Attentats : ces larmes de crocodile paralysent l’émergence d’un vrai débat !
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Échapper à ses responsabilités derrière des larmes de crocodile, voilà la technique habituelle des gouvernants pour rejeter toute mise en cause de leur politique lors des événements dramatiques et lourds en symboles qui mobilisent et éclairent les Français.
On en a eu, dernièrement, de belles illustrations par des politiques appartenant à la majorité présidentielle déniant le droit à quiconque de sortir des strictes condoléances et d’analyser les responsabilités engagées dans les événements de Trèbes.
Devant l’évidente faillite d’une politique, comme c’est le cas aujourd’hui et depuis plusieurs années avec la succession des attentats terroristes islamistes et la non-résolution de la question musulmane, la seule tactique efficace pour ne pas rendre des comptes consiste à empêcher tout débat, toute mise en cause, en se cachant derrière le deuil et la douleur des victimes et de leurs proches, faisant mine de les respecter alors que l’on s’en sert comme d'un bouclier.
Mais c’est, justement, pour donner un sens au sang versé et au drame qui assaille qu’il faut parler, raconter, s’exprimer, interpeller, accuser, réfléchir, en un mot faire sortir de cette France malade les images et les non-dits refoulés par un consensus correct et mou qui nous corsète comme une camisole de force qui rend fou.
D’ailleurs, que fait-on dans ces cellules psychologiques mises en place lors de drames pour prendre en compte et prévenir des conséquences irrémédiables sur des témoins, des proches, des victimes ? On fait parler, s’exprimer, pour mettre des mots sur des peurs, pour comprendre, pour rationaliser.
Ce que l’on fait pour les individus, il faut d’urgence le faire pour ce corps social français rongé par les angoisses et qui n’en peut plus de souffrir en silence, bâillonné par le politiquement correct et sa cohorte de lois liberticides destinées à rendre inatteignables et irresponsables nos soi-disant responsables politiques.
Heureusement, les Français s’expriment déjà sur Internet, et notamment sur les sites des médias dans leurs commentaires postés après les articles convenus de nos petits soldats journalistes formatés. Mais cette expression est plus une soupape de sécurité qu’un véritable débat sur la place publique.
La discussion doit se construire comme sur un forum démocratique afin de faire éclore quelques idées fortes qui serviront de base à l’élaboration d’une politique du réel, par référendum si nécessaire. Il est temps de parler haut et fort et de prendre notre destinée en main, de ne plus la laisser à d’incapables jacteurs publics qui ne voient pas plus loin que le prochain sondage, leur prochaine réélection.
La larme du crocodile est l’arme des crocodiles.
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