
La rencontre du 5 mars entre Poutine et Erdoğan a, comme prévu, débouché sur un accord. Aucun des deux hommes n’avait intérêt à un échec :

Erdoğan et Poutine ont prévu de se rencontrer le 5 mars.

Faut-il rappeler que plusieurs milliards d’euros sont versés, chaque année, à la Turquie pour la gestion des immigrés syriens et éviter ainsi leur envoi vers l’Europe ?

Poutine écoutera, impassible, et prendra sa décision. Plus que jamais, c’est lui le maître du jeu en Syrie.

L’armée turque est finalement assez passive alors que l’on pouvait craindre qu’elle ne contrecarre plus sérieusement l’avancée syrienne. Nul doute que les discussions entre responsables russes et turcs y sont pour quelque chose.

La fulgurante progression syrienne se poursuit malgré la résistance des djihadistes, et des dizaines de villages ont été repris le long de la route M5 en direction d’Alep.

Ce n’est pas une mince affaire, tant les combattants islamistes sont nombreux (plusieurs dizaines de milliers) et tant les Turcs brouillent le jeu.

C’est la première fois que Poutine va à Damas depuis le début de la guerre en 2011.

Trump a-t-il bien mesuré les conséquences de sa décision ? On ose l’espérer, mais alors, pourquoi avoir claironné à de très nombreuses reprises que les interventions lointaines et coûteuses devaient prendre fin ?

« Tant que les cloches sonneront, nous résisterons. »

Depuis 2015 et l’intervention russe, l’armée syrienne a reconquis plus des deux tiers de son territoire.

Depuis plusieurs mois, la marine turque est de plus en plus présente en Méditerranée…

Les Irakiens veulent dorénavant exister hors de la tutelle iranienne, et le fait qu’ils soient chiites passe désormais derrière le fait qu’ils sont d’abord irakiens.

C’est tout l’axe chiite est-ouest du Moyen-Orient qui est en ébullition.

Daech a aussitôt revendiqué l’attentat et l’authenticité de cette revendication ne fait aucun doute puisqu’elle a diffusé l’identité du prêtre avec précision.

Le Pentagone a encore réussi à convaincre Trump de ne pas quitter la Syrie. Jusqu’à quand ?

Une belle victoire pour Donald Trump.

Cette mention d’« intégrité territoriale de la Syrie » est une concession nouvelle et fondamentale de la part d’Erdoğan.

Poutine, avec le départ des Américains, a maintenant toutes les cartes en main.

Plus de 10.000 combattants de Daech, dont 3.000 étrangers, pourraient ainsi reprendre du service.

Quelle que soit son issue, cet affrontement turco-kurde risque fort de profiter à la Russie et, au-delà, à la Syrie qui n’a qu’un objectif : reconquérir l’intégralité de son territoire.

Trump ne fait que tenir une promesse de campagne : fin des aventures extérieures coûteuses et inutiles, voire nocives.

Trump crie, menace, mais préfère finalement négocier que frapper. Heureuse évolution dont on espère qu’elle soit appelée à durer.

Trump n’avait pas le choix et se devait d’annuler cette réunion, sous peine de passer pour un faible. Il a cependant pris soin de ne pas couper tous les ponts.

C’est le très sérieux quotidien anglais Financial Times qui a révélé cet épisode ubuesque et le département d’État américain a aimablement confirmé l’information et la teneur du courriel.

Ce beau récit mérite d’être lu et nous apprend beaucoup sur ces chouans courageux, pieux mais incroyablement superstitieux et obtus.

Notre benjamin de l’Académie française nous offre là un remarquable roman d’aventures qui est aussi un hymne à la nature.

Un prochain G7 est d’ores et déjà programmé en 2020, à Miami. À défaut de résultats, il y aura la plage.

La rencontre du 5 mars entre Poutine et Erdoğan a, comme prévu, débouché sur un accord. Aucun des deux hommes n’avait intérêt à un échec :

Erdoğan et Poutine ont prévu de se rencontrer le 5 mars.

Faut-il rappeler que plusieurs milliards d’euros sont versés, chaque année, à la Turquie pour la gestion des immigrés syriens et éviter ainsi leur envoi vers l’Europe ?

Poutine écoutera, impassible, et prendra sa décision. Plus que jamais, c’est lui le maître du jeu en Syrie.

L’armée turque est finalement assez passive alors que l’on pouvait craindre qu’elle ne contrecarre plus sérieusement l’avancée syrienne. Nul doute que les discussions entre responsables russes et turcs y sont pour quelque chose.

La fulgurante progression syrienne se poursuit malgré la résistance des djihadistes, et des dizaines de villages ont été repris le long de la route M5 en direction d’Alep.

Ce n’est pas une mince affaire, tant les combattants islamistes sont nombreux (plusieurs dizaines de milliers) et tant les Turcs brouillent le jeu.

C’est la première fois que Poutine va à Damas depuis le début de la guerre en 2011.

Trump a-t-il bien mesuré les conséquences de sa décision ? On ose l’espérer, mais alors, pourquoi avoir claironné à de très nombreuses reprises que les interventions lointaines et coûteuses devaient prendre fin ?

« Tant que les cloches sonneront, nous résisterons. »

Depuis 2015 et l’intervention russe, l’armée syrienne a reconquis plus des deux tiers de son territoire.

Depuis plusieurs mois, la marine turque est de plus en plus présente en Méditerranée…

Les Irakiens veulent dorénavant exister hors de la tutelle iranienne, et le fait qu’ils soient chiites passe désormais derrière le fait qu’ils sont d’abord irakiens.

C’est tout l’axe chiite est-ouest du Moyen-Orient qui est en ébullition.

Daech a aussitôt revendiqué l’attentat et l’authenticité de cette revendication ne fait aucun doute puisqu’elle a diffusé l’identité du prêtre avec précision.

Le Pentagone a encore réussi à convaincre Trump de ne pas quitter la Syrie. Jusqu’à quand ?

Une belle victoire pour Donald Trump.

Cette mention d’« intégrité territoriale de la Syrie » est une concession nouvelle et fondamentale de la part d’Erdoğan.

Poutine, avec le départ des Américains, a maintenant toutes les cartes en main.

Plus de 10.000 combattants de Daech, dont 3.000 étrangers, pourraient ainsi reprendre du service.

Quelle que soit son issue, cet affrontement turco-kurde risque fort de profiter à la Russie et, au-delà, à la Syrie qui n’a qu’un objectif : reconquérir l’intégralité de son territoire.

Trump ne fait que tenir une promesse de campagne : fin des aventures extérieures coûteuses et inutiles, voire nocives.

Trump crie, menace, mais préfère finalement négocier que frapper. Heureuse évolution dont on espère qu’elle soit appelée à durer.

Trump n’avait pas le choix et se devait d’annuler cette réunion, sous peine de passer pour un faible. Il a cependant pris soin de ne pas couper tous les ponts.

C’est le très sérieux quotidien anglais Financial Times qui a révélé cet épisode ubuesque et le département d’État américain a aimablement confirmé l’information et la teneur du courriel.

Ce beau récit mérite d’être lu et nous apprend beaucoup sur ces chouans courageux, pieux mais incroyablement superstitieux et obtus.

Notre benjamin de l’Académie française nous offre là un remarquable roman d’aventures qui est aussi un hymne à la nature.

Un prochain G7 est d’ores et déjà programmé en 2020, à Miami. À défaut de résultats, il y aura la plage.
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