Quels que soient les chiffres avancés par le ministère, les réalités vécues sur le terrain sont là : des pointes de grévistes à 50 % dans certains lycées de région parisienne…
Le rectorat juge ces « sanctions du conseil de discipline disproportionnées ».
La réforme du lycée et du bac est une véritable usine à gaz qui va rendre encore plus complexe ce qu’il aurait fallu simplifier.
Quelle idée de réunir Emmanuelle Mignon et Marlène Schiappa. Deux profils politiques apparemment si différents.
Opportunistes, girouettes : ils ne seront ni les premiers ni les derniers.
L’École que nous prépare M. Blanquer et sa philosophie molle à l’égard de l’islam ne sont pas celles de la confiance. Et encore moins du courage.
Je serais gilet jaune, j’aurais furieusement envie de prendre Emmanuel Macron au mot, de voter. Et de voter contre.
Cela fait désordre et nous ramène à l’affaire Fillon, et à cette pauvre Penelope, qui ouvrit la voie de l’Élysée à Emmanuel Macron. Quelqu’un parlait, ici, de retour de boomerang ?
Est-ce que, finalement, au bout de deux ans, la technique du bashing macronien n’est pas en train de revenir en boomerang à la face de la Macronie, représentée par Nathalie Loiseau ?
Depuis vendredi soir, nous savons le record battu : il y aura 33 listes (de 79 candidats chacune) pour les élections européennes de la fin du mois.
Le bilan objectif, c’est que Jean-Michel Blanquer, loin d’avoir pris le contre-pied de ses prédécesseurs, poursuit, parfois plus habilement, mais plus brutalement aussi, le grand sabordage de l’Éducation nationale.
« Ça va mal tourner… » C’est aussi ce que pressentent les Français, sondage après sondage.
Avec lui, on allait voir ce qu’on allait voir…
Même les poids lourds discrets du gouvernement, les « sérieux », subissent une baisse de popularité parfois forte.
Alors, les enseignants se « giletsjaunisent »-ils ? Ce sera peut-être le sujet qu’aura à traiter Jean-Michel Blanquer, le 17 juin. Pour l’épreuve de philo.
Ces super-radars, baptisés « radars tourelles », permettront un contrôle multifonction.
Vendredi soir, comme des centaines de milliers d’autres enseignants, j’ai trouvé dans ma boîte mail un message du ministre.
Pour cet acte XX, tout le monde peut pousser un « ouf » de soulagement, le temps d’un samedi printanier.
« Personne n’a de leçons à vous donner. Quand on a des frontières, on doit les défendre. »
Si le Président et son monde pensent avoir gagné et maîtriser la situation, bien des Français sont nettement plus inquiets pour la suite.
Emmanuel Macron enregistre des baisses spectaculaires dans des électorats qui avaient assuré sa victoire : les retraités (-13 %) et les électeurs LR (-17 %) !
On pourrait croire que le combat contre les « fake news » est, de tous, le plus louable. Mais il doit faire, lui aussi, l’objet d’un décodage car il a ses limites et ses partis pris.
Trop forte, cette femme, trop forts, ces gilets jaunes qui assurent une com’ après-vente gratuite au président de la République…
Or, on y voyait plus clair avec le réquisitoire de Jacline Mouraud en octobre qu’avec la trouvaille de Jacqueline Gourault en février…
Le total des voix de droite (RN+DLF+LR) est de 35 %. À comparer au total des mêmes formations lors de la présidentielle de 2017 où Marine Le Pen, François Fillon et Nicolas Dupont-Aignan totalisaient alors 45 % !
Récupérés par l’extrême gauche, salis par des antifas violents et des radicalisés antisémites, ils se sont coupés de leur élan initial et du soutien des classes moyennes.
Quels que soient les chiffres avancés par le ministère, les réalités vécues sur le terrain sont là : des pointes de grévistes à 50 % dans certains lycées de région parisienne…
Le rectorat juge ces « sanctions du conseil de discipline disproportionnées ».
La réforme du lycée et du bac est une véritable usine à gaz qui va rendre encore plus complexe ce qu’il aurait fallu simplifier.
Quelle idée de réunir Emmanuelle Mignon et Marlène Schiappa. Deux profils politiques apparemment si différents.
Opportunistes, girouettes : ils ne seront ni les premiers ni les derniers.
L’École que nous prépare M. Blanquer et sa philosophie molle à l’égard de l’islam ne sont pas celles de la confiance. Et encore moins du courage.
Je serais gilet jaune, j’aurais furieusement envie de prendre Emmanuel Macron au mot, de voter. Et de voter contre.
Cela fait désordre et nous ramène à l’affaire Fillon, et à cette pauvre Penelope, qui ouvrit la voie de l’Élysée à Emmanuel Macron. Quelqu’un parlait, ici, de retour de boomerang ?
Est-ce que, finalement, au bout de deux ans, la technique du bashing macronien n’est pas en train de revenir en boomerang à la face de la Macronie, représentée par Nathalie Loiseau ?
Depuis vendredi soir, nous savons le record battu : il y aura 33 listes (de 79 candidats chacune) pour les élections européennes de la fin du mois.
Le bilan objectif, c’est que Jean-Michel Blanquer, loin d’avoir pris le contre-pied de ses prédécesseurs, poursuit, parfois plus habilement, mais plus brutalement aussi, le grand sabordage de l’Éducation nationale.
« Ça va mal tourner… » C’est aussi ce que pressentent les Français, sondage après sondage.
Avec lui, on allait voir ce qu’on allait voir…
Même les poids lourds discrets du gouvernement, les « sérieux », subissent une baisse de popularité parfois forte.
Alors, les enseignants se « giletsjaunisent »-ils ? Ce sera peut-être le sujet qu’aura à traiter Jean-Michel Blanquer, le 17 juin. Pour l’épreuve de philo.
Ces super-radars, baptisés « radars tourelles », permettront un contrôle multifonction.
Vendredi soir, comme des centaines de milliers d’autres enseignants, j’ai trouvé dans ma boîte mail un message du ministre.
Pour cet acte XX, tout le monde peut pousser un « ouf » de soulagement, le temps d’un samedi printanier.
« Personne n’a de leçons à vous donner. Quand on a des frontières, on doit les défendre. »
Si le Président et son monde pensent avoir gagné et maîtriser la situation, bien des Français sont nettement plus inquiets pour la suite.
Emmanuel Macron enregistre des baisses spectaculaires dans des électorats qui avaient assuré sa victoire : les retraités (-13 %) et les électeurs LR (-17 %) !
On pourrait croire que le combat contre les « fake news » est, de tous, le plus louable. Mais il doit faire, lui aussi, l’objet d’un décodage car il a ses limites et ses partis pris.
Trop forte, cette femme, trop forts, ces gilets jaunes qui assurent une com’ après-vente gratuite au président de la République…
Or, on y voyait plus clair avec le réquisitoire de Jacline Mouraud en octobre qu’avec la trouvaille de Jacqueline Gourault en février…
Le total des voix de droite (RN+DLF+LR) est de 35 %. À comparer au total des mêmes formations lors de la présidentielle de 2017 où Marine Le Pen, François Fillon et Nicolas Dupont-Aignan totalisaient alors 45 % !
Récupérés par l’extrême gauche, salis par des antifas violents et des radicalisés antisémites, ils se sont coupés de leur élan initial et du soutien des classes moyennes.
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