Bien des internautes sont revenus sur sa double condamnation…
L’omelette réalisée avec les œufs cassés de ces quarante dernières années règne à l’Élysée, à l’Assemblée, au Conseil constitutionnel…
Les gilets jaunes ont eu raison d’être patients et de revenir tous les samedis : excellente pédagogie pour notre laborieux ministre.
Tous les commentateurs le disent : Emmanuel Macron n’est jamais aussi fort que quand il est en campagne.
Le temps qui passe n’est pas l’ennemi des gilets jaunes mais leur plus sûr allié, désormais.
La bataille n’est plus celle du nombre. Désormais, la bataille est celle de l’image, de la communication et du récit.
On devrait relire le dernier tome du Livre du Graal en prose, La Mort du roi Arthur. On y croise des fées et des vavasseurs…
Emmanuel Macron est allé chercher un peu de lumière et de légitimité auprès de deux rares institutions qui en avaient encore, en les instrumentalisant.
Il est donc temps de mettre sur la table et dans les cahiers de doléances la question de l’aide à la natalité pour la France rurale et périphérique.
C’est LE slogan que l’on entend dans toutes les manifestations, sur tous les tons et dans tous les niveaux de langue.
…la droite LR, suicidaire, s’est enfoncée dans un conformisme craintif qu’elle croit être de la responsabilité.
Le pays déboussolé cherchera une solution pour faire oublier les erreurs de ce trop jeune Président dont l’arrogance aura mis le feu.
La crise des gilets jaunes a ramené les esprits et les dirigeants de la fin du monde à la fin du mois.
Olivier Beaumont, dans Le Parisien, signe un bel épisode des aventures de ce nouveau magicien : « Gilets jaunes : et si Emmanuel Macron en profitait ? »
On se souvient des célèbres vœux de De Gaulle en 1967 : « Que sera 1968 ? L’avenir n’appartient à personne et je ne le prédis pas. »
Le printemps 2019 prendra-t-il des airs d’avril 1969 ?
Cette opposition binaire comporte un grand non-dit, toujours le même : celui de l’immigration.
Les images font peur : l’exécution du mannequin représentant Emmanuel Macron à l’issue d’un procès et d’une mise en scène à Angoulême…
Mais cette convocation arrive aussi au moment où le ministre de l’Éducation veut renforcer le devoir de réserve des enseignants.
Pas étonnant, dès lors, que le cri de révolte du peuple des ronds-points, qui a pendant des semaines reçu le soutien ou au moins la compréhension de l’opinion, ait bénéficié à Marine Le Pen.
L’aspect le plus surprenant de cette mort est sa dimension suicidaire…
Le départ d’Édouard Philippe n’est plus, maintenant, qu’une question de temps : avant ou après Noël ?
Les gilets jaunes ont démontré que leurs revendications étaient fondées en termes de pouvoir d’achat et de justice sociale…
Ce mouvement fera date car il a permis au peuple de prendre conscience de sa force d’action – et de blocage – et de réflexion.
Ces autoproclamés « progressistes », dont M. Macron se veut le héraut, qui lisent le présent et l’avenir avec la grille des années 30 se fourvoient et nous trompent.
Si nous le décidions, ce 11 novembre 2018 pourrait aussi devenir historique.
Emmanuel Macron est vraiment dans son rôle, toute cette semaine : celui du collecteur de mémoires et du transmetteur, du pédagogue du roman national.
Celui qui veut gagner les élections doit compter avec deux atouts – ou deux adversaires : le temps et la démographie.
Bien des internautes sont revenus sur sa double condamnation…
L’omelette réalisée avec les œufs cassés de ces quarante dernières années règne à l’Élysée, à l’Assemblée, au Conseil constitutionnel…
Les gilets jaunes ont eu raison d’être patients et de revenir tous les samedis : excellente pédagogie pour notre laborieux ministre.
Tous les commentateurs le disent : Emmanuel Macron n’est jamais aussi fort que quand il est en campagne.
Le temps qui passe n’est pas l’ennemi des gilets jaunes mais leur plus sûr allié, désormais.
La bataille n’est plus celle du nombre. Désormais, la bataille est celle de l’image, de la communication et du récit.
On devrait relire le dernier tome du Livre du Graal en prose, La Mort du roi Arthur. On y croise des fées et des vavasseurs…
Emmanuel Macron est allé chercher un peu de lumière et de légitimité auprès de deux rares institutions qui en avaient encore, en les instrumentalisant.
Il est donc temps de mettre sur la table et dans les cahiers de doléances la question de l’aide à la natalité pour la France rurale et périphérique.
C’est LE slogan que l’on entend dans toutes les manifestations, sur tous les tons et dans tous les niveaux de langue.
…la droite LR, suicidaire, s’est enfoncée dans un conformisme craintif qu’elle croit être de la responsabilité.
Le pays déboussolé cherchera une solution pour faire oublier les erreurs de ce trop jeune Président dont l’arrogance aura mis le feu.
La crise des gilets jaunes a ramené les esprits et les dirigeants de la fin du monde à la fin du mois.
Olivier Beaumont, dans Le Parisien, signe un bel épisode des aventures de ce nouveau magicien : « Gilets jaunes : et si Emmanuel Macron en profitait ? »
On se souvient des célèbres vœux de De Gaulle en 1967 : « Que sera 1968 ? L’avenir n’appartient à personne et je ne le prédis pas. »
Le printemps 2019 prendra-t-il des airs d’avril 1969 ?
Cette opposition binaire comporte un grand non-dit, toujours le même : celui de l’immigration.
Les images font peur : l’exécution du mannequin représentant Emmanuel Macron à l’issue d’un procès et d’une mise en scène à Angoulême…
Mais cette convocation arrive aussi au moment où le ministre de l’Éducation veut renforcer le devoir de réserve des enseignants.
Pas étonnant, dès lors, que le cri de révolte du peuple des ronds-points, qui a pendant des semaines reçu le soutien ou au moins la compréhension de l’opinion, ait bénéficié à Marine Le Pen.
L’aspect le plus surprenant de cette mort est sa dimension suicidaire…
Le départ d’Édouard Philippe n’est plus, maintenant, qu’une question de temps : avant ou après Noël ?
Les gilets jaunes ont démontré que leurs revendications étaient fondées en termes de pouvoir d’achat et de justice sociale…
Ce mouvement fera date car il a permis au peuple de prendre conscience de sa force d’action – et de blocage – et de réflexion.
Ces autoproclamés « progressistes », dont M. Macron se veut le héraut, qui lisent le présent et l’avenir avec la grille des années 30 se fourvoient et nous trompent.
Si nous le décidions, ce 11 novembre 2018 pourrait aussi devenir historique.
Emmanuel Macron est vraiment dans son rôle, toute cette semaine : celui du collecteur de mémoires et du transmetteur, du pédagogue du roman national.
Celui qui veut gagner les élections doit compter avec deux atouts – ou deux adversaires : le temps et la démographie.
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