

La sacralisation de la violence qui culmine dans la figure du djihadiste constitue une des sources de cette sous-culture. Elle n’est pas la seule.

En déplacement aux Mureaux, le 19 mai dernier, une ville frappée par la délinquance, Élisabeth Borne préférait parler égalité femme-homme et changement climatique.

Avec le duo politique Macron-Mélenchon qui semble s’imposer pour ce nouveau quinquennat, les territoires perdus ne risquent pas de décroître et il y a fort à parier que d’autres Français prendront le chemin de l’exil.

L’Europe, telle que la façonnent aujourd’hui les progressistes (Macron en tête), prend toujours plus la forme d’un projet idéologique.

L’Europe veut la guerre, mais sans la faire, tout en demandant à son adversaire de ne pas prendre de mesures de rétorsion trop pénalisantes.

Peu importe la réalité, ce qui compte, c’est l’image que vous allez en donner. Et l’une des meilleures techniques pour modifier la perception de la réalité du client sans en avoir l’air, c’est de lui raconter une belle histoire. Le storytelling.

Alors que le deuxième tour approche, de nombreux électeurs de droite s’apprêtent à voter pour le Président-candidat. Au moment d’entrer dans l’isoloir, peut-être devraient-ils se demander si, tout comme lui, ils voient en Marseille l’avenir de la France ?

On peut présumer que le vote des musulmans se reportera sans difficulté sur Macron dans la mesure où, en 2017, ils avaient été 92 % à se prononcer en sa faveur.
Le ralliement de Chevènement est emblématique de la stratégie macronienne : ratisser le plus large possible en multipliant les profils les plus divers (et les plus opposés)…

Ils sont partis la fleur au fusil. Insouciants et sûrs d’eux, car la guerre serait courte, la victoire certaine, sans aucun doute. D’Ursula von der Leyen à Emmanuel Macron…

Un condensé de cette culture de haine et de violence qui irrigue nos territoires perdus depuis des décennies avec la complicité des élites libérales libertaires et de la Justice qui n’intervient pas au nom de la « liberté d’expression ».

Si « RT et Sputnik ont été interdits », un « îlot prorusse » subsiste « dans certains supports ou émissions très à droite », nous révèle l’enquêtrice.

Dans un article du 6 mars dernier, le New York Times évoque le fait que les États-Unis et l’OTAN se rapprochent d’une confrontation directe avec la Russie.

Une vision très unilatérale qui pose question.

L’idée est la suivante, si vous voulez éviter la radicalisation, acceptez de faire des « accommodements raisonnables ».

Macron indique ainsi la voie à suivre s’il est réélu : abandonner l’assimilation et s’engager progressivement vers un modèle multiculturaliste anglo-saxon de type canadien.

Pécresse répète comme un mantra sa « furieuse envie » de faire des réformes et Frédéric Lemoine dit la rejoindre « pour que les choses changent ». « Tout changer pour que rien ne change », la devise des élites libérales.

La présidentielle, ça n’a pas de prix.
Emmanuel Macron, un candidat parmi d’autres ? Quelle curieuse idée !

Il est grand temps de nous faire admettre que la France de grand-papa, c’est fini. Bienvenue dans la France « village global ».
Finalement, c’est assez simple, le boulot de journaliste à Libération. Vous reprenez les mêmes thèmes avec les mêmes obsessions et vous changez les noms tous les cinq ans.

Passée la séquence d’étripage, les stratèges de chaque camp se posent la question léniniste fondamentale : que faire ?

C’est une petite entreprise qui ne connaît pas la crise. Son fonds de commerce ? La dénonciation, l’indignation, la réprobation morale.

Il faut revenir à des déclarations plus anciennes d’Emmanuel Macron pour comprendre qu’au-delà du calcul électoral, il y a un vrai projet idéologique.

La boucle est bouclée, le complot éternel dévoilé : après Pétain, Zemmour. Après les juifs, les musulmans.

À chaque fois, c’est tout un écosystème qui se met en mouvement et organise la censure en s’appuyant sur le triptyque surveillance – dénonciation – répression.

Ce n’est plus une « fracture » mais une secessio plebis. Nos élites en tiennent-elles le moindre compte ?

Pour Noël, Netflix a offert à ses abonnés, avec Don’t Look Up, une superproduction réunissant les stars du moment autour d’une parabole écolo-moralisatrice annonçant la

La sacralisation de la violence qui culmine dans la figure du djihadiste constitue une des sources de cette sous-culture. Elle n’est pas la seule.

En déplacement aux Mureaux, le 19 mai dernier, une ville frappée par la délinquance, Élisabeth Borne préférait parler égalité femme-homme et changement climatique.

Avec le duo politique Macron-Mélenchon qui semble s’imposer pour ce nouveau quinquennat, les territoires perdus ne risquent pas de décroître et il y a fort à parier que d’autres Français prendront le chemin de l’exil.

L’Europe, telle que la façonnent aujourd’hui les progressistes (Macron en tête), prend toujours plus la forme d’un projet idéologique.

L’Europe veut la guerre, mais sans la faire, tout en demandant à son adversaire de ne pas prendre de mesures de rétorsion trop pénalisantes.

Peu importe la réalité, ce qui compte, c’est l’image que vous allez en donner. Et l’une des meilleures techniques pour modifier la perception de la réalité du client sans en avoir l’air, c’est de lui raconter une belle histoire. Le storytelling.

Alors que le deuxième tour approche, de nombreux électeurs de droite s’apprêtent à voter pour le Président-candidat. Au moment d’entrer dans l’isoloir, peut-être devraient-ils se demander si, tout comme lui, ils voient en Marseille l’avenir de la France ?

On peut présumer que le vote des musulmans se reportera sans difficulté sur Macron dans la mesure où, en 2017, ils avaient été 92 % à se prononcer en sa faveur.
Le ralliement de Chevènement est emblématique de la stratégie macronienne : ratisser le plus large possible en multipliant les profils les plus divers (et les plus opposés)…

Ils sont partis la fleur au fusil. Insouciants et sûrs d’eux, car la guerre serait courte, la victoire certaine, sans aucun doute. D’Ursula von der Leyen à Emmanuel Macron…

Un condensé de cette culture de haine et de violence qui irrigue nos territoires perdus depuis des décennies avec la complicité des élites libérales libertaires et de la Justice qui n’intervient pas au nom de la « liberté d’expression ».

Si « RT et Sputnik ont été interdits », un « îlot prorusse » subsiste « dans certains supports ou émissions très à droite », nous révèle l’enquêtrice.

Dans un article du 6 mars dernier, le New York Times évoque le fait que les États-Unis et l’OTAN se rapprochent d’une confrontation directe avec la Russie.

Une vision très unilatérale qui pose question.

L’idée est la suivante, si vous voulez éviter la radicalisation, acceptez de faire des « accommodements raisonnables ».

Macron indique ainsi la voie à suivre s’il est réélu : abandonner l’assimilation et s’engager progressivement vers un modèle multiculturaliste anglo-saxon de type canadien.

Pécresse répète comme un mantra sa « furieuse envie » de faire des réformes et Frédéric Lemoine dit la rejoindre « pour que les choses changent ». « Tout changer pour que rien ne change », la devise des élites libérales.

La présidentielle, ça n’a pas de prix.
Emmanuel Macron, un candidat parmi d’autres ? Quelle curieuse idée !

Il est grand temps de nous faire admettre que la France de grand-papa, c’est fini. Bienvenue dans la France « village global ».
Finalement, c’est assez simple, le boulot de journaliste à Libération. Vous reprenez les mêmes thèmes avec les mêmes obsessions et vous changez les noms tous les cinq ans.

Passée la séquence d’étripage, les stratèges de chaque camp se posent la question léniniste fondamentale : que faire ?

C’est une petite entreprise qui ne connaît pas la crise. Son fonds de commerce ? La dénonciation, l’indignation, la réprobation morale.

Il faut revenir à des déclarations plus anciennes d’Emmanuel Macron pour comprendre qu’au-delà du calcul électoral, il y a un vrai projet idéologique.

La boucle est bouclée, le complot éternel dévoilé : après Pétain, Zemmour. Après les juifs, les musulmans.

À chaque fois, c’est tout un écosystème qui se met en mouvement et organise la censure en s’appuyant sur le triptyque surveillance – dénonciation – répression.

Ce n’est plus une « fracture » mais une secessio plebis. Nos élites en tiennent-elles le moindre compte ?

Pour Noël, Netflix a offert à ses abonnés, avec Don’t Look Up, une superproduction réunissant les stars du moment autour d’une parabole écolo-moralisatrice annonçant la
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