Au tribunal des culottes : à bas les règles !
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Stop à l’échange des pièces. Que les magistrats, les médecins, les experts ès qualités posent leurs mains sur leurs dossiers. Au nom de la paix civile menacée ? Non ! Pour vice de fond.
La PMA, la GPA, l’APM, la congélation des ovocytes, la réserve d’ovocytes et leur autoconservation pour toutes, la vente du sperme frais ou moins frais, la fin de vie, la procréation post-mortem ou repoussée à cent ans, tout, absolument tout est à revoir dans ce procès sociétal qui n’en finit pas de diviser la société française.
Faute de réflexion et par entraînement idéologique, on se trompe d’accusés et de pièces. Ce n’est pas une histoire de marcheurs immobiles ou de coureurs rétrogrades : c’est la nature, source de la différence sexuelle, qu’il faut incriminer. Or, puisque c’est au nom de l’égalité entre hommes et femmes qu’on détourne une procréation naturelle, pourquoi notre gouvernement ne s’est-il jamais préoccupé de donner aux femmes une liberté pleine et entière en abolissant l’horloge biologique qui les asservit depuis des millénaires ?
Comment se fait-il que les femmes supportent toujours, en dépit des progrès de la science et du droit, cet asservissement profondément inégalitaire de leurs règles ?
N’est-il pas temps que le législateur « maître des horloges » y remédie ? Pourquoi ne pas avoir envisagé une loi qui supprimerait les règles, un mois sur deux, selon les années paires ou impaires ?
Au point de déraison où nous sommes, tout est envisageable : même le cas d’un employeur qui vous obligera, moyennant chantage, à choisir entre votre licenciement ou la congélation de vos ovocytes.
Il est grand temps d’imposer à la nature des lois drastiques. La médecine et le droit n’y arrivant pas vraiment, malgré le matraquage médiatique, pourquoi, dans ce cas, l’État n’envisage-t-il pas sérieusement l’ectogénèse, solution pour tout « régler » égalitairement, c’est le cas de le dire ?
Efficace, cette procréation créerait, de plus, un marché juteux, source de profit pour le pays. Les progressistes sont en retard d’une marche : l’avenir est aux petits êtres sans nombril.
Redisons-le encore et toujours, avec force. La procréation humaine n’est pas du ressort « du politique », même avec une Chambre acquise à son Président. D’ailleurs, dans cette affaire brûlante, chacun se repasse l’affaire comme une patate chaude pour se décharger de toute responsabilité. Et que l’on arrête la surenchère d’associations ou de collectifs inefficaces, avec leurs majuscules, dont le CIAMS à venir. Nous tournons en rond comme des chevaux dans un manège sans voir que nous sommes dans un guêpier juridique.
Thématiques :
Sexisme
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