Au Nigeria, une jeune chrétienne lapidée à mort par des étudiants musulmans
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On n'évoque pas suffisamment le sort des chrétiens au Nigeria, où la charia a été instaurée, en 2000, dans douze États du nord. On vient d'apprendre, coup sur coup, que le père Joseph, qui avait été enlevé le 8 mars, est mort en captivité et qu'une étudiante chrétienne, accusée de blasphème, a été lapidée puis brûlée dans des conditions horribles.
Le journal Le Monde rapporte que des étudiants musulmans de l'État de Sokoto « ont tué par lapidation une étudiante chrétienne, puis brûlé son corps », après l'avoir fouettée, au cri de Allah Akbar. Elle était accusée d'avoir posté sur les réseaux sociaux un commentaire considéré comme offensant à l'égard du prophète Mahomet. Selon le porte-parole de la police, « les étudiants l'ont sortie de force de la pièce où elle avait été mise en sécurité par les responsables éducatifs, l'ont tuée et ont brûlé le bâtiment ». Deux suspects auraient été arrêtés.
Le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), une ONG qualifiée de « conservatrice », précise que ce pays d’environ 212 millions d’habitants, où 46 % de la population est chrétienne, l'autre moitié musulmane, « reste en tête des pays qui comptent le plus grand nombre de chrétiens tués pour leur foi ». L’explosion de la croissance démographique du Nigeria, qui devrait atteindre, selon les Nations unies, 400 millions d’habitants, a exacerbé les tensions existantes entre le Nord et le Sud. À quoi s'ajoute la présence du groupe terroriste Boko Haram, qui prône un islam radical et rigoriste, hostile à toute influence occidentale.
De tels événements tragiques, de plus en plus fréquents, devraient, même s'ils se passent loin de la France, faire réfléchir les prétendus apôtres de la tolérance, ces humanistes de pacotille qui mettent toutes les religions sur le même plan, quand ils n'ont pas un parti pris favorable à l'islam. Certes, le christianisme, dans l'Histoire, n'a pas toujours été une religion pacifique, mais c'était dans un lointain passé, alors que des comportements fanatiques se produisent encore aujourd'hui dans des pays qui pratiquent la charia. L'Occident n'organise plus de croisades, l'Église a depuis longtemps renoncé à l'Inquisition, mais l'islam, dans certains pays du Moyen-Orient et d'Afrique, est resté une confession où le politique est étroitement mêlé au religieux, justifiant les pires actes de fanatisme.
Si l'on peut espérer que, sous l'influence occidentale, ces pays évoluent et acquièrent, avec le temps, un esprit de modération, force est de souligner l'irresponsabilité des politiciens partisans de l'islamo-gauchisme, qui, sous le prétexte d'une non-discrimination dissimulant souvent des intentions clientélistes, minimisent en France la pression de l'islam qu'ils appellent radical, quand ils ne la favorisent pas. Certes, le port du voile ou du burkini n'est pas comparable à la lapidation ou aux condamnations des mécréants que connaissent encore des pays où règne la charia, mais c'est l'amorce d'un engrenage qui conduit aux pires excès. Ces tenues vestimentaires, ainsi que d'autres comportements jugés sans importance, sont les signes avant-coureurs des progrès d'une culture qui nous est totalement étrangère et aspire à étendre son empire.
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Deborah SamuelPour ne rien rater
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64 commentaires
Vous avez tout à fait raison, mais allez donc expliquer cela à tous ceux qui ont redemandé Macron…
Notez bien que c’est aussi cette population là qui a largement contribué à cette réélection…
Le point de basculement et de non retour semble être passé…
Bienvenue en nouvelle terre d’islam…
Combien de fois faudra-t-il répéter que les croisades n’ont pas été des guerres de conquête mais des guerres de libération ce qui est sensiblement différent ? La désinformation est tellement naturelle qu’elle est devenue certitude.