu - dont l’OQTF avait été révélée par BV – a attaqué au couteau des agents de la préfecture de police de Paris au cri de « Allah akbar ». Sur X, les réactions de Jordan Bardella et Éric Ciotti ne se sont pas fait attendre. Indigné par l’attitude de l’assaillant lors de son arrestation, le président du Rassemblement national écrit : « En Autriche, ce Syrien a attaqué 5 personnes au couteau, tuant un adolescent de 14 ans. Le voici, tout sourire, après avoir commis son acte ignoble : cette image est le symbole de la barbarie assumée à laquelle nous devons enfin riposter sans faiblesse. » Le fondateur de l’Union des droites pour la République (UDR) a pour sa part questionné l’action des gouvernants : « Combien de drames encore ? L’Europe doit stopper cette submersion migratoire qui tue des Européens chaque semaine. »

D’autres voix, autrichiennes celles-ci, se sont élevées pour critiquer la politique migratoire actuelle, estimant qu'elle pourrait faciliter l'entrée de potentiels terroristes sur le territoire. Peter Kaiser, gouverneur de Carinthie et de gauche, a appelé à « des conséquences sévères ». « Je l'ai toujours dit avec clarté et sans ambiguïté : ceux qui vivent en Carinthie, en Autriche, doivent respecter la loi et s'adapter à nos règles et à nos valeurs », a-t-il poursuivi. De son côté, Herbert Kickl, président du Parti de la liberté (FPÖ), de droite radicale : « Je suis en colère, en colère contre ces politiciens qui ont permis les agressions à l'arme blanche […]. Il s'agit d'un échec de premier ordre du système, pour lequel un jeune homme de Villach a dû payer de sa vie », a écrit, sur sa page X, l’actuel conseiller national de Basse-Autriche, plaidant pour « Autriche forteresse ».

En souvenir d’Alex, une semaine de deuil a été décrétée par la commune de Villach. Une marche commémorative et une messe d’hommage auront lieu mardi 18 février à 18 heures.

Vos commentaires

15 commentaires

  1. On ne peut plus laisser nos enfants se faire assassiner à une cadence aussi infernale et dans toute l’Europe, à présent. L’enfer est arrivé sur terre. De futures élections pourraient changer cet ordre établi. Il suffirait que les partis anti-immigration deviennent majoritaires pour que toutes ces horreurs se transforment en mauvais souvenir. Espérons déjà que les Allemands seront bien inspirés.

  2. La colère d’Herbert Kickl m’évoque cette belle phrase de St Jean Chrysostome ‘ »bouche d’or » : « Celui qui ne se met pas en colère, quand il y a une bonne raison de le faire, commet un péché. En effet, la patience déraisonnable, sème les vices, entretient la négligence, et invite à mal faire non seulement les méchants, mais les bons eux-mêmes… »

  3. Les marches blanches et les messes ne règleront pas le problème. Une seule solution : le retour de la peine de mort. « Qui a tué volontairement doit être tué à son tour ». C’était la loi depuis l’antiquité jusqu’à il y a une cinquantaine d’années.

    • Tu ne tueras pas s’applique tout à la fois au criminel et à la personne menacée, se défendre cela signifie ne pas se laisser tuer, ou même ne pas laisser tuer un innocent ,de cette façon le précepte est respecté.
      L’idéal voudrait que les dirigeants politiques élus démocratiquement , assurent pleinement la sécurité des citoyens ,et pour cela les électeurs devraient exiger des programmes politiques assurant l’application de cette sécurité ,en ciblant les criminels potentiels et non en les invitant à sévir dans un pays qui n’est pas le leur,et qu’ils méprisent .

  4.  » En souvenir d’Alex, une semaine de deuil a été décrétée par la commune de Villach. Une marche commémorative et une messe d’hommage auront lieu mardi 18 février, à 18 heures. « : ça ne le ramènera pas mais au moins des élus agissent quand chez nous ils restent de marbre face aux drames de ce genre .

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