
Olivier Beaumont, dans Le Parisien, signe un bel épisode des aventures de ce nouveau magicien : « Gilets jaunes : et si Emmanuel Macron en profitait ? »

On se souvient des célèbres vœux de De Gaulle en 1967 : « Que sera 1968 ? L’avenir n’appartient à personne et je ne le prédis pas. »

Le printemps 2019 prendra-t-il des airs d’avril 1969 ?

Cette opposition binaire comporte un grand non-dit, toujours le même : celui de l’immigration.

Les images font peur : l’exécution du mannequin représentant Emmanuel Macron à l’issue d’un procès et d’une mise en scène à Angoulême…

Mais cette convocation arrive aussi au moment où le ministre de l’Éducation veut renforcer le devoir de réserve des enseignants.
Pas étonnant, dès lors, que le cri de révolte du peuple des ronds-points, qui a pendant des semaines reçu le soutien ou au moins la compréhension de l’opinion, ait bénéficié à Marine Le Pen.

L’aspect le plus surprenant de cette mort est sa dimension suicidaire…
Le départ d’Édouard Philippe n’est plus, maintenant, qu’une question de temps : avant ou après Noël ?

Les gilets jaunes ont démontré que leurs revendications étaient fondées en termes de pouvoir d’achat et de justice sociale…

Ce mouvement fera date car il a permis au peuple de prendre conscience de sa force d’action – et de blocage – et de réflexion.

Ces autoproclamés « progressistes », dont M. Macron se veut le héraut, qui lisent le présent et l’avenir avec la grille des années 30 se fourvoient et nous trompent.

Si nous le décidions, ce 11 novembre 2018 pourrait aussi devenir historique.

Emmanuel Macron est vraiment dans son rôle, toute cette semaine : celui du collecteur de mémoires et du transmetteur, du pédagogue du roman national.

Celui qui veut gagner les élections doit compter avec deux atouts – ou deux adversaires : le temps et la démographie.

Cette retraite par points pourrait leur coûter bien plus cher que les pleins de cet hiver et faire de leur retraite un grand soir très froid…

La France a, à sa tête, le Président le plus giscardien et le plus béatement europhile en la personne d’Emmanuel Macron.

Et alors que la campagne est encore loin de nous, ils y sont déjà entrés tête baissée, sentant sans doute que les choses n’étaient pas gagnées…
M. Mélenchon fait de la politique. Qui pourrait le lui reprocher ?

Certes, on pourra trouver des excuses à ces chefs d’établissement : ils ne sont que le bras armé de toute une administration et une idéologie pasdevaguiste.
Dans la tête des électeurs de base, les barrières et les lignes rouges sont tombées.
Une des idées de génie : un module de « formation aux codes culturels » du quartier !

Et cela fait bien sourire – jaune – dans les salles des profs, surtout dans ces établissements où la violence est quotidienne.

Il parlait de nouveau monde, etc. Il n’en fallait pas plus pour que les Français de l’époque de Kennedy ne se rejouent un petit remake.

Cette élection chez les Jeunes républicains n’intéressait donc plus personne, en dehors du jeune Aurane et de ses amis.
La séquence laisse perplexe et met, en fait, mal à l’aise.
Si le Rassemblement national repart au combat avec les mêmes cadres et la même absence d’ouverture, il ne parviendra pas à faire exploser le résidu LR.

…un statut de commandeur…

Olivier Beaumont, dans Le Parisien, signe un bel épisode des aventures de ce nouveau magicien : « Gilets jaunes : et si Emmanuel Macron en profitait ? »

On se souvient des célèbres vœux de De Gaulle en 1967 : « Que sera 1968 ? L’avenir n’appartient à personne et je ne le prédis pas. »

Le printemps 2019 prendra-t-il des airs d’avril 1969 ?

Cette opposition binaire comporte un grand non-dit, toujours le même : celui de l’immigration.

Les images font peur : l’exécution du mannequin représentant Emmanuel Macron à l’issue d’un procès et d’une mise en scène à Angoulême…

Mais cette convocation arrive aussi au moment où le ministre de l’Éducation veut renforcer le devoir de réserve des enseignants.
Pas étonnant, dès lors, que le cri de révolte du peuple des ronds-points, qui a pendant des semaines reçu le soutien ou au moins la compréhension de l’opinion, ait bénéficié à Marine Le Pen.

L’aspect le plus surprenant de cette mort est sa dimension suicidaire…
Le départ d’Édouard Philippe n’est plus, maintenant, qu’une question de temps : avant ou après Noël ?

Les gilets jaunes ont démontré que leurs revendications étaient fondées en termes de pouvoir d’achat et de justice sociale…

Ce mouvement fera date car il a permis au peuple de prendre conscience de sa force d’action – et de blocage – et de réflexion.

Ces autoproclamés « progressistes », dont M. Macron se veut le héraut, qui lisent le présent et l’avenir avec la grille des années 30 se fourvoient et nous trompent.

Si nous le décidions, ce 11 novembre 2018 pourrait aussi devenir historique.

Emmanuel Macron est vraiment dans son rôle, toute cette semaine : celui du collecteur de mémoires et du transmetteur, du pédagogue du roman national.

Celui qui veut gagner les élections doit compter avec deux atouts – ou deux adversaires : le temps et la démographie.

Cette retraite par points pourrait leur coûter bien plus cher que les pleins de cet hiver et faire de leur retraite un grand soir très froid…

La France a, à sa tête, le Président le plus giscardien et le plus béatement europhile en la personne d’Emmanuel Macron.

Et alors que la campagne est encore loin de nous, ils y sont déjà entrés tête baissée, sentant sans doute que les choses n’étaient pas gagnées…
M. Mélenchon fait de la politique. Qui pourrait le lui reprocher ?

Certes, on pourra trouver des excuses à ces chefs d’établissement : ils ne sont que le bras armé de toute une administration et une idéologie pasdevaguiste.
Dans la tête des électeurs de base, les barrières et les lignes rouges sont tombées.
Une des idées de génie : un module de « formation aux codes culturels » du quartier !

Et cela fait bien sourire – jaune – dans les salles des profs, surtout dans ces établissements où la violence est quotidienne.

Il parlait de nouveau monde, etc. Il n’en fallait pas plus pour que les Français de l’époque de Kennedy ne se rejouent un petit remake.

Cette élection chez les Jeunes républicains n’intéressait donc plus personne, en dehors du jeune Aurane et de ses amis.
La séquence laisse perplexe et met, en fait, mal à l’aise.
Si le Rassemblement national repart au combat avec les mêmes cadres et la même absence d’ouverture, il ne parviendra pas à faire exploser le résidu LR.

…un statut de commandeur…
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