Les mêmes sondages qui indiquent -3 points pour Macron accordent +2 points à Marine Le Pen, à 19,3 % au niveau national.
Les deux reporters n’hésitent pas à faire le lien entre le cash distribué par Benalla en mars-avril à des personnels non déclarés pour la sécurité de la campagne de Macron et ce cash venant d’Alger.
Emmanuel Macron peut se permettre le luxe d’enjamber l’élection et n’a aucun intérêt à initier une mobilisation, qui pourrait se faire à ses dépens.
Après les Trente Glorieuses, il y a donc eu ces Trente ou Quarante Paresseuses…
Un second quinquennat Macron avec grand débat permanent ? L’escroquerie a peut-être assez duré.
Cette sage décision, tardive mais claire, donne raison à ceux qui, dans l’opposition, dénoncent cette confusion des genres.
On a peut-être là l’essence du macronisme et de son chef : ils se payent – et nous payent – de mots.
Oui, les choses peuvent très mal finir si nous reconduisons Emmanuel Macron…
Très actif, ce conseil des sages. Mais surtout très politique.
La marque Macron n’est plus aussi vendeuse qu’en 2017.
Croit-on qu’en supprimant en plus le statut de fonctionnaire – qui restait l’un des derniers attraits du métier pour beaucoup de familles et d’étudiants – on parviendra à attirer davantage de candidats ?
Si l’équipe Macron retient sérieusement l’hypothèse d’un second tour face à Éric Zemmour, avant même la publication de ce sondage, c’est qu’elle constitue bien un tournant dans la campagne.
Quoi qu’il en dise, Emmanuel Macron n’est certainement pas le Président du « plus grand calme ».
La gauche et Jean-Luc Mélenchon n’ont peut-être pas dit leur dernier mot.
Donc rien d’autre à faire pour cacher une réalité que de l’enrober de sigles et de discours, et de noyer le poisson islamiste dans l’océan populiste. Darmanin a plongé sans hésiter.
Retraites indécentes après plus de quarante ans de travail, salaires à peine plus élevés que le SMIC et tout entiers absorbés par le loyer et les pleins d’essence, obligation de quitter certains quartiers devenus invivables.
Une élection est une affaire de chiffres, mais aussi de psychologie et de dynamique : pour Emmanuel Macron, janvier s’achève aussi mal qu’il a commencé.
Si Karine Lacombe est sortie du bois pour tenter de sonner la fin de la partie, ce n’est certainement pas pour la raison financière, mais tout simplement parce que, sanitairement, cette stratégie de test et de traçage est devenue inefficace et inutile.
Il semblerait que pour Emmanuel Macron aussi, ça commence à patiner dur…
Dès que des clarifications et des leaderships se dessineront à droite et à gauche, les choses bougeront.
L’entrée en campagne d’Emmanuel Macron lui-même pourrait jouer en faveur d’une remobilisation des électorats de ses concurrents : il n’est actuellement si haut que par la grâce de cette abstention forte, mais il a certainement fait le plein de ses soutiens.
L’opinion semble se déconfiner et demander des comptes sur les absurdités, les contradictions et l’instrumentalisation de la crise à des fins politiques.
À côté de l’hystérisation macronienne, tant de sagesse et de prudence rassure. Mais qu’un Premier ministre belge en poste depuis un an seulement fasse la leçon au Président français au début de sa présidence du Conseil de l’Union est tout de même humiliant.
Vendredi soir, Zemmour était en meeting à Châteaudun pour délivrer son hymne à la ruralité.
Toute la question est de savoir si les Français préféreront rester dans ce monde Potemkine covidé dans lequel nous maintient Emmanuel Macron…
Ce qu’il y avait de choquant dans cette image, c’était la disparition du drapeau français : les deux ne pouvaient-ils pas coexister, comme dans nos mairies ? Non : l’un remplaçait l’autre.
Le devise du journal était pourtant belle : « Les faits sont sacrés, les commentaires sont libres. » Mais le ramadan est visiblement, pour Sud-Ouest, un fait plus sacré que les fêtes chrétiennes, qui ne sont pour lui ni sacrées ni même un fait…
Toujours est-il que, non testé, le ministre a bel et bien été refoulé du vol qu’il voulait prendre.
Les mêmes sondages qui indiquent -3 points pour Macron accordent +2 points à Marine Le Pen, à 19,3 % au niveau national.
Les deux reporters n’hésitent pas à faire le lien entre le cash distribué par Benalla en mars-avril à des personnels non déclarés pour la sécurité de la campagne de Macron et ce cash venant d’Alger.
Emmanuel Macron peut se permettre le luxe d’enjamber l’élection et n’a aucun intérêt à initier une mobilisation, qui pourrait se faire à ses dépens.
Après les Trente Glorieuses, il y a donc eu ces Trente ou Quarante Paresseuses…
Un second quinquennat Macron avec grand débat permanent ? L’escroquerie a peut-être assez duré.
Cette sage décision, tardive mais claire, donne raison à ceux qui, dans l’opposition, dénoncent cette confusion des genres.
On a peut-être là l’essence du macronisme et de son chef : ils se payent – et nous payent – de mots.
Oui, les choses peuvent très mal finir si nous reconduisons Emmanuel Macron…
Très actif, ce conseil des sages. Mais surtout très politique.
La marque Macron n’est plus aussi vendeuse qu’en 2017.
Croit-on qu’en supprimant en plus le statut de fonctionnaire – qui restait l’un des derniers attraits du métier pour beaucoup de familles et d’étudiants – on parviendra à attirer davantage de candidats ?
Si l’équipe Macron retient sérieusement l’hypothèse d’un second tour face à Éric Zemmour, avant même la publication de ce sondage, c’est qu’elle constitue bien un tournant dans la campagne.
Quoi qu’il en dise, Emmanuel Macron n’est certainement pas le Président du « plus grand calme ».
La gauche et Jean-Luc Mélenchon n’ont peut-être pas dit leur dernier mot.
Donc rien d’autre à faire pour cacher une réalité que de l’enrober de sigles et de discours, et de noyer le poisson islamiste dans l’océan populiste. Darmanin a plongé sans hésiter.
Retraites indécentes après plus de quarante ans de travail, salaires à peine plus élevés que le SMIC et tout entiers absorbés par le loyer et les pleins d’essence, obligation de quitter certains quartiers devenus invivables.
Une élection est une affaire de chiffres, mais aussi de psychologie et de dynamique : pour Emmanuel Macron, janvier s’achève aussi mal qu’il a commencé.
Si Karine Lacombe est sortie du bois pour tenter de sonner la fin de la partie, ce n’est certainement pas pour la raison financière, mais tout simplement parce que, sanitairement, cette stratégie de test et de traçage est devenue inefficace et inutile.
Il semblerait que pour Emmanuel Macron aussi, ça commence à patiner dur…
Dès que des clarifications et des leaderships se dessineront à droite et à gauche, les choses bougeront.
L’entrée en campagne d’Emmanuel Macron lui-même pourrait jouer en faveur d’une remobilisation des électorats de ses concurrents : il n’est actuellement si haut que par la grâce de cette abstention forte, mais il a certainement fait le plein de ses soutiens.
L’opinion semble se déconfiner et demander des comptes sur les absurdités, les contradictions et l’instrumentalisation de la crise à des fins politiques.
À côté de l’hystérisation macronienne, tant de sagesse et de prudence rassure. Mais qu’un Premier ministre belge en poste depuis un an seulement fasse la leçon au Président français au début de sa présidence du Conseil de l’Union est tout de même humiliant.
Vendredi soir, Zemmour était en meeting à Châteaudun pour délivrer son hymne à la ruralité.
Toute la question est de savoir si les Français préféreront rester dans ce monde Potemkine covidé dans lequel nous maintient Emmanuel Macron…
Ce qu’il y avait de choquant dans cette image, c’était la disparition du drapeau français : les deux ne pouvaient-ils pas coexister, comme dans nos mairies ? Non : l’un remplaçait l’autre.
Le devise du journal était pourtant belle : « Les faits sont sacrés, les commentaires sont libres. » Mais le ramadan est visiblement, pour Sud-Ouest, un fait plus sacré que les fêtes chrétiennes, qui ne sont pour lui ni sacrées ni même un fait…
Toujours est-il que, non testé, le ministre a bel et bien été refoulé du vol qu’il voulait prendre.
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