[Au tribunal] Baby Black Bloc en garde à vue
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Certaines gardes à vue ressemblent à s’y méprendre à une pièce de Sacha Guitry quand il disait : « Il y a des gens qui parlent, qui parlent, jusqu’à ce qu’ils aient enfin trouvé quelque chose à dire. »
C’est l’histoire de Jules*, 19 ans, étudiant dans une école de business sport, qui vit sa première privation de liberté après avoir été interpellé, jeudi dernier, en marge du grand foutoir contre la réforme des retraites. On sait qu’il se trouvait là, tout de noir vêtu, de la tête aux pieds et même des pieds à la tête, mais par hasard, seulement pour un « délire » entre potes.
C’est quand il a jeté sa pancarte « Macron tête de c… » dans un des nombreux brasiers parisiens qu’il fut arrêté par les braves de la BRAV-M. Jules, c’est un garçonnet sympathique, au fond, assez avenant. Il ne comprend d’ailleurs pas tellement pourquoi il est détenu dans l’une des « geôles » d’un État tyran. Il est néanmoins mis en cause pour les délits suivants : « participation à une manifestation non déclarée », « dégradation » et « port de substance explosive ». C’est ce dernier délit qui semble faire un peu tiquer son conseil. Premiers échanges au sommet.
« - Monsieur, vous n’aviez pas de substances explosives sur vous lors de votre interpellation ? demande l’avocat.
- Non, juste un briquet.
- Donc, vous fumez.
-Bah non, je ne fume pas.
-Si, MONSIEUR, vous FUMEZ.
- Non, c’est pour les copains, s’ils en ont besoin. »
Reconnaissons que la partie était mal enclenchée mais il ne faut, évidemment, jamais rien lâcher. Du reste, l’OPJ se plaignait lui aussi du système. « Nous, les policiers, on nous prend pour des "je ne sais pas quoi". Nous aussi, on en a assez. Mais on ne peut pas vous laisser faire ça. »
C’est donc l’histoire d’un flic qui n’en peut plus d’être utilisé n’importe comment par ce gouvernement et qui interroge un Black Bloc qui ne comprend pas ce qu’il faisait là. Bref, une sorte de méprise globale, en somme.
S’en est suivie une discussion sur la question de savoir qui avait allumé le feu. Personne n’aurait évidemment la réponse. Toujours est-il que l’OPJ se trouve un peu chatouillé lorsque la messagerie Snapchat est exploitée. C’est un florilège de selfies d’hommes en noir et de petites phrases comme « On va leur baiser la gueule ». Mais qui donc est « leur » ?
L’audition se termine. Il faut alors aviser le parquet pour savoir s’il y a lieu de prolonger la garde à vue. À ce titre, l’avocat explique en général à son client que la seule chose intéressante qu’il pourrait dire lorsqu’on l’interroge sur la prolongation, c’est de communiquer une information sur ses éventuels problèmes de santé.
Ça sera alors la dernière scène, car il faut bien fermer le rideau un jour. Le policier revient dans le bureau et, après une petite pause, demande à Jules : « Monsieur, avez-vous des observations sur une prolongation de votre garde à vue ? »
Le baby Black Bloc, levant ses yeux tendres vers le policier harassé, répond alors : « J’ai des épisodes dépressifs. Alors mon médecin m’a conseillé la câlinothérapie avec mon chat. Et sans mon chat… » Silence. Stupeur et ronronnement. C’est désormais une vision du Black Blocounet avec son petit minou qui s’empare de la salle. Plus personne n’ose vraiment parler. Ce monde est vraiment devenu déraisonnable.
*Le prénom a été modifié
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18 commentaires
Tous les membres de groupuscules violents, je les mettrais pour un an dans l’armée: en Guyane, la légion ou un corps de commandos; ils devraient en sortir changés.
Curieux de voir ces groupes d’ultras, des professionnels de combats urbains, venus pour la plupart de l’étranger, user de violences contre le pouvoir républicain, et ainsi capter l’attention des médias, transformant l’immense mobilisation pacifique des français en mouvement qui pourrait dégénérer en incendie incontrôlable.
Cela rappelle étrangement le mouvement citoyen des gilets jaunes, soutenus au début par 72% de la population, et pourris par les actions de ces personnes et groupes violents. Ou comment l’opinion fut lentement retournée, et comment déjà ces groupes professionnels ont objectivement sauvé la contestation du pouvoir Macroniste et de l’ensemble de notre système politique, aujourd’hui à bout de souffle.
Le peuple français n’est pas dupe. Le blocage pacifique jusqu’à de nouvelles élections générales. C’est la seule solution.
Fils de riche !En usine il n’aurait pas eu d’état d’esprit dépressif . Sa retraite son papa lui a déjà établie
Au delà de ces gamins désoeuvrés , couvés jusqu’à leur puberté qui veulent ressentir le « grand frisson » , faire payer à leurs chers parents ces dégradations seraient déjà une bonne forme de justice; mais quand on voit ces vandales harcelés les forces de l’ordre et pour les plus radicaux lancer des cocktails molotov sur la police , on peut en conclure qu’il s’agit d’une arme létale donc à priori pourquoi ne pas répliquer avec leurs armes , marre de voir ses cohortes de dégénérés détruire, incendier et braver les forces de l’ordre . Les manifestations bien sûr, mais le désordre NON.
Oui ; où sont les parents ?
La gauche utilise la naïveté des enfant et leur désir de se distinguer et générosité pour créer des monstre qui leur permettront de conserver leur position dominante et leur sinécure car maintenir la pauvreté et l’alimenter par l’arrivée de migrant est leur place de survie politique.
C’est tout à fait ça !
Un black boc en garde à vue? Les flics qui l’on arrêté vont avoir des problèmes avec leur hiérarchie. Ils ont oublier qu’il ne faut surtout pas gêner les black blocs dans leurs destructions de façon à dénigrer le mouvement. Et le pire c’est que ça marche!
En effet au trou et faire payer les parents.
En taule avec son chat bien sur.
Pauvre bête. Je parle du chat, bien sûr …
Bien d’accord .
Ils n’ont pas de greffier à lui prêter au tribunal?
Comme au bon vieux temps: une explication musclée de ce qu’on peut faire et ne pas faire au fond du commissariat….et comme disait Coluche, s’il veut déposer plainte, qu’il vienne au commissariat!
Des jeunes à l’apparence de crevettes décongelées élevées au jus de KFC qui s’exaltent en brûlant une poubelle. Heureusement, ils sont loin d’être tous comme cela.
J’adore l’expression » crevette décongelée » !
Les policiers sont vraiment désarmés ils n’ont même plus droit au Bottin, c’est bien dommage
Tristement drôles tous ces gamins embrigadés par une extrême gauche prête à tout, voire au pire, pour détruire, y compris les cerveaux pas encore formés !