Au billard, une finale féminine… sans femmes ! Le transgenrisme a gagné

La ville de Wigan, entre Manchester et Liverpool, accueillait, ce dimanche 6 avril, le « Women's Pro Series Event », l’un des huit événements du championnat Ultimate Pool du circuit féminin 2025. La finale s’est révélée inédite : deux femmes transgenres (hommes devenus femmes), Harriet Haynes et Lucy Smith, se sont retrouvées face à face après avoir éliminé toutes les femmes du tournoi. Pour ces dernières, peut-on imaginer pire façon d’être « invisibilisées » ?
Loin du consensus mou et habituel sur le transgenrisme, la configuration de la finale de Wigan a délié les langues. « Absurde », « ridicule », « honteux », « inexcusable » sont des mots qui reviennent souvent. Piers Morgan, journaliste connu pour son franc-parler, ne comprend pas comment on peut soutenir « ces tricheries à la con ». La nageuse et médaillée olympique Sharon Davies estime que « ces sports détestent leurs joueuses pour faire ça ». L’association féministe Womens Rights Network voit dans la finale de Wigan « la conclusion inévitable des politiques autorisant les hommes à intégrer la catégorie féminine ».
The inevitable conclusion of policies that allow males into the female category: an all-male final. Shame on you @ultimatepool_ for not having the guts to stand up for women. Spineless https://t.co/bpeqzr8pFW
— Women's Rights Network - WRN (@WomensRightsNet) April 6, 2025
En effet, on dépasse là le scandale de l’escrimeuse américaine qui s’est retrouvée en tournoi féminin face à un ex-homme. Mais peut-on accuser de « lâcheté » la fédération Ultimate Pool, comme le fait Women's Rights Network ? Peut-on envisager une action en justice, comme le demande le journaliste Nick Wallis ? Non. Ultimate Pool ne fait qu’appliquer les règles édictées par l’English Pool Association (EPA). Ce document de sept pages promulgué il y a trois ans détaille comment procéder, de l’accueil qu’on doit réserver aux joueurs transgenres aux mots que l’on peut utiliser pour leur parler ou parler d’eux.
L’article 1.4 affirme ainsi que l’EPA permet « aux personnes transgenres de concourir dans leur genre affirmé » et, en même temps, protège « l'intégrité des compétitions féminines, masculines et mixtes ». En l’occurrence, l’intégrité de la compétition féminine a-t-elle été respectée ? Cette compétition ne s’est-elle pas transformée de facto en compétition mixte ?
La réassignation de genre et ses Tartuffes
À mots mesurés, l’EPA reconnaît que des craintes peuvent exister sur l’équité entre femmes biologiques et transgenres, mais les balaye d’un revers désinvolte. Les sportifs trans qui participent à une compétition de leur nouveau sexe « le font avec les meilleures intentions du monde et sans aucune intention de tromper sur leur statut pour obtenir un avantage compétitif » (art. 6.2). Comme le sauvage, le transgenre est naturellement bon.
On parle presque exclusivement d’hommes devenus femmes et luttant contre des femmes - rarement, voire jamais, de l’inverse. Est-ce parce qu’une femme qui devient homme ne sera jamais une menace sportive pour un autre homme ? Le texte de l’EPA le reconnaît implicitement. « Les athlètes qui passent de l'identité féminine à l'identité masculine sont admissibles à concourir dans la catégorie masculine sans restriction » (art. 7.3.1). En revanche, pour passer de femme à homme, il faut montrer patte blanche (art. 7.3.2). L’athlète ne peut changer sa nouvelle assignation sexuelle « pendant au moins quatre ans » — ce qui n’est pas très fluide… Surtout, « le taux de testostérone sérique totale de l'athlète doit rester inférieur à 10 nmol/L ». On le voit, l’équivalence femme-transgenre ne coule pas de source. Elle n’a rien de naturel.
Cela est si vrai qu’une autre fédération de billard, l'English Blackball Pool Federation (EBPF), après avoir accepté les trans dans ses compétitions, a fait machine arrière. Le vainqueur de ce week-end, Harriet Haynes, fait d’ailleurs un procès à l’EBPF à ce sujet. L’EBPF n’entend pas plier, non par transphobie mais par défense des femmes : « Nous avons pris cette décision dans l’intérêt de l’équité, parce que nous croyons que les personnes qui ont traversé la puberté masculine ont un avantage concurrentiel sur les femmes biologiques. » Après avoir emporté le « Women's Pro Series Event » de Wigan, Harriet Haynes gagnera-t-elle aussi son procès ? Ce serait de très mauvais augure pour l’avenir de la féminité face au transgenrisme.

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16 commentaires
Vous avez tord en écrivant : « En effet, on dépasse là le scandale de l’escrimeuse américaine qui s’est retrouvée en tournoi féminin face à un ex-homme » car le billard n’est pas une confrontation physique de « contact » comme l’est l’escrime qui est un « sport de combat » ! …
Du point de vue « Ethique » par contre c’est effectivement une ineptie totale que de vouloir inclure un mec qui dit : « Je suis une femme » dans la catégorie féminine …
La décadence est « en marche » dans tous les domaines ! …
« Ca » ne peut pas « bien se finir » ! ;..
Que plus aucune femme n’accepte de participer à ce genre de compétitions et ils arrêteront vite . Vive Trump et Poutine qui respectent davantage les femmes et Trump qui affirme qu’il n’y a que deux genres .
Je ferais bien un jeu de mots entre transgenre et les boules de billard, mais ……..ça leur rappellerait de mauvais souvenirs ! Ou alors : « nostalgie quand tu nous tiens » !
Cela laisse aux femmes une place où les transgenres ne viendront pas les concurrencer : la cuisine. On aimerait entendre un peu plus les féministes sur la question, mais il ne faut pas être trop exigent en ces temps de non-stigmatisation.
On vit une époque de dingues. Quand va-t’on enfin permettre aux chevaux de courir dans les épreuves de course à pied ?
L’auteur de cet article utilise lui-même le vocabulaire woke. Le changement de sexe n’existe pas
Il se sont soumis au wokisme et maintenant ils braillent, ils s’étonnent. En Angleterre on prend 2 ans de prison pour un tweet anti immigration (Lucy Connolly) et cela passe crème dans la population. Bientôt en vente chez nous aussi et sans taxe douanière. En 2027, au nom du Bien, les français éliront un fédéraliste européen du type Macron (de LFI au RN ils sont d’accords sur tout les sujets : Ukraine, Trump, climat, UE, injection covid…) pour donner le coup de grâce à la France et acter sa disparition. Et après, les français brailleront, ils s’étonneront… Ce qui arrive en France et en UE est logique. Mérité. C’est le fruit gâté de l’avachissement des populations au ventre trop plein et au cerveau moisi de bienpensance.
Un jour sonnera la révolte, on ne peut lutter contre la nature.
Un jour ils constateront que ce sport n’attire plus les meilleures
Simplement faire 3 catégories.
Mâles femelles et transgenre.
Transgenre…males ou femelles ? Ça fait déjà 4..
Inadmissible !
Le commentaire est facile mais n’en reste pas moins judicieux. Notre société a perdu la boule !
Et eux , les leurs !
J’ose : normal pour une activité qui se pratique avec des boules et des queues.
Excellent !
inadmissible voilà a quoi va ressemblé l’Europe honte aux amglais