Au Conseil de Paris, les subventions délirantes d’Anne Hidalgo

L'argent des Parisiens coule à flots pour les associations pro-migrants et LGBT.
vignette paris subventions

Le Conseil de Paris, qui s’ouvre ce 8 avril et qui doit s’étaler sur quatre jours, va se prononcer sur la répartition de 30 millions de subventions. L'occasion de constater qu'avec l'argent du contribuable, et avec l'aide de la mairie de Paris, l’empire immigrationniste et woke tisse sa toile, en France.

Chaque année, plusieurs dizaines de millions servent à financer, à travers l’action militante d’associations, l’implantation des migrants sur le sol parisien. En effet, l’association Transparence citoyenne s’est penchée sur le détail des subventions votées par la majorité municipale de Paris. Cette association « s’engage avec détermination dans la lutte contre la corruption et la gabegie de l’argent public ». Contacté par BV, son président, Guillaume Leroy, va plus loin et précise vouloir « promouvoir l’éthique en politique ». On découvre les sommes astronomiques accordées par Anne Hidalgo et sa majorité à des projets militants identifiés.

Plusieurs dizaines de millions pour l'implantation de migrants

Sur les 30 millions de subventions à distribuer, environ 10 millions sont destinés à des initiatives pro-migrants, pro-LGBT. Or, il y a environ dix Conseils par an qui présentent, à chaque fois, environ 500 projets de délibération. Pour ce Conseil d’avril, on compte, par exemple, quasiment 8 millions d’euros qui sont distribués aux associations d’hébergement d’urgence et jeunes migrants. 100.000 euros sont versés à l’association militante SOS Méditerranée, dont l’objet est de venir au secours des migrants. Une subvention qui n’est même plus débattue, tant elle est devenue automatique, nous raconte Guillaume Leroy. « L’opposition ne prend même plus la peine de contester », déplore-t-il. D’autant que ces chiffres fous ne semblent contrôlés par personne. Avant de recevoir une subvention supérieure à 23.000 euros, les comptes d’une association qui souhaite cette subvention doivent être intégrés au dossier de candidature. Et lorsqu’une association reçoit plus de 75.000 euros, une association doit publier ses comptes en ligne. Vérification faite par Transparence citoyenne, le résultat est éloquent : plus de la moitié des associations ne le font pas et se rendent donc coupables « d’une infraction pénale », souligne Guillaume Leroy qui constate, atterré, qu'« on continue pourtant, d’année en année, de subventionner ces associations ». Il dresse cet amer constat : « Il n’y a aucune vérification en aval. »

On retrouve d’autres subventions allouées à « l’insertion professionnelle et aux études supérieures des réfugiées » pour un montant de 115.000 euros, dont 30.000 euros pour l’association Kodiko, ou 15.000 pour La Fabrique nomade, qui souhaite favoriser l’insertion professionnelle des artisans d’art migrants et réfugiés en France. Elle recevait aussi 50.000 euros, en 2022. Ou encore 30.000 euros pour l’association Food Sweet Food, qui se présente comme « une initiative ambitieuse visant à former les réfugiés et primo-arrivants à la cuisine en restauration collective ». Le florilège donne le vertige. L’association « J’accueille » reçoit 30.000 euros ; le président de son conseil d’administration n’est autre que Benoît Hamon, ancien cacique du PS. L’association Pierrot de la nuit reçoit 90.000 euros, alors que son président, Emmanuel Coblence, est un membre écologiste de la majorité d’Hidalgo. Transparence citoyenne dénonce un « potentiel conflit d’intérêts ».

Autres chiffres rocambolesques : 170.000 euros versés à l’Association de médiation interculturelle (AMI), qui favorise l’accès aux droits que peuvent percevoir les migrants. L’association Coup de soleil perçoit 13.000 euros pour l’organisation d’un événement intitulé « Maghreb des livres » qui doit se tenir à l’hôtel de ville en juin, à Paris. Ou encore 50.000 euros pour le centre d’archives LGBTQI+ qui veut rendre « visibles l’histoire, les récits et les cultures des personnes LGBTQI+ et participe ainsi à la lutte contre les discriminations ».

Une mission d'information et d'enquête refusée par la mairie de Paris

Il y a quelques mois, une mission d’information et d’enquête (MIE) devait être mise en place à la demande de l’opposition afin de surveiller le fonctionnement d’attribution des subventions aux associations. Transparence citoyenne devait y participer. Pour la première fois, nous explique Guillaume Leroy, « une MIE a été refusée par le maire de Paris ». Est-ce parce que, comme l’a révélé L’Humanité, Transparence citoyenne est subventionnée par Périclès, la branche politique des initiatives soutenues par le millionnaire Pierre-Édouard Stérin ? À gauche, comme d’habitude, il y a les bonnes et les mauvaises subventions. Pourtant, pour les unes, l’argent est public, pour les autres, il est privé.

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Yves-Marie Sévillia
Journaliste chez Boulevard Voltaire

Vos commentaires

49 commentaires

  1. Et on veut mettre Marine Lepen en prison alors qu’un scandale autrement plus énorme se passe au Conseil de Paris, sous le nez de politiques qui n’y voient que pouic, tout cela sous l’égide de madame Hidalgo.
    Après ,si les gens qui votent pour la Maire de Paris ne sont pas contents ,ils peuvent toujours changer. Hors je doute qu’ils le veuillent réellement , ils sont prêt à payer les impôts en conséquences et ils ont l’argent pour . Ce sont ,pour beaucoup ,les gagnants de la mondialisation , celle de la libre circulation des biens et des personnes et des paradis fiscaux …Ce que je leur reproche ,à ces gens, c’est justement de vouloir nous entraîner dans leurs délires de trop riches alors que nous ne jouons pas du tout dans la même cour .

  2. On comprend mieux pourquoi les invasions de migrants sont si massives et fréquentes. Ils doivent tous savoir que chez HIDALGO, c’est l’argent qui coule à flots pour combler la caverne des Ali Baba. De toute évidence, elle ne réalise pas, elle et beaucoup d’autres, qu’ils se tirent tous une balle dans le pied et qu’en même temps, ils tirent de plus en plus fort et de plus en plus vite la France vers le fond.

  3. La question essentielle à poser est : QUI fournit ce Budget à distribuer entre les associations ??
    De plus, QUI contrôle l’ensemble de la gestion de la Ville de Paris ??? Des réponses s’ imposent dare dare pour éclairer la campagne des municipales de 2026

  4. Mais comment en « démocratie », Hidalgo peut elle avoir le droit de s’opposer à une mission d’investigation et décréter que, circulez, il n’y a rien à voir ? Louis XIV doit se retourner dans sa tombe, et, bien entendu, silence radio total au gouvernement comme dans toutes les instances politiques sur ce déni patent des « valeurs républicaines ». Le citoyen n’a pas le droit de savoir. Ahurissant.

  5. Que d’inutiles fonctionnaires et d’idées lumineuses dans le sérail de Madame Hidalgo. Après les ZFE en voilà une autre idée qu’elle est bonne :
    Le Maghreb des livres !
    A défaut de les lire ils pourront les brûler en apprenant à faire de beaux autodafés subventionnés par les contribuables. Ils brulent déjà les bibliothèques municipales…
    Ah que l’on vous aimes chers petits anges qui parlent le Français sous leurs capuches, comme des canards anesthésiés des sinus !

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