Audiovisuel public, la grande entourloupe : la redevance part, la dépense reste !
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Alléluia ! Sonnez fanfares triomphales,/Tonnez canons, battez tambours !/Et vous, cloches des cathédrales,/Ébranlez-vous comme aux grands jours ! Emmanuel Macron tient sa première promesse de campagne, et même avec un an d’avance : la redevance télé, instaurée en 1933 pour la radio avant d’être étendue à la télévision en 1949, sera supprimée à compter de 2022. C’est ce que nous apprend le compte rendu du Conseil des ministres de mercredi dernier. Cette redevance, dont doivent s’acquitter les foyers possédant une télé, s’élève actuellement à 138 euros. Au total, ce sont plus de trois milliards d’euros qui sont ainsi affectés à l’audiovisuel public.
Une entourloupe enfantine, gobée tout cru et répétée gentiment à l'envi par la plupart des grands titres de presse. Selon le Conseil des ministres, cette suppression « dès cette année » s’inscrit dans le cadre des mesures de soutien du pouvoir d’achat des ménages. La bonne blague.
Car évidemment, l’audiovisuel public ne va pas disparaître pour autant. Il est peu probable que se volatilisent d’un coup ses magnifiques immeubles vitrés en front de Seine, ses open spaces lumineux, ses couloirs interminables, ses studios feutrés, son matériel technique de pointe et surtout son personnel pléthorique. Alors, qui va payer, désormais ? Toujours les mêmes. Les Français. Seule la ligne, autrement dit le compartiment du porte-monnaie, aura changé. La dépense « redevance » n'apparaîtra pas clairement sur leur déclaration, l’avantage étant qu’on pourra l’augmenter sans que cela soit voyant. Puisqu’elle n’existe plus. Officiellement.
Le 8 mars 2022, sur France Inter, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, avait d’ailleurs rassuré ceux qui faisaient semblant de s’inquiéter : « Ce n’est pas parce qu’on supprime un impôt qu’on s’attaque à l’audiovisuel public. » Rajoutant : « Évidemment qu’on va continuer à financer l’audiovisuel public. » Qui en doutait ?
Et le Conseil des ministres, qui est décidément facétieux, rajoute que « le financement de l’audiovisuel public sera assuré dans le respect de l’objectif constitutionnel de pluralisme et d’indépendance des médias ». Un pluralisme et une indépendance qui ont spécialement sauté aux yeux durant le deuxième tour de la campagne présidentielle…
Les Français pourront chanter un Te Deum et se réjouir de faire d’utiles économies quand enfin, pour rester dans le registre campanaire, on sonnera le glas de l’audiovisuel public. Mais hélas, il est à craindre que cette suppression de la redevance ne soit même pas le premier clou dans le cercueil.
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55 commentaires
Que l’Etat commence par baisser son train de vie. Les anciens impôts vont refleurir : impôts sur les vélos, sur les chiens, vignette sur les voitures. Ensuite, il y aura la baisse des tranches de l’impôt sur le revenu, augmentation de deux points de la Tva (voire plus) etc… Il n’y a seulement pour les impôts que l’Etat excelle, pour le reste c’est le déclin.
Vous avez dit « renaissance » que nenni monseigneur plutôt le Moyen Age : guerre, famine, épidémie.
C’est le bilan spectaculaire des « progressistes » mondialistes auto-proclamés.
cette redevance est une escroquerie on paye pour des redifusions et de la pub et double peine pour ceux qui payent en plus un abonnement a c+
Au moins Zemmour entre autres bonnes idées voulait supprimer cette redevance mais en même temps couper les vivres aux médias à la botte.
C’est une directive de Bruxelles comme pour beaucoup de décisions « Macron ». En Espagne , il n’y en a pas depuis plusieurs années. La France se met en conformité avec l’UE. Par contre, on ne va pas être oubliés, attendons nous à encore de mauvaises surprises pour nos portes monnaies.
Nos politiques pratiquent le maquillage institutionnel pour « embellir notre vie » (humour). C’est comme en chimie (Lavoisier) « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. La perte d’un impôt en cache un autre, voire d’autres: l’arbre qui cache la forêt en somme.
L’état continue ses tours de passe-passe avec nos impôts. ce qu’il supprime d’un côté réapparaitra sous une autre forme pour assurer le déséquilibre budgétaire en augmentant la dette. Pendant ce temps, il ne s’attaque au problème de fond qui est le coût d’une administration pléthorique de la fonction publique (j’exclus les opérationnels comme les enseignants, les professionnels de santé, les policier, ..) qui nous coûte, pour reprendre une expression chère à notre président, un pognon de dingue.
L’audiovisuel public va maintenant devenir une dépense régalienne. La certitude, bien sûr de son objectivité, car si le gouvernement n’est pas content de ses services, il pourra menacer de les privatiser. Ce sera aussi le moyen d’officialiser des salaires mirobolants et les parachutes dorés que touchaient seulement jusqu’ici les castes d’énarques et de diplômés en Sciences politiques. Tous les jeunes vont rêver de devenir des PPDA !
Je suis sans crainte ni illusion, cela remplacé nuitamment par un vote de l’assemblée nationale complétant ou créant un impôt sur autres chose.
Sait-on que l’on paye une taxe à la SACEM sur tout contenant informatique ?
Si on l’on augmente un peu ce type de taxe, personne ne verra rien et les esprits pouilleux de France-télévision et Radio-France continueront à insulter le contribuable à ses frais.
Soyons certains que la Renai-ss-ance va nous faire un coup de Jarnac dont Macron a le secret.
Au lieu d’attribuer l’argent de la taxe TV à un soit disant service public qui ne sert que le gouvernement à dire et affirmer des mensonges , cet argent serait mieux employé pour rembourser une partie de la dette du « en même temps » !!!
La solution réellement démocratique n’est pas de laisser la direction de l’audiovisuel à un potentat désigné par le prince mais par l’Assemblée Nationale
A chaque fois qu’il parle d’indépendance, de pluralisme, de liberté, de démocratie etc…, il faut comprendre exactement le contraire. Quand donc les Français vont-ils comprendre qu’avec ces mots, Macron leur vend de l’illusion mais que la réalité sera terrible?
Ça commence, ça commence… inflation, récession, crise alimentaire, taux en augmentation, taxes, euro en perdition, désert industriel, aides sociales qui nous plombent de plus en plus, l’État qui bientôt ne pourra plus payer les intérêts de la dette, laquelle est irremboursable, fin de l’argent hélicoptère, pour finir faillite de l’état, mise en tutelle comme la Grèce ou scission entre les pays riches du nord et les pays pauvres du sud. Fin du rêve de Macron d’être le 1° Impératus Europanus.
Lorsque l’on voit la saturation publicitaire (1ère source de revenus pour l’AP) dans tous les programmes et sur toutes les chaînes, on se dit que la redevance n’est que de l’argent de poche, pour eux.
Attal qui nous dit que ce gouvernment ne supprimera pas l’audiovisuel public , mais qui pouvait croire le contraire . Supprimer des chainesde télé et de radio qui cirent les pompes en permanence , il faudrait être fou pour le faire . Sur ces chaines , dès qu’on emploie les mots , immigration , Sécurité , Contrôle des frontières , on est taxé de raciste ou de facho.. On a vu pendant l’entre deux tours , le déchainement médiatique contre MLP, qui était redebenu la « bête immonde » à abattre.
marché de dupes, comme d’habitude !!
Les mendiants du service public
Lors de nombreuses émissions, les présentateurs vous proposent de gagner x milliers d’euros en répondant à une question souvent débile , mais eux, combien cela leur rapporte-t-il?
Avec la suppression de la redevance, toutes les émissions y compris pub et météo ne vont-elles pas subir la même mendicité?