Au nom de l’idéologie trans, Dora Moutot sommée de se taire

Dora Moutot activisme trans

Dora Moutot serait-elle en passe de devenir la future « J. K. Rowling française » ? Quatre mois après la passe d’armes entre la militante féministe et Marie Cau, maire transgenre sur le plateau de « Quelle époque ! » (France 2), Dora Moutot, accusée de transphobie, se retrouve visée par une plainte. Son tort ? Avoir osé qualifier Marie Cau d’« homme transféminin » et non de femme. Au nom de l’idéologie trans, des activistes tentent de museler le débat public en France.

Dora Moutot, « transphobe » ?

« Le Parti vous disait de rejeter le témoignage de vos yeux et de vos oreilles. C'était son commandement ultime et le plus essentiel. » Ces mots écrits par George Orwell en 1949 prennent tout leur sens dans la France de 2023. Pour avoir décrit ce qu’elle avait sous les yeux et avoir revendiqué le primat de la réalité biologique, Dora Moutot est visée par une plainte pour injures publiques et provocation à la haine ou à la violence en raison de l’identité de genre. Aux côtés de Marie Cau, Stop Homophobie et l’association Mousse, « les justiciers LGBTQI+ », parties civiles dans cette affaire, crient à la transphobie. Dans leur communiqué, les deux associations accusent Dora Moutot d’être une militante « TERF » [Trans-Exclusionary Radical Feminist, NDLR], comprendre une militante qui exclut les personnes trans de la lutte féministe. Les deux associations vont même jusqu’à pointer du doigt une « société encore largement transphobe ».

« Pourtant, dans les propos [de Dora Moutot] aucune haine, aucune volonté d’abîmer l’autre », rappellent les signataires d’une tribune dans Marianne contre cette plainte. Et ceux-ci de s’interroger : « Le moindre désaccord doit-il se terminer en procès ? […] A-t-on encore le droit de critiquer une idéologie ? » Dans quelques semaines ou mois se tiendra donc un procès pour savoir si, en France, nous avons encore le droit de distinguer un homme et une femme sur la base de la biologie et non du ressenti personnel.

La censure des activistes trans

Cette plainte révèle au grand jour l’intolérance trans qui s’installe petit à petit dans le débat public. Toute personne refusant de se soumettre à l’idéologie trans est immédiatement taxée de « transphobe ». Déjà, dans les pays anglo-saxons, personnalités comme anonymes se retrouvent mis au ban de la société pour avoir défendu une vision biologique de la différence des sexes. J. K. Rowling, célèbre auteur de la saga Harry Potter, subit depuis plusieurs années le harcèlement de militants LGBT pour avoir simplement tourné en dérision l’expression « personne qui ont leurs règles ». Plus récemment, au Canada, Josh Alexander s’est vu exclure de son lycée catholique après avoir rappelé qu’il n’y avait que deux sexes et que le genre ne pouvait contrôler la biologie.

En France, la censure des activistes trans gagne du terrain. Depuis la sortie de leur livre La Fabrique de l’enfant transgenre, les spécialistes Céline Masson et Caroline Eliacheff, qui appellent à la prudence sur les transitions de mineurs, sont la cibles de nombreuses attaques. Quand leurs conférences ne sont pas tout simplement annulées, les deux auteurs sont accueillis par des jets d’excréments ou des insultes. Marguerite Stern, acolyte de Dora Moutot, a également fait les frais de cette dangereuse intolérance. Ancienne Femen à l’origine des collages contre les féminicides, la jeune femme, victime d’une agression et de cyber-harcèlement, a dû effectuer un séjour en hôpital psychiatrique. Et c’est maintenant au tour de Dora Moutot de se retrouver jetée à la vindicte populaire. Après avoir porté plainte contre la militante féministe, les activistes trans ont également tenté d’interdire la mise en ligne de sa cagnotte pour frais de justice. En vain. Leetchi, site de financement participatif, respecte le cadre légal et refuse de condamner Dora Moutot avant que la justice ne se soit prononcée sur cette affaire. En quelques heures, déjà 15.446 euros ont été collectés.

Clémence de Longraye
Clémence de Longraye
Journaliste à BV

Vos commentaires

41 commentaires

  1. Ces activistes trans sont de très grands naïfs voire des matérialistes narcissiques, exhibitionnistes pour certains, avides de profits faciles. S’ils espèrent obtenir une condamnation de Mourat Mouto ils devraient savoir que des millions de français la soutiennent dans son expression. Leur action, un coup d’épée dans l’eau. Un homme reste un homme, une femme reste une femme quelles que soient les manipulations exercées sur leur corps.

  2. Nous sommes vraiment devenus des veaux comme le disait De Gaulle. L’homosexualité revendiquée touche moins de 5 % de la population. Parmi eux, seule une infime minorité verse dans le le « transgenrisme »… et tout le reste du pays doit se coucher devant eux… Qu’ils vivent leur vie sans nous embêter, et il verront que les Français ne sont pas plus homophobes que racistes si on leur fout la paix.

    • D’accord avec vous, j’ajouterai qu’une interdiction d’ acheter des enfants comme des produits de super-marchés serait la bienvenue.

  3. Les trans veulent que l’ensemble de la société vive dans leur monde, ce n’est pas possible. Qu’ils revendiquent de vivre normalement dans la société, c’est bien normal, mais leur extrémisme creuse le fossé qui nous sépare. Ils ne cherchent pas l’inclusion mais la domination sur les esprits.

  4. La liberté d’expression est de plus en plus remise en cause dans notre pays et les censeurs de tous bords décident de ce qui est bien et de ce qui est mal. Dire qu’un homme est un homme et qu’une femme est une femme n’est rien d’autre qu’un constat émanant de la nature. Après que des personnes choisissent de changer de genre c’est un choix qu’elles doivent assumer sans pour autant interdire à d’autres d’avoir une opinion. Une femme qui veut devenir homme ne sera jamais totalement un homme car il manquera des pièces au puzzle !!!.

  5. La biologie , les chromosomes XX et XY sont tout de même la base Ces .Ignorants bêtes et méchants sont épuisants .

  6. Je trouve que la défense du bon sens et de la vérité contre les abominations LGBT est en général bien molle, bien timorée. Quel est l’objectif de l’idéologie LGBT ? = nier l’évidence, mettre à bas les principes naturels, pour détruire les rapports humains et créer des êtres déstabilisés, ayant perdu leurs repères (y compris les enfants, quelle horreur !). – Pourquoi vouloir ce mal ? Probablement pour détruire les sociétés actuelles, afin que les peuples soient les proies sans défense des mondialistes, en étant uniquement des êtres producteurs-consommateurs, plus dociles. Je serais complotiste ? Si vous voulez. Auriez-vous une autre explication ?

    • Oui, car exploitée par quelques esprits plus malins, la bêtise humaine est cosmique, comme le disait Einstein…

  7. Je me dois de constater que dans ma jeunesse on ne parlait pas des transgenres , ils étaient si rares qu’on ignorait même jusqu’à leur existence, la nature avant guerre et pendant l’occupation ne favorisait pas la tendance .
    Face à mon ignorant scepticisme de vieillard concernant la question je constate que dans cette époque moderne les transgenres se reproduisent parce qu’ils sont de plus en plus nombreux . Y aurait – il une explication scientifique à ce problème ?

    • l’absence de respect des règles dans leur globalités – le savoir vivre, l’éducation, la moralité, et une société qui ne se conçoit QUE dans les loisirs tous Azimuts, bref, la glandouille généralisée, avec accès et tolérance de produits stupéfiants, vous mettez bout à bout tout çà et vous obtenez des gens qui n’existent qu’à travers l’observation de leur nombril, des geignards qui n’ont d’autres préoccupations que  » leurs états d’âme », qui s’inventent une vie aux travers de leurs déviances non maitrisée, et qui surtout se posent en victimes du regard d’autrui !
      Mais si tout ces glandeurs bossaient réellement, gagnaient leur crôute, ils n’auraient pas le temps ni l’énergie de s’appitoyer sur leur sort !
      Si demain nous devions subir une tempête solaire, tout ce qui sert leur délire ( Ipad, Internet, Iphone communications débridée de tout et n’importe quoi etc… ) hors service, plus moyen de communiquer à outrance, sauf avec des signaux de fumé, tout ce délire cesserait !

      • La fin des moyens de communication faciles fractionnerait en îlots ce monde d’inadaptés mentaux et permettrait de leur apprendre la vraie vie.

  8. Le jour où le vent va tourner, où les gens vont arrêter de se mettre à genoux ; ces minorités qui prônent la censure et qui déposent plainte chaque fois qu’une parole leur déplaît risquent de regretter leur totalitarisme. Personne ne leur reproche d’être ce qu’elles sont mais elles en veulent plus. Emportées par le wokisme ambiant, elles veulent qu’on les vénère, qu’on les idolâtre. Elles ne se rendent pas contre qu’elles jouent à moyen terme contre leurs intérêts. Si le vent ne tourne pas c’est que nous seront rentrés, tous en coeur comme les moutons qui se jettent de la falaise, dans le totalitarisme. On comprend pourquoi l’occident et l’UE ne font plus rêver le « reste » – 80%- du monde.

    • La couardise du peuple qui « s’adapte », par manque de courage, à tout ce qu’il réprouve ne laisse malheureusement aucun espoir.

  9. J’ai rarement enlevé une prostate chez une femme et un utérus chez un homme, je devais sans doute avoir de mauvais patients, par contre j’ai eu à réparer les dégats de certaines opérations dites de changement de sexe.

    • Eh oui ! Magrite a fait un tableau qu’il a intitulé : « ceci n’est pas une pipe. ». En effet quoi qu’on en dise, ce n’est pas une pipe. C’est un tableau représentant une pipe. De la même manière, on pourrait dire d’un homme, quelles que soient les opérations qu’il aura subit :  » ceci n’est pas une femme »… C’est juste un bidouillage voulant représenter une femme. S’il devait advenir, dans le futur, que des archéologues étudient ses ossements, ils ne s’y tromperont pas… Qu’il le veuille ou non, dès la fécondation il sera porteur d’un chromosome Y… et les piqûres d’hormones et autres ablations n’y pourront rien changer…

      • Démonstration simple ne nécessitant pas d’avoir fait de grandes études, juste du bon sens, mais il semblerait que ce soit encore trop pour certains.

    • Et moi, en tant que pharmacologue hospitalière, j’étais bien obligée de savoir si la prescription était pour une XX ou un XY, puisque nombre de médicaments sont interdits (d’autres conseillés) pour les XY ou les XX, suivant les molécules, car le métabolisme n’est pas le même et les récepteurs des molécules non plus…
      J’ai eu à suivre une/un hermaphrodite. Je puis vous dire que mes collègues et moi, avons eu de grosses difficulté de soins, avec des médicaments parfois se contrariant.
      Je vous comprends donc fort bien (je n’ai jamais été confrontée à un patient qui avait changé de sexe)

  10. On cite souvent l’oeuvre d’Orwell en exemple. Je crois hélas que la réalité que nous vivons a dépassé la fiction. Quel monde de cinglés !

  11. C’est presque drôle: depuis des années, des décennies même, on explique aux français (et aux européens, d’ailleurs) que le totalitarisme, c’était une société militarisée, ultra nationaliste dirigée par des hommes à moustaches, avec croix gammé ou marteau et faucille… Et finalement on se retrouve avec des khmers verts associés aux deconstructeurs qui nous promettent.. rien:
    – plus de genre
    – plus de famille
    – plus de nation
    – plus de viande
    – plus d’électricité
    – plus de pétrole
    Enfin bref, le totalitarisme du vide… et gare à celui qui ne serait pas d’accord… mort sociale, euthanasie puis transformation en compost escrolo compatible… Orwell n’avait rien vu venir…

  12. La question que tout le monde se pose, c’est pourquoi ce courant, (transgenre) phénomène marginal et ultra minoritaire dans le pays prend autant d’importance ? La mode, c’est vrai, est à la prédominance des minorités, pourtant, je croyais qu’en démocratie, c’était l’opinion de la majorité qui comptait.

    • Devinez pourquoi!
      Parce que si la rumeur est vraie (ce que j’ignore), il faudra faire passer la pilule du mensonge à la population.

  13. Tenir bon face à ces détraqués , protéger nos enfants de ces êtres nocifs et dangeureux , refuser les interventions dans les crèches et les écoles , se battre pour ne pas les laisser sévir et nuire auprès des petits . les parents voir les grands parents doivent être vigilants et prêts à intervenir partout ou ils sévissent .

    • Bravo ! Mon petit-fils et sa femme sont très vigilants pour leurs filles, et surveillent très attentivement ce qui se passe à l’école et ce qu’on propose en librairie (style « J’ai deux papas », « J’ai trois mamans et un bouledogue » non là j’plaisan-an-te).

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